C’est le genre de billet où je m’attend à des commentaires du genre “va travailler sale nuisible” . ils seront traités avec le plus grand égard et avec le respect des auteurs au niveau qui est le leur.

euros-400x320Depuis 2009, je me faisais “exonérer” a postériori de la taxe d’habitation / redevance TV. Soit Environ 191€ . Tout ça par demande par écrit auprès du fisc. En effet mes faibles revenus (largement sous le seuil dit de “pauvreté” ) si j’étais âgé de plus de 65 ans me permettrait de ne pas payer ces deux trucs. Mais en dessous ce n’est pas la peine m’avait dit la dame du centre des impôts. En me conseillant de faire une demande de remise gracieuse au vu de ma situation.

A ma grande surprise, cela fut accepté et jusqu’à cette année.

Cette année je procède la même façon, et envoie un courrier avec explication et calcul de mon reste à vivre une fois tout payé : Refus du fisc. Direct, Vlan, Boum !

Je demande alors son aide au “conciliateur” qui me répond assez rapidement que j’ai déja bénéficié de l’aide 2 ans de suite et que ça serait de toute façons c’est reservé aux revenus les plus faibles ( je suis à 600€ moyen sur l’année) mais que cela ne doit pas se reproduire. Tout en précisant que ça doit être d’un caractère exceptionnel.

Mince alors, ma situation est toujours d’un caractère exceptionnel, et ce caractère est de plus en plus exceptionnel.  Je fais comment ? Ca ils ne le disent pas. Malgré le fait que je leur ai expliqué que payer ça me mettrait à 50€ de reste à vivre[1. je vous rassure, ça demande des acrobaties mais on s’y fait] 3 mois de suite, ils me proposent exceptionnellement de payer en 3 fois et de mensualiser pour l’année prochaine.

J’imagine donc que des tas de gens dans le même contexte se prennent la même réponse. Et que malgré la récession, la crise qui fait de plus en plus mal. On va demander à des citoyens avec des revenus inférieur au seuil de pauvreté de payer des impôts.

Donc voilà déjà de quoi répondre au sale troll puant par avance et au libéral: Ta gueule, je paye des impôts !

 

Comme on dit “le changement c’est maintenant”.