Comments on: Fillon, Morano pris en flagrant délit /?p=628&utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=fillon-morano-pris-en-flagrant-delit Sun, 03 Jun 2012 07:35:46 +0000 hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.3.2 By: Kamizole /?p=628#comment-19709 Kamizole Sun, 18 Jul 2010 06:00:39 +0000 http://mx.onvaoo.com/wpintox2007/?p=628#comment-19709 <p>Cette affaire pue les mic-macs et les connivences entre le pouvoir et les puissances d'argent. Les derniers développements le prouvent et si la fameuse Eve A. fait bien partie du "premier cercle" c'en est qu'une preuve de plus (à mettre en parallèle avec l'écurie Dam's de Florence Woerth). Tout ce monde-là vit sur notre dos comme naguère la noblesse et le clergé sur celui du Tiers-Etat.</p> <p>S'il fallait une preuve qu'ils ne risquent rien du juge Courroye nous l'avons puisque les 4 personnes mises en garde à vue sont ressorties sans être mises en examen... Toutefois, d'après les dernières infos lues en passant rapidement sur Le Monde.fr Maistre a eu le temps de lâcher une petite bombe contre Woerth : il lui aurait bien demandé d'embaucher sa femme. Il n'y a que son avocat pour faire l'idiot et dire qu'il n'y a pas d'affaire Woerth puisqu'il a été mis hors de cause par l'IGF. Or, cette demande si elle a eu lieu ne pouvait en aucun cas figurer dans les dossiers de Bercy puisque cela n'a rien à voir avec une quelconque intervention sur un dossier fiscal. Il faudrait peut-être qu'ils arrêtent de nous prendre pour des cons !</p> Cette affaire pue les mic-macs et les connivences entre le pouvoir et les puissances d’argent. Les derniers développements le prouvent et si la fameuse Eve A. fait bien partie du “premier cercle” c’en est qu’une preuve de plus (à mettre en parallèle avec l’écurie Dam’s de Florence Woerth). Tout ce monde-là vit sur notre dos comme naguère la noblesse et le clergé sur celui du Tiers-Etat.

S’il fallait une preuve qu’ils ne risquent rien du juge Courroye nous l’avons puisque les 4 personnes mises en garde à vue sont ressorties sans être mises en examen… Toutefois, d’après les dernières infos lues en passant rapidement sur Le Monde.fr Maistre a eu le temps de lâcher une petite bombe contre Woerth : il lui aurait bien demandé d’embaucher sa femme. Il n’y a que son avocat pour faire l’idiot et dire qu’il n’y a pas d’affaire Woerth puisqu’il a été mis hors de cause par l’IGF. Or, cette demande si elle a eu lieu ne pouvait en aucun cas figurer dans les dossiers de Bercy puisque cela n’a rien à voir avec une quelconque intervention sur un dossier fiscal. Il faudrait peut-être qu’ils arrêtent de nous prendre pour des cons !

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By: BA /?p=628#comment-19708 BA Tue, 13 Jul 2010 14:50:00 +0000 http://mx.onvaoo.com/wpintox2007/?p=628#comment-19708 <p>Maistre - Woerth : le document qui dérange.</p> <p>Le document que nous publions ci-dessous éclaire d’un jour nouveau les dons faits par l’héritière de l’Oréal et son époux au parti présidentiel. Ce "mémo strictement personnel et confidentiel" a été adressé à André Bettencourt par Patrice de Maistre - le gestionnaire de fortune de la milliardaire - le 29 septembre 2006. Son "objet" ? "Financement UMP, NS".</p> <p>Les dernières initiales désignant, de toute évidence, Nicolas Sarkozy.</p> <p>"Nous avons convenu, avec Monsieur Woerth, écrit Patrice de Maistre dans ce courrier, que vous pourriez faire déposer ces quatre chèques à son attention, à l’UMP 55 rue de la Boétie Paris 8eme".</p> <p>Quatre chèques ? "Pour la campagne présidentielle, explique Maistre, chaque personne peut donner jusqu’à 4.500 euros <a href="en réalité 4.600 euros, plafond prévu par la loi pour un candidat" title="en réalité 4.600 euros, plafond prévu par la loi pour un candidat" rel="nofollow">en réalité 4.600 euros, plafond p...</a>. Nicolas Sarkozy n’étant pas encore candidat déclaré, cette contribution n’est pas à l’ordre du jour. Votre épouse et vous-même pouvez donc faire chacun un chèque de 7.500 euros <a href="plafond prévu pour un parti" title="plafond prévu pour un parti" rel="nofollow">plafond prévu pour un parti</a>, à (…) l’Association Nationale de financement de l’UMP (ANFUMP), et à l’association de soutien à l’action de Nicolas Sarkozy".</p> <p>Selon le conseiller, Liliane et André ont donc la possibilité de signer en toute légalité deux chèques chacun, pour Nicolas Sarkozy et pour le parti qui doit l’amener jusqu’à l’Elysée. Au total, c’est donc 30.000 euros que le couple aurait versé dès 2006 (plus 7.500 euros "utilisé par Monsieur Renaud Donnedieu de Vabres" précise le memo). Ce document soulève trois questions.</p> <p>1/ Quel est le montant exact des dons faits par les Bettencourt au parti de Nicolas Sarkozy, ces dernières années ? "Je n’ai pas à le dire" s’est offusqué Eric Woerth le 27 juin dernier sur RTL. "Madame Bettencourt a beau être milliardaire, elle ne peut donner plus de 7.500 euros par an à un parti politique. Voilà de quoi on parle !" avait-il assuré au JDD une semaine plus tôt.</p> <p>2/ La loi a-t-elle été respectée? Sans parler des accusations de financements illégaux portées par l’ex comptable Claire Thibout, les chèques suggérés par Maistre pourraient illustrer un constat déjà fait par la Commission nationale des comptes de campagne et de financement politique dans son rapport de 2006. La "création de partis satellites" dit la Cnccfp "a pour conséquence de faciliter le détournement de la loi". Le Nouvel Observateur avait déjà révélé que Liliane Bettencourt avait signé trois chèques pour les régionales de 2010 : un pour Valérie Pécresse (qui se présentait à l’élection), un pour l’Association de financement de UMP, et un dernier pour le micro parti de l’ex ministre du budget, l’"Association de soutien à Eric Woerth", qui lui n’était pas candidat.</p> <p>3/ Quelles relations entretiennent Eric Woerth et Patrice de Maistre ? Le gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt disait ne pas avoir eu de relation "en tête à tête" avec le trésorier de l’UMP avant 2007. Il a également expliqué aux policiers qu’il ne s’était "jamais occupé d’hommes politiques" et de financement de parti avant les régionales de 2010. Le mémo semble prouver le contraire.</p> <p>La fréquence des rencontres entre l’actuel ministre du travail et le conseiller financier est aussi attestée par les agendas de ce dernier (consultés par les enquêteurs). Ainsi que par le rapport de l’IGF qui mentionne, qu’à trois reprises - 9 septembre 2007, 9 novembre 2007 et 22 juin 2009 - Patrice de Maistre a été reçu par la cellule fiscale de Bercy "à la demande du ministre".</p> <p>Marie-France Etchegoin.</p> <p><a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20100713.OBS7079/info-obs-maistre-woerth-le-document-qui-derange.html" title="http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20100713.OBS7079/info-obs-maistre-woerth-le-document-qui-derange.html" rel="nofollow">http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...</a></p> Maistre – Woerth : le document qui dérange.

Le document que nous publions ci-dessous éclaire d’un jour nouveau les dons faits par l’héritière de l’Oréal et son époux au parti présidentiel. Ce “mémo strictement personnel et confidentiel” a été adressé à André Bettencourt par Patrice de Maistre – le gestionnaire de fortune de la milliardaire – le 29 septembre 2006. Son “objet” ? “Financement UMP, NS”.

Les dernières initiales désignant, de toute évidence, Nicolas Sarkozy.

“Nous avons convenu, avec Monsieur Woerth, écrit Patrice de Maistre dans ce courrier, que vous pourriez faire déposer ces quatre chèques à son attention, à l’UMP 55 rue de la Boétie Paris 8eme”.

Quatre chèques ? “Pour la campagne présidentielle, explique Maistre, chaque personne peut donner jusqu’à 4.500 euros en réalité 4.600 euros, plafond p…. Nicolas Sarkozy n’étant pas encore candidat déclaré, cette contribution n’est pas à l’ordre du jour. Votre épouse et vous-même pouvez donc faire chacun un chèque de 7.500 euros plafond prévu pour un parti, à (…) l’Association Nationale de financement de l’UMP (ANFUMP), et à l’association de soutien à l’action de Nicolas Sarkozy”.

Selon le conseiller, Liliane et André ont donc la possibilité de signer en toute légalité deux chèques chacun, pour Nicolas Sarkozy et pour le parti qui doit l’amener jusqu’à l’Elysée. Au total, c’est donc 30.000 euros que le couple aurait versé dès 2006 (plus 7.500 euros “utilisé par Monsieur Renaud Donnedieu de Vabres” précise le memo). Ce document soulève trois questions.

1/ Quel est le montant exact des dons faits par les Bettencourt au parti de Nicolas Sarkozy, ces dernières années ? “Je n’ai pas à le dire” s’est offusqué Eric Woerth le 27 juin dernier sur RTL. “Madame Bettencourt a beau être milliardaire, elle ne peut donner plus de 7.500 euros par an à un parti politique. Voilà de quoi on parle !” avait-il assuré au JDD une semaine plus tôt.

2/ La loi a-t-elle été respectée? Sans parler des accusations de financements illégaux portées par l’ex comptable Claire Thibout, les chèques suggérés par Maistre pourraient illustrer un constat déjà fait par la Commission nationale des comptes de campagne et de financement politique dans son rapport de 2006. La “création de partis satellites” dit la Cnccfp “a pour conséquence de faciliter le détournement de la loi”. Le Nouvel Observateur avait déjà révélé que Liliane Bettencourt avait signé trois chèques pour les régionales de 2010 : un pour Valérie Pécresse (qui se présentait à l’élection), un pour l’Association de financement de UMP, et un dernier pour le micro parti de l’ex ministre du budget, l’”Association de soutien à Eric Woerth”, qui lui n’était pas candidat.

3/ Quelles relations entretiennent Eric Woerth et Patrice de Maistre ? Le gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt disait ne pas avoir eu de relation “en tête à tête” avec le trésorier de l’UMP avant 2007. Il a également expliqué aux policiers qu’il ne s’était “jamais occupé d’hommes politiques” et de financement de parti avant les régionales de 2010. Le mémo semble prouver le contraire.

La fréquence des rencontres entre l’actuel ministre du travail et le conseiller financier est aussi attestée par les agendas de ce dernier (consultés par les enquêteurs). Ainsi que par le rapport de l’IGF qui mentionne, qu’à trois reprises – 9 septembre 2007, 9 novembre 2007 et 22 juin 2009 – Patrice de Maistre a été reçu par la cellule fiscale de Bercy “à la demande du ministre”.

Marie-France Etchegoin.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actu

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By: BA /?p=628#comment-19707 BA Tue, 13 Jul 2010 10:01:31 +0000 http://mx.onvaoo.com/wpintox2007/?p=628#comment-19707 <p>René Teulade a ainsi obtenu des indemnités de sujétion, de représentation et de mission conseil pour plus de 45.000 euros et engagé des dépenses de plus de 33.000 euros réglées avec une carte bancaire de la mutuelle, a relevé la JUGE D'INSTRUCTION parisienne Sylvia Legendre dans son ordonnance.</p> <p><a href="http://www.lefigaro.fr/politique/2010/07/12/01002-20100712ARTFIG00622-l-ancien-ministre-teulade-renvoye-devant-le-tribunal.php" title="http://www.lefigaro.fr/politique/2010/07/12/01002-20100712ARTFIG00622-l-ancien-ministre-teulade-renvoye-devant-le-tribunal.php" rel="nofollow">http://www.lefigaro.fr/politique/20...</a></p> <p>Quand un ministre socialiste est mis en cause, l'enquête est confiée à un JUGE D'INSTRUCTION indépendant du pouvoir politique.</p> <p>Mais en revanche, quand le ministre UMP Eric Woerth est mis en cause, l'enquête est confiée à deux personnages qui sont aux ordres du pouvoir politique :<br /> - le procureur de Nanterre Philippe Courroye,<br /> - et le chef de l'Inspection Générale des Finances Jean Bassères (Jean Bassères qui vient de rendre un rapport qui "blanchit" Eric Woerth, comme par hasard).</p> <p>Toute la différence est là !</p> <p>Le pouvoir politique nomme, donne une note, placardise, ou donne une promotion à deux hommes : le procureur de Nanterre Philippe Courroye, et le chef de l'Inspection Générale des Finances Jean Bassères.</p> <p>L'enquête sur le scandale Bettencourt-Woerth est confiée à deux hommes qui dépendent du pouvoir politique !</p> <p>Cette enquête n'est pas confiée à un JUGE D'INSTRUCTION indépendant du pouvoir politique !</p> René Teulade a ainsi obtenu des indemnités de sujétion, de représentation et de mission conseil pour plus de 45.000 euros et engagé des dépenses de plus de 33.000 euros réglées avec une carte bancaire de la mutuelle, a relevé la JUGE D’INSTRUCTION parisienne Sylvia Legendre dans son ordonnance.

http://www.lefigaro.fr/politique/20

Quand un ministre socialiste est mis en cause, l’enquête est confiée à un JUGE D’INSTRUCTION indépendant du pouvoir politique.

Mais en revanche, quand le ministre UMP Eric Woerth est mis en cause, l’enquête est confiée à deux personnages qui sont aux ordres du pouvoir politique :
- le procureur de Nanterre Philippe Courroye,
- et le chef de l’Inspection Générale des Finances Jean Bassères (Jean Bassères qui vient de rendre un rapport qui “blanchit” Eric Woerth, comme par hasard).

Toute la différence est là !

Le pouvoir politique nomme, donne une note, placardise, ou donne une promotion à deux hommes : le procureur de Nanterre Philippe Courroye, et le chef de l’Inspection Générale des Finances Jean Bassères.

L’enquête sur le scandale Bettencourt-Woerth est confiée à deux hommes qui dépendent du pouvoir politique !

Cette enquête n’est pas confiée à un JUGE D’INSTRUCTION indépendant du pouvoir politique !

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By: BA /?p=628#comment-19706 BA Mon, 12 Jul 2010 08:46:06 +0000 http://mx.onvaoo.com/wpintox2007/?p=628#comment-19706 <p>Vendredi 9 juillet, Daniel Schneidermann expliquait comment Eric Woerth allait se faire blanchir : le procureur de Nanterre Philippe Courroye et le chef de l’Inspection Générale des Finances Jean Bassères sont à la manœuvre.</p> <p>Ils sont nommés par le gouvernement.</p> <p>Leur carrière et leur promotion dépendent du gouvernement.</p> <p>En clair : Eric Woerth va se faire blanchir par deux fonctionnaires qui sont sous les ordres du gouvernement.</p> <p>1- Philippe Courroye n’a aucune indépendance pour mener l’enquête, d’autant plus que les enregistrements pirates montrent qu’il fait partie des amis de Sarkozy.</p> <p>2- Jean Bassères n’a lui non plus aucune indépendance pour écrire en quelques jours le rapport complètement pipeau qui « blanchit » Eric Woerth.</p> <p>3- Ces deux hauts-fonctionnaires zélés font ce que le gouvernement veut qu’ils fassent : blanchir Eric Woerth, coûte que coûte.<br /> Lisez cet article :</p> <p>Courroye et Bassères, enquêteurs indépendants.</p> <p>Ecoutez bien, dans les jours et les heures qui viennent, les présentateurs qui vous parleront "du rapport de l’Inspection des Finances", censé apprendre lundi au pays soulagé qu’Eric Woerth, non, quelle surprise, n’a pas donné d’instructions écrites, en trois exemplaires, avec copie carbone et exemplaire aux Archives Nationales, demandant de ne pas contrôler le patrimoine de Liliane Bettencourt.</p> <p>Par ailleurs, non, il n’a pas donné non plus d’instruction personnelle de lui rembourser 30 millions, au titre du bouclier fiscal.</p> <p>Peut-être, par la même occasion, découvrira-t-on qu’il n’a pas donné de reçu tamponné pour les enveloppes kraft demi-format, ni envoyé de bristol de remerciement après les dîners.</p> <p>L’affaire aura donc sérieusement du plomb dans l’aile. Comme dit l’excellent Frédéric Lefevbre : "Tout le monde devra se taire, et certains devront s’excuser publiquement".</p> <p>Ecoutez-les bien : à chaque fois qu’ils évoqueront "le rapport de l’Inspection générale des Finances", ils vous tromperont. Ce n’est pas un rapport de l’IGF, qui va être rendu lundi, mais un rapport personnel de son chef, Jean Bassères, très estimable haut fonctionnaire certainement, mais nommé par son ministre, et dont le sort ultérieur (promotion ou placard) dépend de lui, ainsi que l’explique Le Monde dans un excellent article d’une de ses spécialistes économiques.</p> <p>Se faire blanchir par l’administration placée sous ses ordres : si Poutine (au hasard) avait recours à cette grosse ruse, on entend d’ici les ricanements de la presse française.</p> <p>En France, on trouve encore des journalistes pour détailler la perfection du système. Meilleure preuve, selon eux : ce haut fonctionnaire a fait une partie de sa carrière sous des ministres de gauche. Imaginez jusqu’où Jean Bassères pousse le trotzkisme : il a dirigé "pendant quelques jours" le cabinet de Laurent Fabius à Bercy. Le seul fait qu’il ait accepté cette mission, dans ces conditions mirobolantes, démontre d’ailleurs assez sa parfaite indépendance : au moins, il ne craint pas les critiques.</p> <p>Ainsi blanchi par son efficiente administration, le gouvernement peut aussi compter sur le parquet placé sous ses ordres. Les mêmes, qui parlent de l’enquête de l’IGF, évoquent en général "l’enquête judiciaire" qui se mène à ciel ouvert depuis quelques jours. Il n’y a pas d’enquête judiciaire pour l’instant. Il y a une enquête souverainement dirigée par le procureur Courroye. Avec zèle et efficience, il est vrai.</p> <p>Toujours hier, on apprenait que la nouvelle audition, plus favorable à Sarkozy, de Claire Thibout, s’était déroulée selon son avocat "jusqu’après minuit", par des policiers dépêchés toutes affaires cessantes dans sa maison du Gard. Au moins, dans la tourmente, l’Etat fonctionne.</p> <p>Daniel Schneidermann.</p> <p><a href="http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#8617" title="http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#8617" rel="nofollow">http://www.arretsurimages.net/vite-...</a></p> Vendredi 9 juillet, Daniel Schneidermann expliquait comment Eric Woerth allait se faire blanchir : le procureur de Nanterre Philippe Courroye et le chef de l’Inspection Générale des Finances Jean Bassères sont à la manœuvre.

Ils sont nommés par le gouvernement.

Leur carrière et leur promotion dépendent du gouvernement.

En clair : Eric Woerth va se faire blanchir par deux fonctionnaires qui sont sous les ordres du gouvernement.

1- Philippe Courroye n’a aucune indépendance pour mener l’enquête, d’autant plus que les enregistrements pirates montrent qu’il fait partie des amis de Sarkozy.

2- Jean Bassères n’a lui non plus aucune indépendance pour écrire en quelques jours le rapport complètement pipeau qui « blanchit » Eric Woerth.

3- Ces deux hauts-fonctionnaires zélés font ce que le gouvernement veut qu’ils fassent : blanchir Eric Woerth, coûte que coûte.
Lisez cet article :

Courroye et Bassères, enquêteurs indépendants.

Ecoutez bien, dans les jours et les heures qui viennent, les présentateurs qui vous parleront “du rapport de l’Inspection des Finances”, censé apprendre lundi au pays soulagé qu’Eric Woerth, non, quelle surprise, n’a pas donné d’instructions écrites, en trois exemplaires, avec copie carbone et exemplaire aux Archives Nationales, demandant de ne pas contrôler le patrimoine de Liliane Bettencourt.

Par ailleurs, non, il n’a pas donné non plus d’instruction personnelle de lui rembourser 30 millions, au titre du bouclier fiscal.

Peut-être, par la même occasion, découvrira-t-on qu’il n’a pas donné de reçu tamponné pour les enveloppes kraft demi-format, ni envoyé de bristol de remerciement après les dîners.

L’affaire aura donc sérieusement du plomb dans l’aile. Comme dit l’excellent Frédéric Lefevbre : “Tout le monde devra se taire, et certains devront s’excuser publiquement”.

Ecoutez-les bien : à chaque fois qu’ils évoqueront “le rapport de l’Inspection générale des Finances”, ils vous tromperont. Ce n’est pas un rapport de l’IGF, qui va être rendu lundi, mais un rapport personnel de son chef, Jean Bassères, très estimable haut fonctionnaire certainement, mais nommé par son ministre, et dont le sort ultérieur (promotion ou placard) dépend de lui, ainsi que l’explique Le Monde dans un excellent article d’une de ses spécialistes économiques.

Se faire blanchir par l’administration placée sous ses ordres : si Poutine (au hasard) avait recours à cette grosse ruse, on entend d’ici les ricanements de la presse française.

En France, on trouve encore des journalistes pour détailler la perfection du système. Meilleure preuve, selon eux : ce haut fonctionnaire a fait une partie de sa carrière sous des ministres de gauche. Imaginez jusqu’où Jean Bassères pousse le trotzkisme : il a dirigé “pendant quelques jours” le cabinet de Laurent Fabius à Bercy. Le seul fait qu’il ait accepté cette mission, dans ces conditions mirobolantes, démontre d’ailleurs assez sa parfaite indépendance : au moins, il ne craint pas les critiques.

Ainsi blanchi par son efficiente administration, le gouvernement peut aussi compter sur le parquet placé sous ses ordres. Les mêmes, qui parlent de l’enquête de l’IGF, évoquent en général “l’enquête judiciaire” qui se mène à ciel ouvert depuis quelques jours. Il n’y a pas d’enquête judiciaire pour l’instant. Il y a une enquête souverainement dirigée par le procureur Courroye. Avec zèle et efficience, il est vrai.

Toujours hier, on apprenait que la nouvelle audition, plus favorable à Sarkozy, de Claire Thibout, s’était déroulée selon son avocat “jusqu’après minuit”, par des policiers dépêchés toutes affaires cessantes dans sa maison du Gard. Au moins, dans la tourmente, l’Etat fonctionne.

Daniel Schneidermann.

http://www.arretsurimages.net/vite-

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By: BA /?p=628#comment-19705 BA Sun, 11 Jul 2010 19:00:50 +0000 http://mx.onvaoo.com/wpintox2007/?p=628#comment-19705 <p>Affaire Bettencourt : le rapport qui blanchit Woerth.</p> <p>INFO LE FIGARO - Selon le rapport de l'IGF que s'est procuré Le Figaro, l'ancien ministre du budget «n'est pas intervenu pour demander, empêcher ou orienter une décision ou un contrôle portant sur Mme Bettencourt, MM. Banier ou de Maistre».<br /> L'étau se désserre autour d'Eric Woerth. Le Figaro a pu consulter le rapport de l'Inspection générale des Finances (IGF), attendu lundi et destiné à contrer ceux doutant de l'absence d'intervention de l'actuel ministre du Travail dans le dossier fiscal de Liliane Bettencourt. En conclusion, l'IGF est très clair : «M. Eric Woerth, durant la période où il était ministre du budget, n'est pas intervenu auprès des services placés sous son autorité pour demander, empêcher ou orienter une décision ou un contrôle portant sur Mme Bettencourt, MM. Banier ou de Maistre, ainsi que sur les sociétés Téthys et Clymène».<br /> Par ailleurs, «les informations obtenues dans le cadre du contrôle fiscal de M. Banier, notamment de source judiciaire, n'étaient pas de nature à conduire l'administration à déclencher un examen de la situation fiscale personnelle de Mme Bettencourt.»</p> <p><a href="http://www.lefigaro.fr/politique/2010/07/11/01002-20100711ARTFIG00129-affaire-bettencourt-le-rapport-qui-blanchit-woerth.php" title="http://www.lefigaro.fr/politique/2010/07/11/01002-20100711ARTFIG00129-affaire-bettencourt-le-rapport-qui-blanchit-woerth.php" rel="nofollow">http://www.lefigaro.fr/politique/20...</a></p> <p>Pipeau !<br /> C'est un rapport pipeau !<br /> Pour comprendre pourquoi ce rapport est complètement pipeau, lisez cet article :</p> <p>Woerth : le rapport déjà contesté.</p> <p>François Baroin veut "obtenir de l’inspection générale des finances (IGF) la preuve de l’absence d’intervention de son prédécesseur, Eric Woerth, dans le dossier fiscal de la milliardaire Liliane Bettencourt" constate Le Monde, mais la procédure choisie n’est pas habituelle.<br /> "Le rapport n’a pas été commandé à l’IGF, comme il est d’usage, mais à son chef, Jean Bassères. L’IGF n’a pas travaillé selon ses méthodes habituelles, collectives, contradictoires et inquisitoriales. Ce ne sera pas un rapport de l’IGF, mais de son patron. Il a été confié directement par le ministre au haut fonctionnaire qu’il a nommé ", souligne un ancien chef de l’IGF.<br /> "Le délai très court imparti à M. Bassères pose aussi question."<br /> "Ce ne sont pas de bonnes méthodes, relève un autre expert de l’IGF. Comment huit jours peuvent-ils suffire pour voir ce qu’a fait l’administration générale, aller au fond du dossier transmis par le procureur de Nanterre en janvier 2009, sur de possibles fraudes fiscales liées à l’enquête pour "abus de faiblesse" visant le photographe François-Marie Banier ?"<br /> "Jamais par le passé, rappelle cette source, un rapport de l’IGF n’a mis en cause un ministre ou un gouvernement. On ne peut demander l’impossible à ses membres, ils ne bénéficient pas des garanties de neutralité ou d’inamovibilité des magistrats de la Cour des comptes ou du Conseil d’Etat."</p> <p>Gilles Klein.</p> <p><a href="http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=8619" title="http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=8619" rel="nofollow">http://www.arretsurimages.net/vite....</a></p> <p>Jean Bassères est le chef de l’Inspection générale des finances (IGF).<br /> Jean Bassères a été nommé par le pouvoir politique. La carrière de Jean Bassères dépend du pouvoir politique. Jean Bassères peut être placardisé par le pouvoir politique.<br /> Au contraire, Jean Bassères peut obtenir une promotion grâce au pouvoir politique.</p> <p>En clair : Jean Bassères n’a strictement aucune indépendance par rapport au pouvoir politique. Et c’est à lui que le ministre François Baroin a demandé de mener l’enquête sur Eric Woerth !<br /> Tu parles d’une enquête indépendante !<br /> Cette enquête est une mascarade pour tenter d’étouffer le scandale.<br /> Le rapport rédigé par Jean Bassères est un rapport complètement pipeau.</p> Affaire Bettencourt : le rapport qui blanchit Woerth.

INFO LE FIGARO – Selon le rapport de l’IGF que s’est procuré Le Figaro, l’ancien ministre du budget «n’est pas intervenu pour demander, empêcher ou orienter une décision ou un contrôle portant sur Mme Bettencourt, MM. Banier ou de Maistre».
L’étau se désserre autour d’Eric Woerth. Le Figaro a pu consulter le rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF), attendu lundi et destiné à contrer ceux doutant de l’absence d’intervention de l’actuel ministre du Travail dans le dossier fiscal de Liliane Bettencourt. En conclusion, l’IGF est très clair : «M. Eric Woerth, durant la période où il était ministre du budget, n’est pas intervenu auprès des services placés sous son autorité pour demander, empêcher ou orienter une décision ou un contrôle portant sur Mme Bettencourt, MM. Banier ou de Maistre, ainsi que sur les sociétés Téthys et Clymène».
Par ailleurs, «les informations obtenues dans le cadre du contrôle fiscal de M. Banier, notamment de source judiciaire, n’étaient pas de nature à conduire l’administration à déclencher un examen de la situation fiscale personnelle de Mme Bettencourt.»

http://www.lefigaro.fr/politique/20

Pipeau !
C’est un rapport pipeau !
Pour comprendre pourquoi ce rapport est complètement pipeau, lisez cet article :

Woerth : le rapport déjà contesté.

François Baroin veut “obtenir de l’inspection générale des finances (IGF) la preuve de l’absence d’intervention de son prédécesseur, Eric Woerth, dans le dossier fiscal de la milliardaire Liliane Bettencourt” constate Le Monde, mais la procédure choisie n’est pas habituelle.
“Le rapport n’a pas été commandé à l’IGF, comme il est d’usage, mais à son chef, Jean Bassères. L’IGF n’a pas travaillé selon ses méthodes habituelles, collectives, contradictoires et inquisitoriales. Ce ne sera pas un rapport de l’IGF, mais de son patron. Il a été confié directement par le ministre au haut fonctionnaire qu’il a nommé “, souligne un ancien chef de l’IGF.
“Le délai très court imparti à M. Bassères pose aussi question.”
“Ce ne sont pas de bonnes méthodes, relève un autre expert de l’IGF. Comment huit jours peuvent-ils suffire pour voir ce qu’a fait l’administration générale, aller au fond du dossier transmis par le procureur de Nanterre en janvier 2009, sur de possibles fraudes fiscales liées à l’enquête pour “abus de faiblesse” visant le photographe François-Marie Banier ?”
“Jamais par le passé, rappelle cette source, un rapport de l’IGF n’a mis en cause un ministre ou un gouvernement. On ne peut demander l’impossible à ses membres, ils ne bénéficient pas des garanties de neutralité ou d’inamovibilité des magistrats de la Cour des comptes ou du Conseil d’Etat.”

Gilles Klein.

http://www.arretsurimages.net/vite….

Jean Bassères est le chef de l’Inspection générale des finances (IGF).
Jean Bassères a été nommé par le pouvoir politique. La carrière de Jean Bassères dépend du pouvoir politique. Jean Bassères peut être placardisé par le pouvoir politique.
Au contraire, Jean Bassères peut obtenir une promotion grâce au pouvoir politique.

En clair : Jean Bassères n’a strictement aucune indépendance par rapport au pouvoir politique. Et c’est à lui que le ministre François Baroin a demandé de mener l’enquête sur Eric Woerth !
Tu parles d’une enquête indépendante !
Cette enquête est une mascarade pour tenter d’étouffer le scandale.
Le rapport rédigé par Jean Bassères est un rapport complètement pipeau.

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By: BA /?p=628#comment-19704 BA Sun, 11 Jul 2010 10:13:16 +0000 http://mx.onvaoo.com/wpintox2007/?p=628#comment-19704 <p>Sur le site du journal LE FIGARO, un internaute nous apprend que Eva A., l'ex-banquière des Bettencourt, s'appelle Eva Ameil. D'après cet internaute, Eva Ameil est baronne. Son mari serait le baron Gilles Ameil.</p> <p>Voici l'info :</p> <p>TRIBUN Pourquoi tant de discrétion ? Eva A. chez BNP c'est Eva Ameil. Donc la baronne Eva Ameil qui est au Maxims Business Club (entre autres. Son mari est lui au Jockey Club avec de Maistre. Eva est responsable du secteur Luxe chez BNP, et n'a certainement aucun intérêt à se froisser avec les Arnault (Monsieur de Maistre est le beau - père de Delphine et Antoine Arnault). Que des coïncidences......</p> <p><a href="http://plus.lefigaro.fr/page/bernard-ribet/commentaires" title="http://plus.lefigaro.fr/page/bernard-ribet/commentaires" rel="nofollow">http://plus.lefigaro.fr/page/bernar...</a></p> <p>Si l'information de l'internaute ci-dessus est exacte, l'ex-banquière des Bettencourt Eva A. serait donc la baronne Eva Ameil.<br /> La baronne Eva Ameil fait partie d'un club très huppé, qui regroupe certains membres de l'UMP et aussi du MEDEF (entre autres).<br /> Ce club s'appelle "le Cercle MBC".</p> <p>Lisez cet article :</p> <p><a href="http://www.absolute-trading-method.com/article-1621573.html" title="http://www.absolute-trading-method.com/article-1621573.html" rel="nofollow">http://www.absolute-trading-method....</a></p> <p>Voici la présentation des activités du "Cercle MBC" sur son site :</p> <p>Le MBC organise trois types de rendez-vous où les membres rencontrent ceux qui font l’actualité :<br /> - Les déjeuners débats qui accueillent des personnalités de premier plan ; hommes d’affaires, politiques, journalistes…<br /> - Les petits déjeuners Economiques où des économistes de renom dialoguent avec les membres sur les perspectives économiques, boursières, financières …<br /> Les « Causeries du MBC » vers 19 heures autour d’un cocktail avec des personnalités du monde littéraire, économique, culturel ou associatif.</p> <p>Quelques unes des personnalités reçues par le Cercle MBC au fil des ans : Valery Giscard d’Estaing, NICOLAS SARKOZY, Bernadette Chirac, Edouard Balladur, Christian de Boissieu, Helène Carrère d’Encausse, Henri de Castries, Serge Dassault, Jean-Charles Decaux , FRANCOIS FILLON, Alain Juppé, BERNARD KOUCHNER, CHRISTINE LAGARDE, Christophe de Margerie, Alain Minc, Laurence Parisot, Michel Pébereau , Matthieu Ricard, Jean-Marie Rouart, Geoffroy Roux de Bezieux, Jean-Claude Trichet, Hubert Védrine…</p> <p><a href="http://www.mbc-club.org/site/activites/" title="http://www.mbc-club.org/site/activites/" rel="nofollow">http://www.mbc-club.org/site/activi...</a></p> <p>Conclusion numéro 1 : la baronne Eva Ameil est membre du Conseil d'administration, et vice-présidente du Comité Exécutif du "Cercle MBC". Le "Cercle MBC" est un club très huppé qui regroupe certains hommes politiques de l'UMP et certains membres du MEDEF (entre autres).</p> <p>Basé au Fouquet's, le "Cercle MBC" a reçu Nicolas Sarkozy, François Fillon, Bernard Kouchner, Christine Lagarde, etc. pour des "causeries" autour d'un cocktail.</p> <p>Conclusion numéro 2 : la baronne Eva Ameil est l'ex-banquière de Liliane Bettencourt. Elle est l'amie de la soeur de Patrice de Maistre, comme elle l'a elle-même reconnu vendredi 9 juillet. Surtout, la baronne Eva Ameil s'est placée dans le camp de Patrice de Maistre, c'est-à-dire dans le camp de ceux qui nient que les Bettencourt ont corrompu plusieurs personnalités politiques.</p> <p>Dans le camp d'en face, trois ex-employés des Bettencourt affirment que les Bettencourt ont corrompu plusieurs personnalités politiques. Ces trois ex-employés des Bettencourt sont :<br /> - Claire Thibout, l'ex-comptable des Bettencourt de mai 1995 à novembre 2008 ;<br /> - Chantal Trovel, l'ex-secrétaire de la fin des années 90 à novembre 2007 ; elle disposait d'un bureau au domicile du couple Bettencourt ;<br /> - Pascal Bonnefoy, le maître d'hôtel, auteur des fameux enregistrements pirates qui ont déclenché une cascade de révélations.</p> <p>Quel camp dit la vérité ?<br /> Quel camp dit des mensonges ?</p> Sur le site du journal LE FIGARO, un internaute nous apprend que Eva A., l’ex-banquière des Bettencourt, s’appelle Eva Ameil. D’après cet internaute, Eva Ameil est baronne. Son mari serait le baron Gilles Ameil.

Voici l’info :

TRIBUN Pourquoi tant de discrétion ? Eva A. chez BNP c’est Eva Ameil. Donc la baronne Eva Ameil qui est au Maxims Business Club (entre autres. Son mari est lui au Jockey Club avec de Maistre. Eva est responsable du secteur Luxe chez BNP, et n’a certainement aucun intérêt à se froisser avec les Arnault (Monsieur de Maistre est le beau – père de Delphine et Antoine Arnault). Que des coïncidences……

http://plus.lefigaro.fr/page/bernar

Si l’information de l’internaute ci-dessus est exacte, l’ex-banquière des Bettencourt Eva A. serait donc la baronne Eva Ameil.
La baronne Eva Ameil fait partie d’un club très huppé, qui regroupe certains membres de l’UMP et aussi du MEDEF (entre autres).
Ce club s’appelle “le Cercle MBC”.

Lisez cet article :

http://www.absolute-trading-method….

Voici la présentation des activités du “Cercle MBC” sur son site :

Le MBC organise trois types de rendez-vous où les membres rencontrent ceux qui font l’actualité :
- Les déjeuners débats qui accueillent des personnalités de premier plan ; hommes d’affaires, politiques, journalistes…
- Les petits déjeuners Economiques où des économistes de renom dialoguent avec les membres sur les perspectives économiques, boursières, financières …
Les « Causeries du MBC » vers 19 heures autour d’un cocktail avec des personnalités du monde littéraire, économique, culturel ou associatif.

Quelques unes des personnalités reçues par le Cercle MBC au fil des ans : Valery Giscard d’Estaing, NICOLAS SARKOZY, Bernadette Chirac, Edouard Balladur, Christian de Boissieu, Helène Carrère d’Encausse, Henri de Castries, Serge Dassault, Jean-Charles Decaux , FRANCOIS FILLON, Alain Juppé, BERNARD KOUCHNER, CHRISTINE LAGARDE, Christophe de Margerie, Alain Minc, Laurence Parisot, Michel Pébereau , Matthieu Ricard, Jean-Marie Rouart, Geoffroy Roux de Bezieux, Jean-Claude Trichet, Hubert Védrine…

http://www.mbc-club.org/site/activi

Conclusion numéro 1 : la baronne Eva Ameil est membre du Conseil d’administration, et vice-présidente du Comité Exécutif du “Cercle MBC”. Le “Cercle MBC” est un club très huppé qui regroupe certains hommes politiques de l’UMP et certains membres du MEDEF (entre autres).

Basé au Fouquet’s, le “Cercle MBC” a reçu Nicolas Sarkozy, François Fillon, Bernard Kouchner, Christine Lagarde, etc. pour des “causeries” autour d’un cocktail.

Conclusion numéro 2 : la baronne Eva Ameil est l’ex-banquière de Liliane Bettencourt. Elle est l’amie de la soeur de Patrice de Maistre, comme elle l’a elle-même reconnu vendredi 9 juillet. Surtout, la baronne Eva Ameil s’est placée dans le camp de Patrice de Maistre, c’est-à-dire dans le camp de ceux qui nient que les Bettencourt ont corrompu plusieurs personnalités politiques.

Dans le camp d’en face, trois ex-employés des Bettencourt affirment que les Bettencourt ont corrompu plusieurs personnalités politiques. Ces trois ex-employés des Bettencourt sont :
- Claire Thibout, l’ex-comptable des Bettencourt de mai 1995 à novembre 2008 ;
- Chantal Trovel, l’ex-secrétaire de la fin des années 90 à novembre 2007 ; elle disposait d’un bureau au domicile du couple Bettencourt ;
- Pascal Bonnefoy, le maître d’hôtel, auteur des fameux enregistrements pirates qui ont déclenché une cascade de révélations.

Quel camp dit la vérité ?
Quel camp dit des mensonges ?

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By: BA /?p=628#comment-19703 BA Sat, 10 Jul 2010 19:28:54 +0000 http://mx.onvaoo.com/wpintox2007/?p=628#comment-19703 <p>Trois ex-employés des Bettencourt confirment la corruption de personnalités politiques. Ces trois ex-employés des Bettencourt sont :</p> <p>- Claire Thibout, l'ex-comptable des Bettencourt de mai 1995 à novembre 2008 ;</p> <p>- Chantal Trovel, l'ex-secrétaire de la fin des années 90 à novembre 2007 ; elle disposait d'un bureau au domicile du couple Bettencourt ;</p> <p>- Pascal Bonnefoy, le maître d'hôtel, auteur des fameux enregistrements pirates qui ont déclenché une cascade de révélations.</p> <p>Et en face ?</p> <p>Qui trouvons-nous dans le camp d’en face ?</p> <p>- Patrice de Maistre nie tout en bloc.</p> <p>Patrice de Maistre est le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt. Il a accepté la demande d'Eric Woerth d'embaucher son épouse Florence Woerth : Patrice de Maistre a embauché Florence Woerth le 12 novembre 2007 au sein de la petite entreprise qui gérait la fortune de Liliane Bettencourt. Il a été décoré de la Légion d'Honneur par Eric Woerth le 23 janvier 2008.</p> <p>- De même, l’ex-banquière de Liliane Bettencourt nie tout en bloc : Eva A. dément avoir reçu une demande de retrait de 150 000 euros en liquide.</p> <p>Mais l’information la plus importante est la suivante : l’ex-banquière Eva A. est l’amie de la sœur de Patrice de Maistre !</p> <p>Lisez cet article :</p> <p>L'ex-banquière connaissait le gestionnaire.</p> <p>Lors de son audition vendredi soir, l’ancienne banquière de Liliane Bettencourt à la BNP Paribas a reconnu être une amie de la soeur de Patrice de Maistre, en faveur duquel elle a témoigné... Mais a démenti toute influence de cette relation sur ses déclarations, précise le parquet de Nanterre.</p> <p>Contexte : Patrice de Maistre est mis en cause par l’ancienne comptable de la milliardaire, affirmant qu’il lui avait demandé en 2007 d’effectuer un retrait d’argent en vue de remettre 150.000 euros à Eric Woerth, alors trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy.</p> <p>Patrice de Maistre rejette en bloc ces accusations, soutenu par l'ancienne banquière entendue une première fois jeudi 8 juillet.</p> <p>Entendue une seconde fois vendredi soir pour « clarifier » ses relations avec l’entourage de Patrice de Maistre, elle a affirmé que cette proximité n’avait « strictement aucun rapport » avec la teneur de ses déclarations aux enquêteurs, a expliqué le parquet de Nanterre.</p> <p><a href="http://www.liberation.fr/politiques/0101646317-sarkozy-me-soutient-de-maniere-incroyable-se-felicite-woerth" title="http://www.liberation.fr/politiques/0101646317-sarkozy-me-soutient-de-maniere-incroyable-se-felicite-woerth" rel="nofollow">http://www.liberation.fr/politiques...</a></p> Trois ex-employés des Bettencourt confirment la corruption de personnalités politiques. Ces trois ex-employés des Bettencourt sont :

- Claire Thibout, l’ex-comptable des Bettencourt de mai 1995 à novembre 2008 ;

- Chantal Trovel, l’ex-secrétaire de la fin des années 90 à novembre 2007 ; elle disposait d’un bureau au domicile du couple Bettencourt ;

- Pascal Bonnefoy, le maître d’hôtel, auteur des fameux enregistrements pirates qui ont déclenché une cascade de révélations.

Et en face ?

Qui trouvons-nous dans le camp d’en face ?

- Patrice de Maistre nie tout en bloc.

Patrice de Maistre est le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt. Il a accepté la demande d’Eric Woerth d’embaucher son épouse Florence Woerth : Patrice de Maistre a embauché Florence Woerth le 12 novembre 2007 au sein de la petite entreprise qui gérait la fortune de Liliane Bettencourt. Il a été décoré de la Légion d’Honneur par Eric Woerth le 23 janvier 2008.

- De même, l’ex-banquière de Liliane Bettencourt nie tout en bloc : Eva A. dément avoir reçu une demande de retrait de 150 000 euros en liquide.

Mais l’information la plus importante est la suivante : l’ex-banquière Eva A. est l’amie de la sœur de Patrice de Maistre !

Lisez cet article :

L’ex-banquière connaissait le gestionnaire.

Lors de son audition vendredi soir, l’ancienne banquière de Liliane Bettencourt à la BNP Paribas a reconnu être une amie de la soeur de Patrice de Maistre, en faveur duquel elle a témoigné… Mais a démenti toute influence de cette relation sur ses déclarations, précise le parquet de Nanterre.

Contexte : Patrice de Maistre est mis en cause par l’ancienne comptable de la milliardaire, affirmant qu’il lui avait demandé en 2007 d’effectuer un retrait d’argent en vue de remettre 150.000 euros à Eric Woerth, alors trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy.

Patrice de Maistre rejette en bloc ces accusations, soutenu par l’ancienne banquière entendue une première fois jeudi 8 juillet.

Entendue une seconde fois vendredi soir pour « clarifier » ses relations avec l’entourage de Patrice de Maistre, elle a affirmé que cette proximité n’avait « strictement aucun rapport » avec la teneur de ses déclarations aux enquêteurs, a expliqué le parquet de Nanterre.

http://www.liberation.fr/politiques

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By: BA /?p=628#comment-19702 BA Sat, 10 Jul 2010 04:37:06 +0000 http://mx.onvaoo.com/wpintox2007/?p=628#comment-19702 <p>Daniel Schneidermann explique comment Eric Woerth va se faire blanchir : le procureur de Nanterre Philippe Courroye et le chef de l’Inspection Générale des Finances Jean Bassères sont nommés par le pouvoir politique.</p> <p>Leur carrière et leur promotion dépendent du pouvoir politique.</p> <p>En clair : Eric Woerth va se faire blanchir par deux personnages qui dépendent du pouvoir politique.</p> <p>Lisez cet article :</p> <p>Courroye et Bassères, enquêteurs indépendants.</p> <p>Ecoutez bien, dans les jours et les heures qui viennent, les présentateurs qui vous parleront "du rapport de l’Inspection des Finances", censé apprendre lundi au pays soulagé qu’Eric Woerth, non, quelle surprise, n’a pas donné d’instructions écrites, en trois exemplaires, avec copie carbone et exemplaire aux Archives Nationales, demandant de ne pas contrôler le patrimoine de Liliane Bettencourt.</p> <p>Par ailleurs, non, il n’a pas donné non plus d’instruction personnelle de lui rembourser 30 millions, au titre du bouclier fiscal.</p> <p>Peut-être, par la même occasion, découvrira-t-on qu’il n’a pas donné de reçu tamponné pour les enveloppes kraft demi-format, ni envoyé de bristol de remerciement après les dîners.</p> <p>L’affaire aura donc sérieusement du plomb dans l’aile. Comme dit l’excellent Frédéric Lefevbre : "Tout le monde devra se taire, et certains devront s’excuser publiquement".</p> <p>Ecoutez-les bien : à chaque fois qu’ils évoqueront "le rapport de l’Inspection générale des Finances", ils vous tromperont. Ce n’est pas un rapport de l’IGF, qui va être rendu lundi, mais un rapport personnel de son chef, Jean Bassères, très estimable haut fonctionnaire certainement, mais nommé par son ministre, et dont le sort ultérieur (promotion ou placard) dépend de lui, ainsi que l’explique Le Monde dans un excellent article d’une de ses spécialistes économiques.</p> <p>Se faire blanchir par l’administration placée sous ses ordres : si Poutine (au hasard) avait recours à cette grosse ruse, on entend d’ici les ricanements de la presse française.</p> <p>En France, on trouve encore des journalistes pour détailler la perfection du système. Meilleure preuve, selon eux : ce haut fonctionnaire a fait une partie de sa carrière sous des ministres de gauche. Imaginez jusqu’où Jean Bassères pousse le trotzkisme : il a dirigé "pendant quelques jours" le cabinet de Laurent Fabius à Bercy. Le seul fait qu’il ait accepté cette mission, dans ces conditions mirobolantes, démontre d’ailleurs assez sa parfaite indépendance : au moins, il ne craint pas les critiques.</p> <p>Ainsi blanchi par son efficiente administration, le gouvernement peut aussi compter sur le parquet placé sous ses ordres. Les mêmes, qui parlent de l’enquête de l’IGF, évoquent en général "l’enquête judiciaire" qui se mène à ciel ouvert depuis quelques jours. Il n’y a pas d’enquête judiciaire pour l’instant. Il y a une enquête souverainement dirigée par le procureur Courroye. Avec zèle et efficience, il est vrai.</p> <p>Toujours hier, on apprenait que la nouvelle audition, plus favorable à Sarkozy, de Claire Thibout, s’était déroulée selon son avocat "jusqu’après minuit", par des policiers dépêchés toutes affaires cessantes dans sa maison du Gard. Au moins, dans la tourmente, l’Etat fonctionne.</p> <p>Daniel Schneidermann.</p> <p><a href="http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#8617" title="http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#8617" rel="nofollow">http://www.arretsurimages.net/vite-...</a></p> Daniel Schneidermann explique comment Eric Woerth va se faire blanchir : le procureur de Nanterre Philippe Courroye et le chef de l’Inspection Générale des Finances Jean Bassères sont nommés par le pouvoir politique.

Leur carrière et leur promotion dépendent du pouvoir politique.

En clair : Eric Woerth va se faire blanchir par deux personnages qui dépendent du pouvoir politique.

Lisez cet article :

Courroye et Bassères, enquêteurs indépendants.

Ecoutez bien, dans les jours et les heures qui viennent, les présentateurs qui vous parleront “du rapport de l’Inspection des Finances”, censé apprendre lundi au pays soulagé qu’Eric Woerth, non, quelle surprise, n’a pas donné d’instructions écrites, en trois exemplaires, avec copie carbone et exemplaire aux Archives Nationales, demandant de ne pas contrôler le patrimoine de Liliane Bettencourt.

Par ailleurs, non, il n’a pas donné non plus d’instruction personnelle de lui rembourser 30 millions, au titre du bouclier fiscal.

Peut-être, par la même occasion, découvrira-t-on qu’il n’a pas donné de reçu tamponné pour les enveloppes kraft demi-format, ni envoyé de bristol de remerciement après les dîners.

L’affaire aura donc sérieusement du plomb dans l’aile. Comme dit l’excellent Frédéric Lefevbre : “Tout le monde devra se taire, et certains devront s’excuser publiquement”.

Ecoutez-les bien : à chaque fois qu’ils évoqueront “le rapport de l’Inspection générale des Finances”, ils vous tromperont. Ce n’est pas un rapport de l’IGF, qui va être rendu lundi, mais un rapport personnel de son chef, Jean Bassères, très estimable haut fonctionnaire certainement, mais nommé par son ministre, et dont le sort ultérieur (promotion ou placard) dépend de lui, ainsi que l’explique Le Monde dans un excellent article d’une de ses spécialistes économiques.

Se faire blanchir par l’administration placée sous ses ordres : si Poutine (au hasard) avait recours à cette grosse ruse, on entend d’ici les ricanements de la presse française.

En France, on trouve encore des journalistes pour détailler la perfection du système. Meilleure preuve, selon eux : ce haut fonctionnaire a fait une partie de sa carrière sous des ministres de gauche. Imaginez jusqu’où Jean Bassères pousse le trotzkisme : il a dirigé “pendant quelques jours” le cabinet de Laurent Fabius à Bercy. Le seul fait qu’il ait accepté cette mission, dans ces conditions mirobolantes, démontre d’ailleurs assez sa parfaite indépendance : au moins, il ne craint pas les critiques.

Ainsi blanchi par son efficiente administration, le gouvernement peut aussi compter sur le parquet placé sous ses ordres. Les mêmes, qui parlent de l’enquête de l’IGF, évoquent en général “l’enquête judiciaire” qui se mène à ciel ouvert depuis quelques jours. Il n’y a pas d’enquête judiciaire pour l’instant. Il y a une enquête souverainement dirigée par le procureur Courroye. Avec zèle et efficience, il est vrai.

Toujours hier, on apprenait que la nouvelle audition, plus favorable à Sarkozy, de Claire Thibout, s’était déroulée selon son avocat “jusqu’après minuit”, par des policiers dépêchés toutes affaires cessantes dans sa maison du Gard. Au moins, dans la tourmente, l’Etat fonctionne.

Daniel Schneidermann.

http://www.arretsurimages.net/vite-

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By: BA /?p=628#comment-19701 BA Fri, 09 Jul 2010 13:23:15 +0000 http://mx.onvaoo.com/wpintox2007/?p=628#comment-19701 <p>L'ancienne secrétaire d'André Bettencourt confirme les dires de l'ex-comptable.</p> <p>Chantal Trovel parle elle-aussi d'argent versé à des politiques.</p> <p>Chantal Trovel, ancienne secrétaire particulière d’André Bettencourt, "a confirmé", selon son avocat, les affirmations de Claire Thibout sur l’argent versé à des politiques. Chantal Trovel, qui a travaillé pour André Bettencourt de la fin des années 90 jusqu’à son décès en novembre 2007, a été à son tour entendue, hier, par la Brigade Financière. Elle disposait d’un bureau au domicile du couple Bettencourt.</p> <p>Si, comme la comptable, elle n’a jamais assisté à la remise d’une enveloppe, explique son conseil Antoine Gillot, elle a assuré aux policiers qu’elle savait que "Monsieur" donnait de l’agent à un certain nombre de personnalités. Selon elle, tout le personnel était "au courant".</p> <p>C’est aussi ce qu’affirme le maître d’hôtel, Pascal Bonnefoy, auteur des enregistrements pirates.</p> <p><a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20100709.OBS6885/info-obs-l-ancienne-secretaire-d-andre-bettencourt-confirme-les-dires-de-l-ex-comptable.html" title="http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20100709.OBS6885/info-obs-l-ancienne-secretaire-d-andre-bettencourt-confirme-les-dires-de-l-ex-comptable.html" rel="nofollow">http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...</a></p> L’ancienne secrétaire d’André Bettencourt confirme les dires de l’ex-comptable.

Chantal Trovel parle elle-aussi d’argent versé à des politiques.

Chantal Trovel, ancienne secrétaire particulière d’André Bettencourt, “a confirmé”, selon son avocat, les affirmations de Claire Thibout sur l’argent versé à des politiques. Chantal Trovel, qui a travaillé pour André Bettencourt de la fin des années 90 jusqu’à son décès en novembre 2007, a été à son tour entendue, hier, par la Brigade Financière. Elle disposait d’un bureau au domicile du couple Bettencourt.

Si, comme la comptable, elle n’a jamais assisté à la remise d’une enveloppe, explique son conseil Antoine Gillot, elle a assuré aux policiers qu’elle savait que “Monsieur” donnait de l’agent à un certain nombre de personnalités. Selon elle, tout le personnel était “au courant”.

C’est aussi ce qu’affirme le maître d’hôtel, Pascal Bonnefoy, auteur des enregistrements pirates.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actu

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By: BA /?p=628#comment-19700 BA Fri, 09 Jul 2010 11:16:18 +0000 http://mx.onvaoo.com/wpintox2007/?p=628#comment-19700 <p>Woerth : le rapport déjà contesté.</p> <p>François Baroin veut "obtenir de l'inspection générale des finances (IGF) la preuve de l'absence d'intervention de son prédécesseur, Eric Woerth, dans le dossier fiscal de la milliardaire Liliane Bettencourt" constate Le Monde, mais la procédure choisie n'est pas habituelle.</p> <p>"Le rapport n'a pas été commandé à l'IGF, comme il est d'usage, mais à son chef, Jean Bassères. L'IGF n'a pas travaillé selon ses méthodes habituelles, collectives, contradictoires et inquisitoriales. Ce ne sera pas un rapport de l'IGF, mais de son patron. Il a été confié directement par le ministre au haut fonctionnaire qu'il a nommé ", souligne un ancien chef de l'IGF.</p> <p>"Le délai très court imparti à M. Bassères pose aussi question."</p> <p>"Ce ne sont pas de bonnes méthodes, relève un autre expert de l'IGF. Comment huit jours peuvent-ils suffire pour voir ce qu'a fait l'administration générale, aller au fond du dossier transmis par le procureur de Nanterre en janvier 2009, sur de possibles fraudes fiscales liées à l'enquête pour "abus de faiblesse" visant le photographe François-Marie Banier ?"</p> <p>"Jamais par le passé, rappelle cette source, un rapport de l'IGF n'a mis en cause un ministre ou un gouvernement. On ne peut demander l'impossible à ses membres, ils ne bénéficient pas des garanties de neutralité ou d'inamovibilité des magistrats de la Cour des comptes ou du Conseil d'Etat."</p> <p>Gilles Klein.</p> <p><a href="http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=8619" title="http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=8619" rel="nofollow">http://www.arretsurimages.net/vite....</a></p> Woerth : le rapport déjà contesté.

François Baroin veut “obtenir de l’inspection générale des finances (IGF) la preuve de l’absence d’intervention de son prédécesseur, Eric Woerth, dans le dossier fiscal de la milliardaire Liliane Bettencourt” constate Le Monde, mais la procédure choisie n’est pas habituelle.

“Le rapport n’a pas été commandé à l’IGF, comme il est d’usage, mais à son chef, Jean Bassères. L’IGF n’a pas travaillé selon ses méthodes habituelles, collectives, contradictoires et inquisitoriales. Ce ne sera pas un rapport de l’IGF, mais de son patron. Il a été confié directement par le ministre au haut fonctionnaire qu’il a nommé “, souligne un ancien chef de l’IGF.

“Le délai très court imparti à M. Bassères pose aussi question.”

“Ce ne sont pas de bonnes méthodes, relève un autre expert de l’IGF. Comment huit jours peuvent-ils suffire pour voir ce qu’a fait l’administration générale, aller au fond du dossier transmis par le procureur de Nanterre en janvier 2009, sur de possibles fraudes fiscales liées à l’enquête pour “abus de faiblesse” visant le photographe François-Marie Banier ?”

“Jamais par le passé, rappelle cette source, un rapport de l’IGF n’a mis en cause un ministre ou un gouvernement. On ne peut demander l’impossible à ses membres, ils ne bénéficient pas des garanties de neutralité ou d’inamovibilité des magistrats de la Cour des comptes ou du Conseil d’Etat.”

Gilles Klein.

http://www.arretsurimages.net/vite….

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By: BA /?p=628#comment-19699 BA Fri, 09 Jul 2010 09:37:16 +0000 http://mx.onvaoo.com/wpintox2007/?p=628#comment-19699 <p>Dans son édition à paraître samedi 9 juillet, Marianne publie en exclusivité les fameux « carnets Bettencourt », ces cahiers de caisse sur lesquels Claire T., l'ex-comptable de la richissime héritière du géant des cosmétiques L'Oréal, notait scrupuleusement chaque retrait d'argent liquide (environ « 50.000 euros par semaine ») en précisant à qui cet argent était destiné. Un carnet de bord qu'elle a tenu au jour le jour, avec une incroyable minutie, de la date de son embauche en mai 1995 jusqu'à celle de son licenciement en novembre 2008.</p> <p>Marianne s’est en effet procuré l'un de ces cahiers, le plus instructif sans doute, celui de l'année 2007. Et plus précisément les pages qui concernent les mois de janvier à avril, c'est-à-dire les quatre mois qui précédèrent l'élection présidentielle et la victoire de Nicolas Sarkozy.</p> <p>Ces carnets de caisse, qui sont depuis mercredi dernier entre les mains des policiers de la Brigade financière et de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), comportent, mois par mois, de façon manuscrite, la date de chacune des opérations réalisées en liquide, la désignation de l’opération et, bien sûr, les recettes (l’argent liquide tiré à la banque) et les dépenses. Avec, à la fin de chaque mois, une balance des opérations.</p> <p>Première constatation : Claire T. a dit vrai aux enquêteurs. A la date du 26 mars 2007, elle a bien noté, dans la colonne « recettes », un retrait d'argent liquide de 50.000 euros, désigné « BNP ». La BRDP a d'ailleurs retrouvé, à l'agence BNP-Paribas de l'avenue de La Grande-Armée à Neuilly, la trace de ce retrait d'argent, avec la certitude qu'une telle somme était retirée à cette agence au moins deux fois par mois.</p> <p>Deuxième constatation, plus frappante : ces retraits en liquide étaient non seulement fréquents, mais très élevés : 45.000 euros le 9 janvier 2007, 50.000 euros le 14 janvier, 50.000 euros le 25 janvier, 50.000 euros le 2 février, 50.000 euros le 12 février, 45.000 euros le 20 février, 50.000 euros le 26 mars, 48.000 euros le 2 avril…</p> <p>Au total sur quatre mois, de janvier à avril 2007, pas moins de 388.000 euros sortis en liquide !</p> <pre></pre> <p>Question : Tracfin, la cellule de renseignements financiers qui dépend du ministère des finances et lutte contre les mouvements suspects de capitaux, a-t-elle ou non été alertée par la ou les banque(s) concernée(s) ? Et si oui, Tracfin en a-t-elle informé Bercy ?</p> <p>Ce qui est sûr, c'est que durant les treize années passées au service de Mme Liliane Bettencourt, Claire T. assure que sa patronne n'a jamais été inquiétée de près ou de loin par le ministère des finances ou celui du Budget. Mieux, pendant treize ans, Mme Bettencourt n'a jamais été contrôlée par le fisc ! Ce qui, au passage, contredit les propos d'Eric Woerth, ex-ministre du Budget, et de Philippe Parini, directeur général des finances publiques.</p> <p>Laurent Neumann.</p> <p><a href="http://www.marianne2.fr/Exclusif-les-carnets-Bettencourt-enfin-reveles-dans-Marianne_a194964.html?com" title="http://www.marianne2.fr/Exclusif-les-carnets-Bettencourt-enfin-reveles-dans-Marianne_a194964.html?com" rel="nofollow">http://www.marianne2.fr/Exclusif-le...</a></p> Dans son édition à paraître samedi 9 juillet, Marianne publie en exclusivité les fameux « carnets Bettencourt », ces cahiers de caisse sur lesquels Claire T., l’ex-comptable de la richissime héritière du géant des cosmétiques L’Oréal, notait scrupuleusement chaque retrait d’argent liquide (environ « 50.000 euros par semaine ») en précisant à qui cet argent était destiné. Un carnet de bord qu’elle a tenu au jour le jour, avec une incroyable minutie, de la date de son embauche en mai 1995 jusqu’à celle de son licenciement en novembre 2008.

Marianne s’est en effet procuré l’un de ces cahiers, le plus instructif sans doute, celui de l’année 2007. Et plus précisément les pages qui concernent les mois de janvier à avril, c’est-à-dire les quatre mois qui précédèrent l’élection présidentielle et la victoire de Nicolas Sarkozy.

Ces carnets de caisse, qui sont depuis mercredi dernier entre les mains des policiers de la Brigade financière et de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), comportent, mois par mois, de façon manuscrite, la date de chacune des opérations réalisées en liquide, la désignation de l’opération et, bien sûr, les recettes (l’argent liquide tiré à la banque) et les dépenses. Avec, à la fin de chaque mois, une balance des opérations.

Première constatation : Claire T. a dit vrai aux enquêteurs. A la date du 26 mars 2007, elle a bien noté, dans la colonne « recettes », un retrait d’argent liquide de 50.000 euros, désigné « BNP ». La BRDP a d’ailleurs retrouvé, à l’agence BNP-Paribas de l’avenue de La Grande-Armée à Neuilly, la trace de ce retrait d’argent, avec la certitude qu’une telle somme était retirée à cette agence au moins deux fois par mois.

Deuxième constatation, plus frappante : ces retraits en liquide étaient non seulement fréquents, mais très élevés : 45.000 euros le 9 janvier 2007, 50.000 euros le 14 janvier, 50.000 euros le 25 janvier, 50.000 euros le 2 février, 50.000 euros le 12 février, 45.000 euros le 20 février, 50.000 euros le 26 mars, 48.000 euros le 2 avril…

Au total sur quatre mois, de janvier à avril 2007, pas moins de 388.000 euros sortis en liquide !


Question : Tracfin, la cellule de renseignements financiers qui dépend du ministère des finances et lutte contre les mouvements suspects de capitaux, a-t-elle ou non été alertée par la ou les banque(s) concernée(s) ? Et si oui, Tracfin en a-t-elle informé Bercy ?

Ce qui est sûr, c’est que durant les treize années passées au service de Mme Liliane Bettencourt, Claire T. assure que sa patronne n’a jamais été inquiétée de près ou de loin par le ministère des finances ou celui du Budget. Mieux, pendant treize ans, Mme Bettencourt n’a jamais été contrôlée par le fisc ! Ce qui, au passage, contredit les propos d’Eric Woerth, ex-ministre du Budget, et de Philippe Parini, directeur général des finances publiques.

Laurent Neumann.

http://www.marianne2.fr/Exclusif-le

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By: BA /?p=628#comment-19698 BA Thu, 08 Jul 2010 18:57:53 +0000 http://mx.onvaoo.com/wpintox2007/?p=628#comment-19698 <p>Florence Woerth, l'épouse du ministre du Travail éclaboussé par l'affaire Bettencourt, a demandé au parquet de Nanterre à être entendue dans les meilleurs délais, a annoncé jeudi son avocat.</p> <p>Elle a écrit au procureur de Nanterre, Philippe Courroye, "afin de lui décrire les conditions de son embauche et les fonctions qu'elle a exercées", a dit Maître Antoine Beauquier dans un communiqué.</p> <p><a href="http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE6670OB20100708" title="http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE6670OB20100708" rel="nofollow">http://fr.reuters.com/article/topNe...</a></p> <p>Pourquoi Florence Woerth a-t-elle écrit au procureur de Nanterre Philippe Courroye ?</p> <p>Parce que Philippe Courroye est un ami : lui-aussi fait partie du clan Sarkozy.</p> <p>Lisez ces enregistrements dévastateurs : ce sont deux dialogues entre Liliane Bettencourt (L.B.), Patrice de Maistre son gestionnaire de fortune (P. de M.), et Fabrice Goguel son avocat (F.G.) :</p> <p>12 juin 2009.</p> <p>– P. de M. : Bonjour, Madame. – F.G. : Bonjour, comment allez-vous ? – L.B. : Bien. Ça fait longtemps que je ne vous ai pas vu ! – F.G. : Une semaine. Je suis ravi que vous trouviez le temps long quand vous ne me voyez pas, mais…– L.B. : Alors, où en sommes-nous ? – F.G. : Je sors du bureau du procureur de la République. Je suis allé discuter avec M. Courroye, le procureur, du dossier. J’ai voulu lui expliquer pourquoi vous refusiez qu’il y ait une nouvelle expertise <a href="médicale" title="médicale" rel="nofollow">médicale</a>. – L.B. : Est-ce qu’il a compris, d’abord ? – F.G. : Je pense qu’il a compris, mais ça l’ennuie. En réalité, il voudrait faire juger l’affaire par l’expert. Pour lui, en fait, l’expertise est une façon de ne pas avoir de décision à prendre lui-même. Donc, il est déçu que vous n’acceptiez pas l’expertise. Mais je lui ai expliqué que vous aviez le sentiment que c’était votre fille qui poussait toute cette procédure. – L.B. : Il faut lui dire que je suis expertisée tout le temps ! (De Maistre rit.) – F.G. : C’est un peu ce que je lui ai dit. (Elle rit.) Je lui ai dit qu’il y avait une question de dignité de votre part, et que refuser de se contenter des expertises que vous avez déjà faites, ce serait sous-entendre qu’elles auraient pu être manipulées, qu’elles ne correspondraient pas à la vérité, et que vous trouvez que ce serait contraire à votre dignité. – L.B. : (S’adressant à de Maistre.) Vous êtes d’accord ? – P. de M. : Cent pour cent. – F.G. : La conclusion de cet entretien, c’est qu’il va réfléchir maintenant au dossier. Et il ne m’a absolument pas dit s’il allait arrêter l’affaire ou s’il allait saisir le tribunal. <a href="…" title="…" rel="nofollow">…</a> Il n’y aura en tout cas pas de juge d’instruction. – P. de M. : Moi, j’ai été appelé par l’Elysée pendant que Maître Goguel était chez le procureur, et donc j’y vais cet après-midi. Je ne sais pas ce qu’il va me dire. Mais, enfin, tout le monde suit ce cas. – L.B. : Qui va me voir ? – P. de M. : Non, moi, je vais à l’Elysée cet après-midi puisque le conseiller de Sarkozy m’a appelé ce matin – je ne lui avais rien demandé – pour me dire : « Je sais que Maître Goguel est chez le procureur et je veux vous voir. » <a href="…" title="…" rel="nofollow">…</a> Donc peut-être que cet après-midi, j’aurai quelque chose de nouveau. – L.B. : C’est quand même plutôt bon signe, non ? – P. de M. : Oui, il suit l’affaire…– L.B. : Et s’il s’en lavait les mains ? – P. de M. : Il suit l’affaire. Mais ils font ce qu’ils peuvent. C’est Courroye qui est le nœud du truc. C’est pas Sarkozy, c’est Courroye. – L.B. : Il est gêné aux entournures. – F.G. : Courroye aussi est très gêné. Il a très peur de devoir prendre une décision. Il pense qu’il y a des risques. C’est pour ça qu’il aurait préféré l’expertise, qui lui aurait évité le risque. – P. de M. : En tout cas, Maître Goguel et moi, on est tout à fait derrière vous pour dire que les expertises, ça suffit. Vous en avez eu assez. Et il ne peut pas vous l’imposer. – F.G. : D’autant plus que – il me l’a dit ce matin – l’expertise qu’il voulait aurait été quelque chose de très long et de très approfondi, donc de très désagréable pour vous. Il voulait faire beaucoup de recherches…</p> <p>21 juillet 2009.</p> <p>– L.B. : Vous êtes content ? – P. de M. : Je suis très content. Pour vous. – L.B. : Pourquoi ? – P. de M. : Euh, il faut vraiment que ça ne parte pas vers François-Marie <a href="Banier" title="Banier" rel="nofollow">Banier</a> ce que je vais vous dire. J’ai eu l’Elysée et l’Elysée m’a dit que…– L.B. : Qui ? – P. de M. : Le palais de l’Elysée. Le conseiller de Nicolas Sarkozy. Il m’a appelé, il y a… – L.B. : Sarkozy ? – P. de M. : Non, son conseiller juridique, à l’Elysée, que je vois régulièrement pour vous. Et il m’a dit que le procureur Courroye allait annoncer le 3 septembre, normalement, que la demande de votre fille était irrecevable. Donc classer l’affaire. Donc, voilà. Mais il ne faut le dire à personne, cette fois-ci. Il faut laisser les avocats travailler. Voilà.</p> <p><a href="http://www.lepoint.fr/societe/document-affaire-bettencourt-les-enregistrements-secrets-05-07-2010-1211175_23.php" title="http://www.lepoint.fr/societe/document-affaire-bettencourt-les-enregistrements-secrets-05-07-2010-1211175_23.php" rel="nofollow">http://www.lepoint.fr/societe/docum...</a></p> Florence Woerth, l’épouse du ministre du Travail éclaboussé par l’affaire Bettencourt, a demandé au parquet de Nanterre à être entendue dans les meilleurs délais, a annoncé jeudi son avocat.

Elle a écrit au procureur de Nanterre, Philippe Courroye, “afin de lui décrire les conditions de son embauche et les fonctions qu’elle a exercées”, a dit Maître Antoine Beauquier dans un communiqué.

http://fr.reuters.com/article/topNe

Pourquoi Florence Woerth a-t-elle écrit au procureur de Nanterre Philippe Courroye ?

Parce que Philippe Courroye est un ami : lui-aussi fait partie du clan Sarkozy.

Lisez ces enregistrements dévastateurs : ce sont deux dialogues entre Liliane Bettencourt (L.B.), Patrice de Maistre son gestionnaire de fortune (P. de M.), et Fabrice Goguel son avocat (F.G.) :

12 juin 2009.

– P. de M. : Bonjour, Madame. – F.G. : Bonjour, comment allez-vous ? – L.B. : Bien. Ça fait longtemps que je ne vous ai pas vu ! – F.G. : Une semaine. Je suis ravi que vous trouviez le temps long quand vous ne me voyez pas, mais…– L.B. : Alors, où en sommes-nous ? – F.G. : Je sors du bureau du procureur de la République. Je suis allé discuter avec M. Courroye, le procureur, du dossier. J’ai voulu lui expliquer pourquoi vous refusiez qu’il y ait une nouvelle expertise médicale. – L.B. : Est-ce qu’il a compris, d’abord ? – F.G. : Je pense qu’il a compris, mais ça l’ennuie. En réalité, il voudrait faire juger l’affaire par l’expert. Pour lui, en fait, l’expertise est une façon de ne pas avoir de décision à prendre lui-même. Donc, il est déçu que vous n’acceptiez pas l’expertise. Mais je lui ai expliqué que vous aviez le sentiment que c’était votre fille qui poussait toute cette procédure. – L.B. : Il faut lui dire que je suis expertisée tout le temps ! (De Maistre rit.) – F.G. : C’est un peu ce que je lui ai dit. (Elle rit.) Je lui ai dit qu’il y avait une question de dignité de votre part, et que refuser de se contenter des expertises que vous avez déjà faites, ce serait sous-entendre qu’elles auraient pu être manipulées, qu’elles ne correspondraient pas à la vérité, et que vous trouvez que ce serait contraire à votre dignité. – L.B. : (S’adressant à de Maistre.) Vous êtes d’accord ? – P. de M. : Cent pour cent. – F.G. : La conclusion de cet entretien, c’est qu’il va réfléchir maintenant au dossier. Et il ne m’a absolument pas dit s’il allait arrêter l’affaire ou s’il allait saisir le tribunal. Il n’y aura en tout cas pas de juge d’instruction. – P. de M. : Moi, j’ai été appelé par l’Elysée pendant que Maître Goguel était chez le procureur, et donc j’y vais cet après-midi. Je ne sais pas ce qu’il va me dire. Mais, enfin, tout le monde suit ce cas. – L.B. : Qui va me voir ? – P. de M. : Non, moi, je vais à l’Elysée cet après-midi puisque le conseiller de Sarkozy m’a appelé ce matin – je ne lui avais rien demandé – pour me dire : « Je sais que Maître Goguel est chez le procureur et je veux vous voir. » Donc peut-être que cet après-midi, j’aurai quelque chose de nouveau. – L.B. : C’est quand même plutôt bon signe, non ? – P. de M. : Oui, il suit l’affaire…– L.B. : Et s’il s’en lavait les mains ? – P. de M. : Il suit l’affaire. Mais ils font ce qu’ils peuvent. C’est Courroye qui est le nœud du truc. C’est pas Sarkozy, c’est Courroye. – L.B. : Il est gêné aux entournures. – F.G. : Courroye aussi est très gêné. Il a très peur de devoir prendre une décision. Il pense qu’il y a des risques. C’est pour ça qu’il aurait préféré l’expertise, qui lui aurait évité le risque. – P. de M. : En tout cas, Maître Goguel et moi, on est tout à fait derrière vous pour dire que les expertises, ça suffit. Vous en avez eu assez. Et il ne peut pas vous l’imposer. – F.G. : D’autant plus que – il me l’a dit ce matin – l’expertise qu’il voulait aurait été quelque chose de très long et de très approfondi, donc de très désagréable pour vous. Il voulait faire beaucoup de recherches…

21 juillet 2009.

– L.B. : Vous êtes content ? – P. de M. : Je suis très content. Pour vous. – L.B. : Pourquoi ? – P. de M. : Euh, il faut vraiment que ça ne parte pas vers François-Marie Banier ce que je vais vous dire. J’ai eu l’Elysée et l’Elysée m’a dit que…– L.B. : Qui ? – P. de M. : Le palais de l’Elysée. Le conseiller de Nicolas Sarkozy. Il m’a appelé, il y a… – L.B. : Sarkozy ? – P. de M. : Non, son conseiller juridique, à l’Elysée, que je vois régulièrement pour vous. Et il m’a dit que le procureur Courroye allait annoncer le 3 septembre, normalement, que la demande de votre fille était irrecevable. Donc classer l’affaire. Donc, voilà. Mais il ne faut le dire à personne, cette fois-ci. Il faut laisser les avocats travailler. Voilà.

http://www.lepoint.fr/societe/docum

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