Une bande de jeunes identitaires, manifestement bien au fait du fonctionnement des chaines d’infos … ont donc fait le buzz et ont occupé quelques heures le toit d’une mosquée en construction pour se plaindre d’une invasion qu’ils voient dans leur (jeune) tête.

il parait que la tour fait 32m

Il y a un point commun entre le salafiste abruti que vous voyez dans les médias  et l’identitaire trépané : Ils sont resté scotchés à la meme epoque , le 8e siècle. Chacun d’un coté du délire passéiste. Ces andouilles identitaires voient un péril, alors qu’en fait la solution au péril ultra-minoritaire viendra des croyants eux même..  Jugez-en par un fait pas du tout anodin.

Dans la Drome, à Crest des musulmans ont été outrés par le comportement et le message haineux de l’Imam local. Ils lui ont donc mis un coup de pied au cul, et l’ont expulsé de leur mosquée.

Regardons de près, un peu le propos de l’un d’eux :

 “Ce type, ce n’est même pas un imam” (…)  “Il nous interdisait de parler français pendant la prière. Il ne voulait plus qu’on vienne en jeans. L’islam, ce n’est pas ça ! On a essayé de discuter plusieurs fois, il ne veut rien entendre”.

Voilà qui est à la portée d’un jeune imbécile perdu sur un toit, pour ne pas dire perché. Des croyants, que des ânes voient obligatoirement (par amalgame) comme une menace crypto-fasciste … ont mis un extremiste dehors. Et sur quels critères? son refus de la langue française, wahouu, le truc qui fait cette fameuse identité à la con… Et ce qui a énervé les croyants c’est aussi son refus de les voir s’habiller comme tout le monde: des jeans… ou de discuter, d’échanger, de dialoguer.

N’oublions jamais que l’intégriste religieux s’attaque en premier à ses coreligionnaires.

Voilà une belle leçon de choses. Tout comme le message clair et simple que délivre cette maman, celle de la première victime du terroriste Merah: Latifa Ibn-Ziaten, elle explique qu’il faut apporter la lumière aux jeunes déracinés qui ne savent plus trop où ils habitent..  le problème est là, certains n’ont plus la lumière à tout les étages, et ce n’est pas forcément en grimpant sur les toits qu’ils la retrouveront…

Et je rajoute une simple question : si le problème de tous ces jeunes déracinés était tout simplement qu’ils n’écoutent pas assez leur mère ?  Et si la solution aux problèmes ne venait pas un jour de ces mères qui voient leur enfants déconner ?