Le gouvernement de la gauche molle envisage de faire en sorte que les enfants apprennent l’esprit d’entreprise, d’entreprendre à l’école. Bien sûr en plus du reste, lire, écrire etc..

hollande_SFO

Je le dit tout de suite : je suis pour. J’attend les réponses sur le genre on va vendre les enfants au MEDEF, c’est ultraaaaaaaa-libéral ou je ne sais quoi encore.  Ca ne doit pas se faire à la maternelle, où les enfants ont d’autres besoins bien plus urgents.

On a échangé dans twitter avec des gens intelligents .

Il ne s’agit pas de faire un cours magistral et de transformer les enfants en adeptes de Tatcher. Tout comme apprendre ce qu’est un code informatique, un logiciel, est utile pour comprendre le monde tel qu’il est désormais. Ce n’est pas répondre à un lobby comme me l’a dit un twittos. Est ce que faire des cours de théâtre c’est répondre au lobby des artistes ? Je ne pense pas.

Ensuite jusqu’a preuve du contraire, ce sont les entreprises qui créent le plus d’emplois. Et sachez le le MEDEF ce n’est pas LES entreprises, il est peut être temps de cesser la pensée binaire, et de se dire qu’on a besoin de travailler pour gagner sa vie, je sais que certains font des plans sur des modèles avec dons et absence de monnaie. Mais qu’ils restent chez eux, merci.

Donc le salarié qui se lève le matin ou l’après midi (horaires décalés) pour aller travailler, il peut avoir un jour une idée et se dire que son patron n’est peut être pas forcément le plus à même de la faire prospérer. Y’a déjà un gros mot là : prospérer. Remplacer salarié, par étudiant qui sort de l’école ou est encore à l’école. Quelle différence ? Aucune, ils sont devenus curieux et veulent entreprendre, et ne veulent pas forcément faire ça pour un andouille de patron qui n’a pour seul mérite que d’être le fils de son père. et donc d’hériter du capital sans la cervelle paternelle. J’en connais, vous en connaissez sans doute.

Ce salarié ou cet étudiant là  ne sont pas là forcément des adeptes de Tatcher. Et ne savent pas que de l’idée au projet et à l’entreprise, il y ‘a du chemin, de l’énergie à dépenser, des joies, des déceptions.

On a donc besoin que l’école forme des jeunes au monde tel qu’il est, pour le comprendre (et éventuellement, mais ça c’est de leur choix le changer). Ca n’en fera pas de la chair à canon pour le MEDEF. Ces jeunes là doivent apprendre à ne pas être de simples perroquets, et donc apprendre à penser par eux-même et donc à créer, à innover. Ca peut être du théâtre comme une startup ou de l’artisanat, ou de l’industrie, de l’agriculture, ou des services.  Tout ça est complémentaire et non exclusif: on doit les rendre autonome et créatifs, et leur apprendre à travailler en équipe, en groupe. Que ça donne un entrepreneur, un artiste ou un fainéant on s’en fout : ils doivent être épanouis, et avoir l’esprit d’initiative qui ne veut pas dire forcément entreprendre. Ils doivent être curieux des choses on ne doit donc plus mépriser les sciences et technologies. On a besoin d’entrepreneurs doués en maths, sciences et technologies pour penser les trucs de demain, ou d’après demain. Et si je dis ça, ça n’oblitère pas le besoin de chercheurs dans les mêmes domaines, au contraire même et ça ne veut pas dire que tout est “numérique” et se lance en 6 mois.

On doit donc apprendre aux jeunes ce qu’est une entreprise et donc la responsabilité du créateur, ou de l’entrepreneur vis à vis de ses salariés et clients. On doit donc leur apprendre que “free market” est une vue de l’esprit, par ce qu’il existe entre autre un code civil et un code pénal, ou un code du travail. On pourra aussi leur apprendre que la “concurrence libre et non faussée” est elle aussi une vue de l’esprit dans un monde de (c) et autres ™. Est ce que ça en ferait des adeptes de Tatcher, Ricardo et autres ?  je ne sais pas.  Je doute,  et le doute c’est humain.

Si c’est fait correctement, cela peut faire naître ,entre autre,  une génération d’entrepreneurs plus aptes à faire confiance aux autres et cela est essentiel.

Après il faudra s’attaquer au contenu de certaines formations dans les écoles de commerce, mais là on parle d’adultes en formation.