Voilà un truc que je voulais dire à mes lecteurs, fallait que ça sorte. Et oui, que faire après la primaire si les électeurs choisissent Hollande, la gauche réaliste pour CSP+ votant chez TNS-Sofres après débat sur I>télé. Et clarifier certaines questions liées à l’immigration et au co-devellopement.

Donc pour moi, ce ne sera jamais faire la campagne de Hollande. Surtout avec des robots twitter à la con, applaudis par ceux qui se moquaient des jeunes pop faisant la même chose. Le spectacle est grandiose. Donc vous avez bien lu, non pas question.
Vu les saloperies versés sur nous ( les vilains ségolenistes ) par certains : secte, malades, et autres ..  Autres qui soutiennent Hollande et méprisent Royal sur leur blog ou ailleurs dans des twitts, je ne me sens pas du tout obligé de defendre Hollande s’il était choisi par les votants à la primaire en Octobre: Je me vois mal en effet “travailler” avec ou pour ces gens là. Et oui, le pauvre candidat, ce sont certains de ses militants qui ont fini de me faire ce choix.

Même si on me payait pour sa campagne : je préfère faire un seul repas par jour que renier ma parole. Et j’ai déjà lancé un projet pour m’occuper: Sarkopipo.

La gauche molle, qui jouit au à l’écoute du mot réalité, ou “on ne peut pas tout faire“, ou ” moderne” , ce n’est pas la mienne. Ce sont des soc-mou-dem comme je les appelle désormais. Autrefois gauchistes ou à la “gauche” du PS, ils se sont moqués un temps des anciens trotskos devenus patrons exploiteurs. Ils le seront  dans 10 ou 15 ans, voire même plus rapidement s’ils profitaient d’un quinquennat Hollande. Ils se reconnaitront, dans des mails on les a vu couiner sur la lutte contre la corruption.  Ou m’expliquer que le chômage, ce n’était pas forcément le truc le plus important. Pensez-donc, le sociétal c’est Hype. Ils se trompent, grandement.

D’ici là ils vont faire grimper le FN avec des conneries ou des refus de débats. les voila pour certains qu’il s’énervent par ce que Royal ne veut pas régulariser tous les travailleurs sans papiers “pas de critères généreux”. Parait que ça ne fait pas de gauche, oui, pas de gauche parisienne du 11e sans doute.

A ceux là et aux autres, on va leur expliquer, on peut être de gauche en refusant les circuits honteux d’exploitation et de racket de pauvres gens, on peut l’être aussi en pensant qu’on ne peut pas faire openbar ou presque , et en pensant que l’année suivante il faudra faire quoi ? régulariser encore ? et avec quels critères généreux ? On place où les gens dans des marchés immobilier en tension, avec taudis à 600e pour 80% d’hygrométrie. Dans un pays ou de plus en plus de gens, de toutes origines, vivent dans des caravanes par exemple à 20 km de Paris ? Et ne parlons pas du marché de l’emploi qui n’est pas extensible (coucou les décroissants dans le même moule “sociétal” )

Et sinon les taudis en plein Paris : On n’en parle pas tant qu’ils ne brulent pas. Là ces pauvres immigrés se font exploiter à quelques minutes à pied de boboland et ses discours moralisateurs. Exploités au départ, pendant le trajet et une fois en France.

Et le discours sur le co-devellopement de Royal quand elle parle d’immigration ? ils ne le voient pas. Forcement, ce sont des myopes volontaires. Pourtant les premiers à dénoncer la droite qui ne sait pas lire. Par ce que oui, le problème des flux migratoires, c’est aussi et surtout tout simplement des hommes et des femmes qui s’enfuient de chez eux, prennent par exemple des risques mortels sur de frêles bateaux de pêches devenus inutiles… par ce que les bateaux de pèche de l’UE siphonnent leur fond marins… Et que oui, cette Afrique là , il va falloir l’aider, sans soutenir les corrompus locaux, et revenir sur les années d’exploitation par l’Europe : PAC et autres cochonneries sans nom.

Per ce qu’être de gauche, c’est être internationaliste et aider les autres à conquérir la démocratie et a vivre de la manière la plus décente possible.

 Elle est là l’utopie réalisable de ce siècle : que les pays pauvres et notamment ceux d’Afrique sortent de la misère grâce à un co-développement mieux pensé, plus solidaire et plus efficace. C’est là que se situe la vraie réponse au problème des migrations de la misère. C’est là qu’il faut remettre de la morale universelle. ”

“ Il faut repenser de fond en comble la coopération et l’aide au développement, en se concentrant sur quatre enjeux majeurs : l’eau, l’école, l’environnement, la santé, et en favorisant les micros-crédits. Les femmes sont aux avant-postes de ces sujets. En Afrique, elles assurent 98 % du travail de la terre mais bénéficient seulement de 5 % des aides. Il faut court-circuiter les Etats corrompus et aller directement vers les sociétés, notamment les réseaux de femmes. C’est une utopie réalisable. ”

 Trop longtemps la politique étrangère et la politique d’aide au développement ont été confisquées par quelques experts. Il faudra de la transparence, il faudra débattre publiquement de ces questions car les Français ont le droit de savoir et de participer aux décisions qui les concernent. Ils ont le droit de savoir où va cet argent, comment il est utilisé, avec quelles garanties contre les gaspillages, contre la corruption et contre le détournement des aides. ”

“ La question de l’immigration ne peut pas être déconnectée de la question du co-développement. C’est par le droit des familles à vivre dignement dans leur pays d’origine que l’on mettra fin à l’immigration clandestine. Pour cela, il faut réussir le développement des pays pauvres. ”

Voilà qui est clair.