Mon billet sur les gens de gauche qui sortent des arguments libéraux a provoqué des commentaires avisés. Voici donc un autre, sur le sujet connexe: “la vraie gauche“, ou du moins ce que certains appellent ainsi…

En effet l’ami Jegoun m’a posé une question “Tu nous fais le coup de la vraie gauche, aussi ?“. Ca tombe bien, par ce que je lis dans mon aggregateurs RSS des blogueurs de toutes obédiences. Et ce matin je suis allé lire le blogsocialisme et critique“‘. Blog de bonne tenue, avec billets documentés sans fautes d’orthographe… entre autres au sujet de la chose Socialiste. Cela concerne forcément ce qu’on appelle à tort ou à raison la vraie Gauche.. On pourra aussi consulter (dans un autre onglet) ce billet sur mon positionnement politique.

Le sujet du moment est donc tout simple: Il parle du réformisme révolutionnaire et du FDG de Melenchon et autres. On notera qu’il existe un réformisme radical chez les amis de DSK. Voici donc l’extrait qui m’interpèle.

Pour le Front de gauche. Penchons-nous un peu sur ce problème. Écoutons le discours de Jean-Luc Mélenchon, celui de la direction du PCF, celui de Clémentine Autain et des autres dirigeants de ce mouvement hétéroclite mais salvateur. On y entend beaucoup les termes de « révolution ». Révolution oui, mais révolution « citoyenne ». Mais qu’est-ce que la révolution citoyenne, si ce n’est la définition même du réformisme ? Conquérir le pouvoir démocratiquement, pour ensuite pouvoir changer les choses, n’est-ce pas l’incarnation du réformisme ?

(…)

Nous nous mentons à nous-mêmes, ce qui est d’ailleurs très compréhensible. Mais nous mentons aussi au peuple, ce qui est bien pire. Nous proclamons notre volonté de renverser complètement l’ordre social, alors que nous savons pertinemment que nous n’avons pas les moyens de le faire. De plus, aller parler de révolution au quidam de base est voué à l’échec.

 

Voilà qui est clair. Ceci explique dans des mots clairs, et par un militant du truc en question le pourquoi et le comment je ne pourrai pas voter FDG sans me tordre le cou et me contredire. Tant que ces gens là ne se reconnaitront pas comme d’authentiques réformistes et donc en fait sociaux-démocrates au sens historique[1. Ce point restant très compliqué en terme de communication] au lieu de crier à la révolution en mentant…

Voilà donc un vrai débat, n’est-ce-pas ? Il a fallu que je trouve une image pour illustrer le billet, je suis allé chez Croisons Les.