Posts tagged TINA

lagarde_luxe

TINA, la vieille tepu libérale.

TINA, c’est There is no alternative : Il n’y a pas de politique alternative à ce que vous subissez. On l’entend dans la bouche de l’UMP et certains à gauche se sont fait intoxiquer dans les années 80 ou 90. Retour sur 30 ans de mensonges, d’intox toujours d’actualités. Tout cela sous un faux air de pragmatisme qui cache une idéologie ringarde. Billet ressorti des archives (2008) pour la fin de l’année 2012, tout reste d’actualité

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Little_pony

Fin de race vous le dit: Vous êtes morts!

Le problème est simple, vous n’avez rien compris : Nous sommes cuits, ce n’est plus la peine de lutter. En effet voilà super entrepreneur, qui vous explique comment vivre et comme on ne fait pas comme ça, l’evidence nous le dit : nous sommes morts.

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Chronique_doze

YAKAFOKON sur Bfmtv par Nicolas Doze

Regardez cette vidéo , ça se termine par attaquer les retraites, l’assurance maladie, les indemnités chômages. C’est la pension de docteur Dozius.

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Le bonheur néo-libéral est il dans le pré ?

En ce jour du cinquième anniversaire de la mort de Milton Friedman (voir l’article sur Wikipédia),  Voilà un petit truc collectif entre blogueurs de différentes sensibilités des gauche. Il est évident que nous publierons les réponses, et les commenterons.

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Royal reloaded vs Apatie en mode TINA

Jean-Michel Apatie a une obsession le déficit et les dépenses. Lors du passage de Ségolène Royal sur le plateau de la pénible émission Le Grand Journal ce denier à visuellement démontré ses opinions sur la fiscalité. Et oui, par ses grimaces il démontre qu’il est en mode TINA.

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lagarde_luxe

TINA, la vieille pute libérale.

TINA, c’est There is no alternative : Il n’y a pas de politique alternative à ce que vous subissez. On l’entend dans la bouche de l’UMP et certains à gauche se sont fait intoxiquer dans les années 80 ou 90. Retour sur 30 ans de mensonges, d’intox toujours d’actualités. Tout cela sous un faux air de pragmatisme qui cache une idéologie ringarde. Billet ressorti des archives, tout reste d’actualité

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l'OCDE veut elle la guerre sociale dans ce pays?

C’est la question que je me pose en lisant les recommendations de TINA OCDE pour la France. Je reproduis ci-après le document brut avec quelques questions simples ensuite. Je vous invite à alerter vos élus locaux et nationaux pour leur demander de réagir façe à ces recommendations odieuse en periode de crise. En gros, l’OCDE nous demande de supprimer une couche de protection, pour encore donner plus de fric au capital!

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Slate or Slut ?

C’est la question qui s’est posée entre nous quand nous avons découvert le pedigree de Slate. L’expression coup de pelle a fleuri dans les mails, sur Irc et sur Twitter. Forcément avec Colombin et ELB à la manœuvre, ça ne peut qu’exciter nos neurones à nous gauchisses mangeurs d’enfants et pourfendeur du libéralisme en slip tâché. Alors Slate or Slut[1] ?

Je sais que de vils “vrais” gauchistes, qui nous dépeignent en adeptes d’une putain sociale-démocrate doivent couiner à la fois sur nous et sur slut slate.fr. On s’occupera de ce cas un jour prochain, pour l’instant c’est Slate.fr qui m’occupe. Des experts es-médias ont déjà donné leur avis, pour André Gunthert c’est Décalé, marrant, léger. Marie-Claire en mieux, avec une tendance à ne pas se prendre au sérieux, un goût pour le second degré très web 2.0. Divertissant. Sympa.

Et il n’a pas tord, rendez vous compte, j’ai pu lire un étron d’ELB où celui-ci se pose des questions sans y répondre!  Prenez votre souffle, relire ma phrase : ELB se pose des questions sans y répondre. Il se demande si Obama n’a pas échoué avant de commencer. Titre facile qui va exciter les neurones des milliers centaines de lecteurs de son colombin (NDLA: jeu de mot inside), ça doit lui rappeler le Monde où le titre pouvait contredire l’article. Et sur lemonde.fr on se souviendra des commentaires -forcément avisés- des abonnés qui corrigeaient sans retenue le donneur de leçons.

Et comme le disait en commentaire chez lui, Eric de Crise dans les médias, Ça dépend! La confrontation peut être fructueuse…

On peut donc lire sur slut , des choses comme celles-ci de la part d’ELB : Est-ce que ce ça peut marcher?  ou encore cette interrogation puissante qui a du demander un effort de contrition intense à ELB : Ne faudrait-il pas directement nationaliser les banques à 100% d’un coup  comme le demande notre très alarmiste confrère Martin Wolf du Financial Times ?

Et dans un moment inouï, le voilà qui se pose la question suivante: Comment se faire une idée?  Oui, ELB el magnifico se pose des questions ! On est tout d’abord surpris, on s’interroge. Est ce là ELB, celui qui gambadait joyeusement dans les tribunes du Monde, en meuglant “Yippiiiii la mondialisation c’est génial” ? C’est bien lui. Soyons rassurés, il s’est remis de son départ négocié du Monde.

On aurait pu encore en douter quand parlant du plan de relance US, il ose écrire ça: Plus utiles seront en revanche  les aides versées aux Etats qui doivent équilibrer leurs budgets selon la loi américaine et qui, du coup, licencient pompiers, flics et profs. Les 54 milliards de dollars qu’ils vont recevoir vont freiner ces stupides suppressions de postes.

Oui, vous avez bien lu: ELB écrit que des suppressions de postes de fonctionnaires ça peut être stupide. Le doute vous envahit, vous courrez dans votre salle de bain vous observer dans la glace: Pas de traces de coup sur la tête. Vous vous pincez, non vous n’êtes pas en train de rêver.

En fait, il faut attendre la fin du papier, donc le risque du doigt tâché (erk: j’ose, oui) pour trouver le fin du fin, c’est à dire la pensée réductrice d’ELB :

Certes, la banque poubelle est un vrai pari. Je persiste espérer que cela va marcher. Enfin, j’en fais, moi aussi, le pari. D’ailleurs on n’a pas le choix.

C’est bien là le drame, ELB défend de nouveau la socialisation des pertes. Qui va financer la banque poubelle: L’argent public, donc les citoyens. Cette bad bank défendue dans Slate, comme le moyen d’éviter le pire, par une journaliste financière:

L’heure n’est plus aux postures idéologiques ou manichéennes, pour savoir si c’est bien ou mal de remettre les banques mondiales sur les rails et si le contribuable doit porter encore plus de risques. Il faut un traitement de choc pour soigner une maladie grave avant qu’elle soit fatale. Cela ne doit pas empêcher les gouvernements et institutions internationales de tirer les leçons de la crise. Et de  faire obstacle à l’avenir aux dérives des acteurs de la sphère financière.

On notera évidement qu’on n’a pas le choix (ELB) et qu’il faut cesser l’idéologie. Ça doit vous rappeler Lagarde qui expliquait qu’on réfléchissait trop en France. This is TINA !  Et bien sûr on nous assène que le contribuable n’a pas le choix et doit “porter encore plus de risques“, tout ça après le hold-up capital/travail des 20 dernières années ? Ben voyons, on doit donc pardonner aux petites minorités qui se sont goinfrées de réels bonus en jouant avec des centaines, que dis-de des milliers de milliards de produits dérivés “pas réels“, mais financés par l’économie “réelle“? Tout ce petit monde là est pressé par le temps, par ce que si ça continue, l’idée de collectiviser les banques et le crédit va devenir majoritaire dans les pays occidentaux et c’est la plus grosse frayeur des capitalistes.

Finalement ELB et consorts n’ont pas évolué, la crise les a secoué, ils se posent des questions mais restent dans le moule TINA. Ce sont des dinosaures de la pensée unique, seul un gros choc peut provoquer une évolution qui leur sera de toute façon fatale. On les voit ici se livrer à un chantage odieux, et sans doute espérer une correction a minima éthique du système et rien d’autre. Tout ça bien sûr dans un processus endémique, loin des citoyens devenus actionnaires sans droit de penser. Alors que la solution est simple, il faut trouver les moyens de tuer le marché financier source de tout ces soucis.

En conclusion, j’espère que slate.fr ne fera pas ce genre de truc très Marie-claire. Et je peux le dire, je lirai avec plus d’intérêts les articles de Narvic sur slate.fr que les etrons d’ELB et consorts.

[1] Slut signifie “souillon” en anglais d’après le très poli dictionnaire d’Apple. Mais un expert m’a expliqué que c’était plutot trâinée, garce ou pute….

Le Manuel de TINA

TINA, c’est “There is no alternative“, ce mot d’ordre de Thatcher est repris par nos gouvernements UMP de manière identique: les réformes doivent être faites, tout le monde les a fait, on ne peut plus reculer. Et ces réformes structurelles ont une source: la banque Mondiale et l’OCDE assistée du FMI. Tout ça sous la coupe du consensus de Washington.

Nous avons donc trouvé un document PDF qui date de 1996, un vrai manuel pour TINA publié par l’OCDE

Dans le manuel de Tina, on trouve des choses très intéressantes, le tout est stupéfiant. Ce rapport explique en 1996 comment appliquer les réformes ici “politiques d’ajustements” à des pays en voie de développement.  Certains passages s’appliquent spécifiquement à eux, comme par exemple les passages sur la fin des droits de douane et de monopoles sur certains produits.

Malheureusement, il semble que ces conseils vieux de 12 ans, concernent aussi les pays développés, et que l’UMP les applique comme programme. Jugez en par ces extraits.

Tina: pas de pitié, tous les coups sont permis contre l’opposition qu’on accuse forcément d’etre responsable, ils n”ont pas fait les réformes. Cela peut être clamé par des zozos qui participaient à un gouvernement RPR devenu depuis UMP et qui avaient par exemple explosé les compteurs de dettes.

Ainsi, pour tout gouvernement, l’ajustement n’est pas seulement (comme pour une organisation internationale) une opération économique et financière délicate sur le plan technique, c’est aussi un combat politique à livrer en position de faiblesse, où tous les coups sont permis (l’opposition peut critiquer avec acharnement les mesures dont elle est en réalité la responsable par la politique laxiste qu’elle a menée auparavant), parce que le premier objectif pour certains partis politiques n’est pas le rétablissement de l’économie, mais la conquête du pouvoir, au moment même où celui-ci est fragilisé.

Les vilains syndicats rebaptisés corporatismes: On doit les affaiblir par ce que ce sont des obstacles à TINA.

L’autre obstacle tient au corporatisme. Plus il existe des groupes d’intérêt puissants et bien organisés, plus la marge de manœuvre du gouvernement est réduite. Celui-ci sera incapable d’appliquer des mesures indispensables, même s’il dispose d’une majorité parlementaire dans un régime démocratique et veut ajuster avant la crise financière. L’histoire récente de pays développés comme la France et l’Italie montre d’ailleurs que les PED n’ont pas le monopole des corporatismes. Ce problème se pose surtout dans les entreprises parapubliques, auxquelles, souvent, le gouvernement veut supprimer les subventions afin de réduire le déficit budgétaire. Cette coupure entraîne inévitablement des baisses de salaire et parfois des licenciements. Si ces entreprises appartiennent à des secteurs clés (énergie, transports ou mines, lorsque les exportations minières sont la première source de devises) et si les salariés de ces entreprises sont bien organisés, ils peuvent s’opposer efficacement à la décision du gouvernement. Ce qui importe en l’occurrence n’est pas le nombre, puisque des groupes même minoritaires au sein de l’entreprise peuvent arrêter complètement son activité dès lors qu’ils contrôlent des secteurs stratégiques. Ainsi, toute politique qui affaiblirait ces corporatismes serait souhaitable : d’un point de vue économique, cela éliminerait des entraves à la croissance et, politiquement, le gouvernement gagnerait une liberté d’action qui peut lui être précieuse en période d’ajustement. On objectera que cette politique soulèvera des résistances, mais il vaut mieux que le gouvernement livre ce combat dans une conjoncture économique satisfaisante, qu’en cas de crise, lorsqu’il est affaibli. Cette politique peut prendre diverses formes : garantie d’un service minimum, formation d’un personnel qualifié complémentaire, privatisation ou division en plusieurs entreprises concurrentes, lorsque cela est possible.

Ca vous rappelle des choses? le service minimum pour qu’une grève ça ne se voit plus.

D’actualité , l’école et l’université. Ca se passe de commentaires, tellement le coté odieux et cynique de l’extrait suffit à comprendre que l’objectif de ces cons est la réduction de la qualité de l’enseignement financé par l’argent public. Donc l’enseignement public.

Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population.

Les élections, qu’on doit regrouper pour mieux réformer… Ca ne vous semble pas être le cas chez nous, avec aussi des réformes pour “ajuster” le mode de scrutin. Et où en est-on pour la dose de proportionnelle promise par Sarkozy?

Des réformes, comme celles sur la longueur des mandats, le mode de soutien, le référendum ou le droit de grève, peuvent faciliter l’ajustement. La longueur des mandats est une variable importante, parce que l’ajustement est caractérisé par des effets négatifs à court terme et positifs à moyen ou long terme. Si les mandats du parlement ou de l’exécutif sont trop courts, l’application de programmes de stabilisation sera rendue très difficile, puisque l’échéance électorale arrivera avant l’heure des bénéfices de l’ajustement. Il importe donc que les mandats durent au moins cinq ans, étant entendu que le nouveau gouvernement utilise les premiers mois — la période où la résistance au statu quo est la plus faible — pour prendre les mesures impopulaires. De plus, il faut veiller au regroupement des élections, afin de ne pas transformer une série de scrutins en une suite de référendums sur l’ajustement.

Démocratie avancée : Zapper les partis politique le plus possible, pour n’en garder que 3 ou 4 et s’attaquer aux vilains juges qui pourraient bloquer des réformes. Conserver l’initiative du référendum au pouvoir, pour éviter que les vilains citoyens ne l’utilisent pour bloquer une réforme ( on a rajouté un délai d’un an chez nous: Où en est cette réforme?)

Pour qu’un gouvernement ait la marge de manœuvre nécessaire pour ajuster, il doit être soutenu par un ou deux grands partis majoritaires et non par une coalition de petits partis, ce qui conduit à préférer le scrutin uninominal au scrutin proportionnel pour l’élection du parlement (ou pour le moins à conseille
r une combinaison des deux modes de scrutin). D’autres moyens permettent de renforcer l’exécutif, comme la possibilité de pouvoirs spéciaux temporaires ou un  contrôle ex post par le pouvoir judiciaire, afin d’éviter que des juges puissent bloquer ex-ante l’application du programme. Le référendum peut être une arme efficace pour un gouvernement dès lors qu’il en a seul l’initiative. En effet, les groupes d’intérêt qui s’opposent à des mesures d’ajustement défendent souvent des intérêts particuliers et minoritaires sous le voile de l’intérêt général. Le recours au référendum pour faire approuver une mesure précise permet au gouvernement d’expliquer sa politique et de disloquer une coalition d’opposants.

Terrifiant non ?

Les patrons de PME moins cons que ….

Christine Lagarde ! Vous allez me dire que c’est possible, que la CGPME c’est un repaire de réactionnaires et de cinglés qui pensent que l’école est marxiste et force les gamins à refuser le libéralisme joyeux qui rendrait tout le monde joyeux et docile?

C’est tout simple, il suffit de lire les résultats de ce sondage qui montre une crise de pessimisme chez les patrons de PME.

Voilà ce qu’ils déclarent quand on les questionne sur leurs perspectives pour 2009. En général, ils se basent sur leur carnet de commandes et projets sérieux.

250 entreprises françaises et 7200 entreprises à travers le monde ont été sondées par Grant Thornton. Il en ressort que les PME françaises n’étaient que 21 % en 2008 à s’inquiéter pour leur avenir, 71 % aujourd’hui.

Voilà une belle rupture non ?

Deux principaux facteurs les préoccupent : la chute de la demande de consommation, pour 58 % d’entre elles, et l’impossibilité de pouvoir emprunter auprès des banques, pour 14 % d’entre elles.

Où avez vous vu que le problème des PME était un problème de capacité à investir comme en parle cette cruche de Lagarde! Elle s’obstine dans une politique de l’offre. Après avoir soutenu la théorie du ruissellement comme une hystérique, alors que celle-ci a déjà été démontée par les faits. Et le patron de PME sondé ne répond pas que c’est à cause des 35 heures ou du code du travail qui l’empêche de licencier ou d’embaucher. Non, c’est la la demande le problème , donc les consommateurs qui n’ont pas les moyens de consommer qui sont la solution.

En gros les patrons de PME demandent des clients solvables. On pourrait commencer par forcer les entreprises rentables qui distribuent des dividendes à des actionnaires économiquement nuisibles d’accorder des primes et augmentations aux salariés!  Ça serait économiquement rentable.

Et le 2nd problème, la capacité à emprunter. Il parait que depuis 3 mois le problème est réglé, que des milliards ont été débloqués… Enfin c’est ce qu’on raconte.

Le modèle Danois a encore des ratés…

Le modèle Danois est encore une fois l’objet d’un article du Monde. Vous vous souvenez qu’on nous présente ce modèle comme la solution à nos soucis, que la flexsecurité danoise serait la solution aux supposés blocages de notre marché du travail. Tout cela bien sûr sans vous parler des paramètres secondaires comme le taux de pré-retraites ou de travail à temps partiel.
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Quelques rappels sur l'OCDE, TINA et compagnie

Je rappelle à mes lecteurs quelques billets sur l’OCDE et des contre-vérités économiques sur par exemple le plein emploi, le modèle danois et autres réformes uniques, appellées “LA” réforme par les adeptes de TINA, soutiens de l’UMP et autres journalistes pro-gouvernement et propagandistes.
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