D’après certains bloggeurs, Ségolène Royal ne serait pas sincère sur ces choix concernant l’homoparentalité et le mariage gay. Il faut dire qu’ils font la promotion de François Bayrou dont le programme est bien moins progressiste…
Vidéo du Tchat de Marseille où j’étais présent :
Jugez en par vous même, Ségolène parle de ses proches , et ensuite de ses convictions claires et exprimées sans hésitations.
J’étais en face d’elle à ce moment là, à Marseille, et à ce moment là je me suis dit que ceux & celles qui diffusent des informations sur les supposées hésitations de Ségolène devraient voir ce morceau du T’Chat.
Pour ceux qui veulent de des traces écrites :
Interview à Tétu, N° 120
Question :
Dans votre programme présenté à Villepinte le 11 février dernier, vous défendez dans votre plan de lutte contre les discriminations «l’égalité de droits pour les couples de même sexe». Est-ce volontaire de ne pas citer explicitement le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels ou s’agit-il, pour vous, de défendre un programme plus large ?
Réponse de Ségolène Royal :
Mais «l’égalité de droits pour les couples de même sexe» comporte évidemment le mariage et l’adoption ! Cette notion est cependant plus large, puisqu’elle concerne aussi toutes les réformes qui porteront sur le couple et, plus largement, sur les droits familiaux, sociaux, fiscaux, successoraux, etc. Je me suis, ainsi, déjà prononcée pour qu’à l’occasion de la réévaluation prochaine de la loi de bioéthique, la demande formulée par les couples de femmes d’accéder à l’assistance médicale à la procréation soit examinée avec attention.
Et Bayrou dans tout cela ?
Grace au blogueur XIII, j’ai pu lire cette phrase extraite du livre de François Bayrou , où il parle de l’homosexualité :
Je suis persuadé depuis très longtemps qu’on ne choisit pas de devenir homosexuel. C’est une structure profonde de la personnalité, qu’on accepte ou qu’on refoule, mais dont on n’est ni l’auteur ni le responsable.
Cela veut donc dire que pour François Bayrou, on ne choisit pas sa sexualité, en particulier pour les gays. Ce qui revient à leur nier le libre-choix dans se domaine. Pour Bayrou, le gay n’est donc pas responsable de son propre choix de sexualité, cela doit donc lui être imposé par une force supérieure, ou alors par une structure profonde de sa personnalité, mais sur laquelle il ne peut agir, car ni auteur, ni responsable.
Remplacez personnalité par génome et vous aurez sous les yeux, le résumé de la pensée de certains généticiens US.
Mr Bayrou ferait donc bien de préciser sa pensée, par ce que là, c’est bien plus sérieux que les supposées hésitations et conversions de Ségolène Royal.
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