Le sarkozysme adore donner des cadeaux à ses amis, clans ou électeurs rebaptisés rapidement cause nationale ou alors trucs indispensable à la bonne marche de l’économie. Plus c’est gros plus ça passe. C’est ainsi que je vous avais parlé de la baise de la TVA. Voici donc un détail supplémentaire, vous le savez le diable se cache dans les détails.

L’AFP nous apprend que :

L’instauration d’un taux réduit de TVA dans la restauration ne devrait permettre de créer que 6 000 emplois “à long terme”, affirme, dans un rapport publié mercredi 7 octobre, le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO).

“Les engagements des représentants des restaurateurs de créer 20 000 emplois et de signer 20 000 contrats de professionnalisation paraissent optimistes”, explique le CPO, un organe dépendant de la Cour des comptes. Plus généralement, le CPO estime que “l’utilisation des taux réduits de TVA pour stimuler l’emploi est contestée, et son effet sur l’emploi mal documenté”.

En contrepartie de l’entrée en vigueur, le 1er juillet, d’un taux de TVA à 5,5 % dans la restauration, les professionnels du secteur s’étaient engagés à créer 40 000 emplois supplémentaires en deux ans et à ouvrir des négociations sur les salaires. Ils devaient également baisser les prix d’au moins 11,8 % sur au moins sept produits et abonder un fonds de modernisation.

L’instauration du taux de TVA réduit dans la restauration représentera pour l’Etat en 2010 un manque à gagner de 3 milliards d’euros, ce qui en fait une des niches fiscales les plus coûteuses.

Nous allons donc faire un calcul pour les trolls sarkozystes : 3 milliards divisés par 6000 , ça fait 500 000 euros de cadeaux fiscaux pour un emploi crée à long terme.  Ils pourront couiner, la division tombe juste, et en tenant compte de la promesse de la profession de créer 20 000 emploi, le coût tombe alors à 150 000 euros. On voit là les limites des engagements sarkozystes et de la profession.

Voilà donc l’exemple type de politique sarkozyste : Aucun engagement sérieux en échange du fric public. On se souviendra la précédents baise lié à la TVA : la baise sur le taux de TVA des disques et CD qui devait se répercuter sur les consommateurs, ceux-ci attendent encore. Pendant ce temps là les bistrotiers et autres patrons de restaurant vont avoir plus de fric à se mettre dans les poches.

Faire des cadeaux avec le fric des autres, voilà la politique Sarkozyste.

2e exemple, l’annonce du plan de Financement des PME de 2 Milliards d’euros d’argent public via OSEO avec des crédits “participatifs“. Il on va admirer le salopage d’un mot par la bande des copains du Fouquet’s. Ici cela veut tout simplement dire que le financement de la PME se fera par prise de participation au capital via création d’obligations

Vous avez sans doute oublié un épisode : Les banques aidées par la prise de capital de l’état (BNP et autres) devaient s’engager à aider les PME en les finançant. Cela se passait il y’a quelques mois. Elle n’ont rien fait, et cela est prouvé par le fait qu’OSEO doive désormais faire ce que les banques s’étaient promises à faire. Je le répète OSEO c’est de l’argent public.

Encore une fois du foutage de gueule, elles n’ont pris aucun engagement sérieux en échange du fric public et qui va payer: le citoyen via l’argent public et les impôts et taxes, pendant que les actionnaires des banques vont pouvoir s’en mettre plein les fouilles, et que certaines ont prévu entre 500 millions et 1 milliards d’euros pour leurs traders. C’est le cas de la BNP. On peut donc imaginer sans trop de problème que la Socgen, le Crédit Agricole aient elles aussi prévu une cagnotte pour ces élites, des fous de maths qui ont mis le système en vrac et font vivre les banques d’affaires et rien d’autre. N’oubliez jamais, ça le système de trading tourne sur lui même, comme une caste autonome.

Là encore les cadeaux ( profits des banques pour les actionnaires et traders) ont été financé par de l’argent public et ce même argent public va servir ensuite aider les PME: un beau gâchis non ? tout cela aurait pu être fait en 2008 au début de la crise.