Escadrille de cloches UMP en rase motte
Le crise est là, les indicateurs ne sont pas dans le vert, les prévisions de l’OCDE ou autres sont dans le rouge VIF, la finance essaye de se faire oublier (merci à la grippe porcine). Dès qu’un ou une responsable politique explique sa conception du problème, la bande des zozos UMP se jète dessus. C’est l’escadrille des cloches UMP qui attaquent ici en rase motte.
Voici des propos de Ségolène Royal. Et nous allons voir ce que cela déchaine ensuite comme hystérie du coté de l’UMP avec l’escadrille des oiseaux de proie UMP. Le gang des aboyeurs.
“Il y a trois raisons pour lesquelles, aujourd’hui, on peut craindre, en effet, la multiplication de ce type d’actions (violentes chez les salariés). il y a donc trois raisons, donc il y a trois moyens de les résoudre.
– La première raison, c’est que les gens ne supportent plus -et à juste titre- des injustices aussi exacerbées que celles que nous connaissons en France. D’un côté, des gens qui brassent des milliards
et même qui s’enrichissent dans la Crise ; et de l’autre, tous ceux qui basculent dans la misère, dans la pauvreté et entre les deux, les classes moyennes qui se sentent tirées vers un déclin qui fait peur.
– La deuxième raison, c’est qu’il y a une parole de l’Etat qui n’est pas tenue. Quand le Chef de l’Etat lui-même se déplace dans les entreprises : Gandrange, Caterpillar en disant : je vais résoudre les problèmes. Ensuite, les salariés ne croient plus à cette parole et à ces engagements qui ne sont pas tenus.
– Et enfin, on a un dialogue social qui est digne du Moyen Age. Il y a dans les pays du Nord de l’Europe, autant de mutations industrielles et très peu de grèves ou très peu de conflits sociaux. Pourquoi ? Parce que les salariés et les organisations syndicales sont respectés, que la loi oblige les entreprises à les associer aux mutations industrielles de l’entreprise et que l’on trouve des solutions avant que les gens ne basculent dans la colère.”
Est ce que vous y voyez un appel à la violence ? Non absolument pas. Moi j’y vois une crainte. Mais cela n’empêche pas le gang mono-neuronal de l’UMP de se lancer dans des attaques et dénonciations d’une violence intellectuelle inouïe. On rappellera aussi aux adeptes du grand soir, que cette crainte ne signifie pas un refus des mouvements sociaux mais de la violence que certains bien au chaud derrière leur écran souhaitent ou fantasme. Je dis cela pour les adeptes du NPA ou de LO toujours prêt à réduire les écrits et les propos pour assurer leur discours et fantasme d’insurrection menée par une avant-garde éclairée du prolétariat et ensuite mettre à bas les institutions bourgoises.
Voyons ce que cela à provoqué comme réaction chez les UMP, les amis de la bande du Fouquet’s. Xavier Bertrand parfois présenté comme un moderne ou un social à l’UMP : “Je me demande ce que recherchent ceux qui se complaisent dans ces outrances” (…)”La France a du ressort, a des ressources, elle a besoin de confiance. Si l’on veut sortir le plus vite possible de la crise, il est urgent que les oiseaux de mauvais augure cessent de ressasser leurs couplets défaitistes”. Il pourrait par exemple s’adresser à l’oiseau de mauvais augure qui a expliqué que les caisses étaient vides ou l’autre qui annonçait la France en faillite. Ces 3 imbéciles là se croisent au moins une fois par semaine. Et partagent un même nid: l’UMP. Et si vous voyez du modernisme (sic) et du social dans les propose de Xavier Bertrand, faites moi signe.
Laurent Wauquiez, le petite frappe du Sarkozysme, le moderne qui twitte plus vite que son ombre et maitrise les nouvelles technologies va plus loin encore. Ca doit être du à sa maîtrise supposée des TIC. Voilà son avis sur la chose et les propos de la sorcière citée en début de ce billet.
“Je n’ai pas beaucoup d’estime pour les politiques comme Ségolène Royal ou Olivier Besancenot qui instrumentalisent la situation pour faire peur aux Français”(…) “Le rôle des politiques n’est pas de souffler sur les braises mais d’éteindre les incendies.“
Ben voyons, la France à peur. Le vieux truc gaulliste ici joué par la jeune génération UMP. Comme quoi les choses ne changent pas rapidement. Et après ça se présente comme moderne. Quand aux incendies, cet olibrius oublie que depuis 2002 l’UMP en a allumé quelques uns: Suppression des emplois jeunes, la suppression de subventions au milieu associatif, les nouvelles exonérations de charges sur les emplois précaires, stratégie de la tension sociale, mépris social, loi TEPA etc… On rigolera en pensant qu’ils sont en train de ré-inventer les emplois jeunes et de s’inquiéter du chômage des jeunes … Quel gâchis, ça fait quand même 7 ans qu’ils sont au pouvoir. On rappellera aussi qu’au départ de Jospin en 2002, le taux de chômage des jeunes avait été divisé par deux en cinq ans.
Le chef d’escadrille UMP est le sinistre Fillon, celui qui se ridiculise dans des voitures anciennes en ayant l’air d’être victime d’une crise de diarrhée subite.Vous avez du voir les images au petit journal de canal+, si ce n’est pas le cas je vous le conseille.
“La responsabilité de chacun, c’est de faire en sorte que ce climat de violences cesse. Je pense en particulier à tous les irresponsables qui semblent s’en satisfaire voire y appellent”(…)”Je constate que leur discours tranche très fortement avec celui des organisations syndicales qui, elles, sont extrêmement responsables dans ce climat parce qu’elles savent très bien les enjeux qu’il y a pour les salariés à laisser éclater une violence qui ne débouchera sur rien.”
Un climat de violence, avec 10 ou 20 séquestrations ? Voyons donc, il y a environ 3 millions d’entreprises d’après le site apprendre avec l’INSEE. Est ce qu’on peut définir un climat social en se basant sur 10, 20 ou 200 cas particuliers ? Bien sûr que non, d’un simple point de vue mathématique nous sommes largement en deçà de 0,01% . Et dans l’esprit de ces zozos, la violence est unique et à sens unique. On oublie d’aborder la violence sociale, celle qui frappe les salariés transformés en simple variable d’ajustement pour les directions financières bars armés des actionnaires en délire de rentabilité immédiate et obscène. Ceux-là devraient justement relire les “menaces” de Minc quand à l’obscénité de cette situation.
Finalement c’est Nicolas Sarkozy qui “n’est pas à la hauteur” (…) “Dans ces moments extrêmement difficiles pour les Français, que le président de la République recommence sur le thème de la sécurité, se livre à des attaques contre la gauche et ensuite fasse applaudir des dirigeants socialistes dans des meetings de l’UMP, ce n’est pas très digne, pas à la hauteur”, “Ce qu’on attend d’un président de la République, ce sont des résultats“.
Devinette, de qui sont ces propos ? Vous remarqurez aussi l’absence du CON-muniquant en chef, Lefebvre: Je n’ai pas voulu vous donner envie de vomir.