L’engeance des traders est condamnée , non par la drogue frelatée, mais vous allez le voir par pire qu’eux. On ne versera pas une larme, il suffit de les lire dans les réseaux sociaux…

Gagner du flic en cliquant, sur des ordres avec des ordinateurs en réseau avec des mots pour complexifier la chose.. et ensuite avoir des avis sur comment le monde doit fonctionner par ce qu’à 30 ans on est rentier et que donc on sait tout , voilà comment fonctionnent ces individus. Ils peuvent aussi pleurer que la plèbe, les juge , une fois attrapés par la justice, par de simples mortels comme un vulgaire proxénète.

Il se trouve que pour eux, un grand malheur les attend : ils sont de plus en plus remplacé par des robots , des hordes de serveurs qui font du trading haut-fréquence. Et qui demandent de plus de liaisons par fibre optique entre continents pour économiser quelques millisecondes.

Gros avantages pour une banque, par ce que ce sont les banques qui font usage de ça: les machines ne consomment pas de drogue, de putes, ne trichent pas  et travaillent 7 jours sur 7 en réseau et collaborent. Un grappe de serveur de trading c’est une sorte de kolkhoze .

heres-how-you-set-up-your-own-high-frequency-trading-operation

Ca ne demande que des administrateurs système pour les gérer, et des dévellopeurs d’applications qui a coup de socket TCP vont envoyer des milliers d’ordres par seconde vers un réseau boursier pour gagner de fric avec les aller-retour , la spéculation a découvert etc.. des milliers de fois plus vite donc qu’un pauvre andouille qui twitte.

La banque paiera moins cher le personnel technique que les traders. Pas besoin de primes, de bonus élevés, de cadres pour surveiller le tout et de back-office trop important non plus. Cela permet de rajouter de l’opacité dans les opérations, avez vous remarqué que les autorités de régulation ne font presque rien ? Surtout quand les serveurs sont situés .. au même endroit que ceux qui gèrent les bourses.

Avantage pour la banque : ça rapporte plus et ça demande moins d’effort : la encore la robotisation détruit des emplois, et les prolétaires (sic) en subissent les conséquences. 

Le trafic généré par les robots-boursicoteurs est en hausse. Regardez cette courbe que j’ai trouvé dans un PDF de complices de la chose.

HFT_2005_2010

On lit parfois des choses remarquables en terme de LOL dans des PDF et explications de ces zozos, comme celui dont j’ai extrait l’image ci-dessus.

A recent MIT study has shown that the speed of light is becoming a bottleneck for HFT traders to execute trades at a global level. Traders would like information to flow as fast as possible, but there is a physical limit to speed since data cannot flow any faster than light itself.

Pour ces fous de fric là , la limite physique de la vitesse de la lumière est un obstacle à leur profit. Et ensuite ces gens là vous parlent de placement ? de soutien à l’économie réelle  et à des entreprises qui ont des besoins sur des mois ou des années ? Par ce que oui , ils osent.  En conséquences on peut commencer à lire ici ou là des craquements.

le plus grotesque c’est celui de financiers et traders qui expliquent que leur industrie (sic) doit financer l’économie réelle. Après l’avoir salopé bien sûr. Et en constatant que bizarrement les entrepreneurs se méfiaient d’eux, on se demande bien pourquoi. Oui vous l’avez compris, ils veulent que les PME-ETI s’adressent aux marchés financiers ! c’est écrit en noir sur blanc , . Ces adeptes des chiffres n’ont pas constaté que moins de 0,001% des entreprises françaises sont cotées sur ces fameux marchés dont on fait tout un plat dans les TV alors qu’ils ne financent … pratiquement que des bulles spéculatives à visée immédiate.

Nos zozos du trading, se voient donc spéculer – on appelle ça créer de la liquidité- sur le  dos des PME/ETI. Transformer tout en produit financiers, de préférence complexes générant de la prime pour eux et leurs amis… avec bien sûr le fantasme du financement par le public (IPO, obligations) dans les discours.

La menace des robots les conduit donc à paniquer…

Encore plus remarquable, un site libéral suisse à publié un article .. avec le quel je suis d’accord. C’est fou non ? Pour lui la logique de profit des banques détruit l’économie réelle. Il est tellement choqué, qu’il confond les milliards et les trillions US : Selon une statistique établie par le Fonds monétaire international (FMI), le volume total des dérivés échangés s’élève à 640 milliards trillions de dollars (594 milliards trillions de francs suisse), alors que toutes les économies nationales du monde réunies ne génèrent chaque année «que» 72 milliards trillions de dollars.

On voit donc que les saloperies font 10 fois le poids de l’économie réelle. Saloperies, oui par ce que produits dérivés sans réelle relation à l’économie: imaginez des paris sur des évolutions ou des assurances sur des produits que vous ne détenez pas, ou même sur des crédits ou des dettes ou des faillites. Et cela avec parfois aucun besoin de détenir les fonds : spéculation à découvert.

Voici donc un libéral suisse – professeur de son état- qui explique tout simplement : une banque ne devrait pas pouvoir spéculer sur la faillite d’une entreprise ou mettre en circulation des instruments financiers opaques, tels les produits structurés. Ces dispositifs complexes ne profitent pas à l’économie réelle et ne bénéficient d’ailleurs souvent qu’aux banques. (…) Les grandes banques et les courtiers en bourse sont si puissants qu’ils ont le pouvoir de dicter leur politique financière aux gouvernements et à la société, et ce depuis des années. Par ailleurs, le fait que les Etats soient venus au secours de grandes banques au bord de la faillite est contraire à la logique libérale, qui voudrait que celui qui prend des risques en assume les conséquences.

Il faudrait qu’il donne des cours aux traders de twitter …. Mais ceux-ci sont condamnés tout autant que l’ouvrière remplacée par une machine. Ils ont rigolé de son sort, moqué sa non-adaptation à l’Histoire , rigolent de son chômage, du fait qu’elle ne comprend pas que le contrat est plus fort que la loi et autres main-invisible, ruissellement ou je ne sais quoi encore… Elle, l’ouvrière n’aura pas besoin de leur loger une balle dans la tête, ils finiront remplacés par des machines.. qu’il suffira d’isoler ou de saboter pour que la chose s’éteigne. Même un rayon cosmique hasardeux pourrait les planter, ce serait assez cocasse.