En cette époque de nouvelle crise financière qui s’ajoute à la crise systémique que nient les plus acharnés, et où les libéraux voient leur rêve à portée de main: Mettre les états en faute, pour vendre leur délire libertariens. En ce sens ce qui se passe aux USA est édifiant.. J’y reviendrai plus tard.

Voilà ce qu’on apprend sur un site de financier.

Avec 32,2 milliards de dollars de profit générés depuis la création du fonds Paulson & co en 1994, John Paulson est en passe de devenir le gérant de hedge fund le plus prolifique de l’histoire. Il n’est plus qu’à quelques encablures de Georges Soros et de son Quantum Endowment Fund qui a rapporté 35 milliards de dollars. Et surtout, la rapidité avec laquelle il a amassé tant de bénéfices est impressionnante. En à peine 16 ans, il fait quasiment aussi bien que Georges Soros en 37 ans !

Ordures ! Voilà le mot qui m’est venu à l’esprit. Tant l’obscénité de tels chiffres frappe. Ils sont la mesure de ce qu’est la finance déconnectée de l’économie réelle. Voilà ce que j’écrivais il y a quelques mois, les chiffres sont toujours d’actualité.

Vous allez le voir, voici quelques chiffres font peur et justifient qu’on mette un coup de pelle sur toutes ces saloperies. Il faut lire un blog peu connu ici, Naked Capitalism, pour avoir ce genre d’informations. Vous vous souvenez des produits dérivés, ces délires de matheux cinglés qui créent des produits d’assurance sur des risques de prise de risque payés par des tiers..

Ces saloperies là de derivatives ou produits complexes dans le langage des banksters, pèsent 600 trillions de US $ selon  le NY.Times. On estime que la valeur des actions  de tout les marchés est de 82,2 trillions de US $ . Le CIA Factbook estime que la valeur globale de l’économie réelle mondiale est de 58 trillions de US $. Et bien sûr certains se demandent si cette grosse bulle ne va pas générer une nouvelle crise… Par ce qu’elle enfle, et bien sûr en contradiction avec les décisions (sic) du G20 de 2009.

Donc les dérivés, qui sont selon nos financiers, des assurances sur le risque (on ne sait jamais faut gagner à tous les coup) , pèsent 600 / ( 58 +82) , soient 5 fois le poids de l’économie réelle et des actions (sic) existante. Revenons un peu dans le domaine réel, si vous le voulez bien. Imaginez que votre appartement soit assuré, et que cette assurance soit cotée en bourse. Idem pour votre assurance. Et que ces assureurs procèdent à la titrisation de ces assurances, et propose des assurances sur ces titres sur le marché financier. Tout ça achetable par n’importe qui. Ce n’importe qui aura tout intérêt à spéculer sur vos malheurs pour que la valeur de son titre augmente. Voilà donc ce qui se passe. Rajoutez à ça la spéculation à découvert (sans mise de fond) et vous comprendrez comment certains fonds spéculatifs et #banksters gagnent de l’argent quand le monde va mal. Tout en agissant pour que ça aille mal.

Si vous voulez suivre l’actualité de ces cochonneries, je vous ai trouvé une bonne source d’information par un adepte de la finance.

La dette US a été notée AA-. Mais savez vous qu’aux USA, la dette doit être augmentée de 18% , en effet .. et ça vous ne savez pas ! Des états sont en cessation de paiement ou extrêmement endettés. Là encore après avoir réduit leur pression fiscale comme pour mieux “suicider” l’état, le collectif. On le voit avec les demandes de l’aide droite du Parti Républicain, le Tea Party qui veut la désintégration de l’état. Voilà donc pour les employés de ces états des risques: Salaires en danger, et problèmes plus grave si l’état fédéral diminue ses interventions.

Le gouvernement du Minnesota à par exemple cessé ces activités :  Fermetures des bibliothèques, des parcs, les musées, les zoos, les aires de repos sur les autoroute, plus de permis de peche: 22 000 fonctionnaires renvoyés chez eux, le rêve libéral.

Le Minnesota est en faillite : il a un trou de 5 milliards de dollars dans son budget. Or au 1er juillet, date du nouvel exercice fiscal, l’État devait – selon sa Constitution – avoir comblé son déficit. Pour ce faire, le gouverneur Mark Dayton voulait augmenter les impôts des riches, et les républicains voulaient couper les dépenses publiques. Donc problemes. Pendant ce temps là, les profits des plus grands entreprises USA n’ont jamais autant gagné d’argent. Ca concerne aussi les banques.  Aux USA, les memes banques accusées de saisies immobilières abusives .. anticipent leurs sanctions. Elles ont en effet commis des irrégularité et vont devoir passer à la caisse. Des enquêtes sont actuellement en cours sur une dizaine de banques car un bon nombre de ces saisies immobilières, effectuées par les établissements financiers qui avaient accordé ces crédits, pourraient bien s’avérer abusives.

D’Après le FMI les banksters anglais ont des comptes avec des dettes un peu pourries. Ce qui veut dire qu’il ne faut pas trop les secouer, le moindre trouble les mettrait dans une position peu confortable (en gros se faire refinancer par l’état à moindre coût pour eux)

En UE, 7 juillet Juillet, Moody a dégradé le portugal. L’UE et la BCE ont fustigé la décision de Moody’s. Jean Claude Tricher a même dénoncé ô grand dieu ! la “petite structure oligopolistique” des agences de notation . Rendez vous compte, ces mots faisaient de vous un odieux populiste il y’a encore quelques semaines !

l’agence Standard and Poor’s avait menacé, elle, de déclarer Athènes en défaut de paiement provisoire si la proposition française de participation des banques privées à une nouvelle aide à la Grèce était adoptée.  Vous le voyez : il faut respecter les choix politiques des agences de notation, ou sinon celle-ci vous donne une mauvaise note et illico presto des traders & financiers en folie se mettent à spéculer sur votre perte et en fin d’année vont toucher des bonus de folie.

Certains responsables politiques accusent les trois grandes agences de notation Moody’s, Standard and Poor’s et Fitch, dont les avis dictent en grande partie leur conduite aux marchés financiers, de produire des prophéties auto-réalisatrices et d’aggraver la crise de la dette en zone euro. On notera que cette sortie de l’UE/BCE n’a servi à rien !  Surtout que  Moody pousse le portugal à la faillite !  Les agences de notation actuelles sont un régulateur de marché sans régulation d’aucune sorte.  Et tout le monde leur fait encore confiance après leurs échecs lors des précédentes crises financières, lors de la bulle internet, et lors des subprimes où elles distribuaient du AAA à tour de bras .

Pour le financial Time , les états se rebiffent. Le quotidien Libéral nous fait une fausse panique. Il imagine un monde horrible où les états se vengeraient. ON est prié de rigoler. Obama à baissé sa culotte, Les conservateurs-libéraux UK vont baisser les impôts des plus riches, et n’ont qu’une crainte: Que la CITY de Londres ne subisse les effets de la crise. On doit supposer que tout ce petit monde là se soutient et se finance…

La meme agence Moody envisageait (sic) de baisser la note de 3 banques FR : BNP Paribas, société générale et le crédit agricole du fait de leur exposition .. aux dettes grecques ( cf votre assurance vie chez les grecs).. et c’est la société générale qui devrait subir la plus grosse dégradation.  Ce sont leurs portefeuilles de titres d’État qui sont en cause, des obligations d’état. Il atteignait, fin mars, 2,5 milliards d’euros pour Société générale et 5,0 milliards pour BNP Paribas. Il n’était que de 600 millions pour Crédit agricole moins menacé.

Consulter à ce sujet le blog les crises, qui vous montre l’exposition des banques Françaises à l’étranger.

Avec la montée du financiarisme et de la mondialisation, les banques sont sorties de leur coeur de métier (encaisser des dépôts et réaliser des crédits de proximité) pour se lancer dans de la spéculation à outrance, par différents moyens – allant des subprimes aux matières premières, en passant par les dettes d’État, aidées par le levier de la titrisation de leurs propres créances.

La courbe vous montre la folie des banksters Français. On les a laissé doubler leur exposition en pleine crise financière. Sans aucun contrôle ! il est donc logique de réclamer leur mise sous tutelle, par ce qu’au final c’est l’état qui est garant des fonds déposés chez eux (norme européenne) et donc prend le plus gros risque actuellement.

 

Tout ça montre qu’en cas de défaut d’un des pays surnommé “PIGS” par les libéraux financiers, la mise en faillite d’une banque française n’est pas impossible. Les banksters français ont en effet environ 260 Milliards d’euros de fonds liés à ces pays. L’exposition au risque “crédit à l’étranger”  à doublé entre 2006 et 2011. Il est actuellement d’un montant voisin du PIB Français. “Too big too fail” ?

Et ces mêmes banques détournent l’argent du Livret A , argent qui va ensuite manquer au logement social ou au financement des PME. Cela conduit a un manque de 3 Milliards d’euros pour les PME ! les banques conservent le pactole du livret A dans leurs comptes et coffres. On voit que les menaces de Moody’s et autres sont bien prises en compte !

 

Un peu au sud en Espagne , on découvre .. oh comme c’est bizarre 50 milliards d’avoirs immobiliers toxiques.  Les actifs toxiques espagnols correspondent à des saisies immobilières, des emprunts à des promoteurs immobiliers véreux ou insolvables, ainsi qu’à des hypothèques irrégulières. C’est dire aussi à des arnaques immobilières : des citoyens se sont vus escroqués par des crapules. Et évidement nos banquiers à nous sont très exposés sur ces dettes espagnoles. Comme par hasard.

 

Et bien sur chez nous, les libéraux croient toujours que leurs solutions sont les bonnes: déreguler, réduire l’état avec discours un connu :

«Faut-il plus de régulation ? La réponse est non. Regardez l’Espagne, l’une des économies les plus régulées du monde» : «Ce n’est pas l’échec du capitalisme, c’est l’échec des systèmes ultrarégulés des pays d’Europe du Sud»

 

On a aussi entendu parler de risque pour l’Italie, et donc de spéculation sur sa dette. Là c’est clair “Too big to fail” encore une fois. Et le prochain dans la liste des spéculateurs. Il faudrait 1,5 Trillion d’€ dans le fond européen de soutien pour soutenir les banques italiennes.

On vous a dit que le stress test des banques européennes était OK. Oui, bien sûr, mais on a abaissé le seuil du test pour que ça ne soit pas trop négatif ! un vieux truc pour tricher.  En fait les banques UE auraient besoin de 80 milliards d’Euros à lever pour que leur comptes respectent les normes internationales… fixées par les banquiers eux-même il y a quelques années.

Les banques françaises Société Générale, BNP Paribas et Crédit Agricole auraient besoin de vingt milliards d’euros… Encore une fois, là c’est juste pour respecter le taux de 7% imposé par les réglementations internationales. Ce taux de 7% veut dire que la banque doit détenir 7 € si elle a 100€ de prêts/dettes dans ses comptes. Oui vous avez bien compris,depuis des années on permet aux banques d’opérer ainsi et de créer de la dette sans être punies ou soumises à agios . Ce n’est pas votre cas ou le cas des entreprises.

 

Et pendant ce temps là des flots d’argent vont dans les paradis fiscaux : l’évasion fiscale plombe la reprise de l’économie réelle ! Et nuit aux pays en développement !  Vous comprendrez alors que je vous invite à suivre la campagne du CCFD “aidons l’argent à quitter les paradis fiscaux”. La fuite des capitaux des pays du sud est 10 fois supérieur à l’aide au développement international ! Pour l’Afrique : pour chaque euro d’aide au développement versé au continent africain, environ 5 euros en provenance du continent s’abritent sur des comptes off-shore Les capitalistes locaux ou européens  nuisent donc au développement du continent africain. Qu’as tu donc à répondre à ça, chien libéral qui aboie au trop d’impôts ?