Sarkozy et son image: ça ne s’arrange pas.
L’équipe de l’Elysée : l’ex-nonne, et les FN défroqués sont friands comme les trolls UMP de sondages qualitatifs les “qualis”, ceux qui parait il mettent leur idole pestilentielle en haut du panier. Vous allez le voir, encore une fois, c’est le contraire. Mais de ça le Figaro, les cinglées comme Desruols et autres fans de Carla BS ne vous le disent pas…
Le CEVIPOF , IPSOS, la fondation Jean Jaures, la Fondapol mobilisent un échantillon de près de 6000 personnes et étudient leur intention de vote, les changements de celui-ci d’un temps T à un autre, et l’image des candidat. Oui, 6000 personnes. Vous avez bien lu.
Ils vont rendre d’ici quelques jours leur dernière vague. Mais voilà ce qu’on trouve dans l’avant dernière, qui date de fin mars. Ce qui est encore récent. Pour Nicolas Sarkozy rient ne change: ça ne s’arrange pas. Regardez les résultats par vous même.
Il est donc dynamique , voilà ce que les UMP vous disent pour faire oublier tout le reste. En collant des éléments de langage : action, responsable. Et avec des convictions.
Mais prenons le truc par le bas: En fait il ne comprend pas vos problèmes pour 70% des sondés. Il n’est pas honnête pour 64% des sondés. Il ne tiendra pas ses promesses pour 63% des sondés, le même taux pense qu’il n’est pas sincère, un peu moins qu’il n’est pas sympathique.. Et 56% des sondés le trouvent inquiétant.
On résume : Sarkozy est donc un mec qui s’agite beaucoup, et est convaincu de la justesse de ses idées. Mais il fait peur, n’est pas sympathique, pas sincère (donc menteur), ne comprend pas vos problèmes et est malhonnête. Menteur, malhonnête, et se fout de vous en conséquence.
Tout ça pour une grande partie d’un échantillon de 6000 électeurs. Voilà un sondage bien plus efficace je le pense qu’une enquête sur 200 électeurs faisant le une du Monde ? Ou un article grotesque sur le Figaro ?
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Nucléaire : M. Sarkozy réécrit ses relations avec Kadhafi.
Mardi, le président-candidat a démenti catégoriquement avoir cherché à vendre à Tripoli une centrale nucléaire, comme l’affirme l’ex-patronne du groupe Areva, Anne Lauvergeon, qui assure dans un livre que les négociations ont duré jusqu’à l’été 2010. “C’est un mensonge éhonté”, s’est emporté M. Sarkozy. “Il n’a jamais été question de vendre une centrale à M. Kadhafi”.
Des affirmations pourtant aisément démenties par… les discours de M. Sarkozy, disponibles sur le site de l’Elysée. Le 3 juillet 2008, le chef de l’Etat affirme : “Je sais qu’il y a des gens et des pays qui se disent : n’est-ce pas un peu dangereux de proposer le nucléaire civil à des pays comme l’Algérie, les Emirats arabes unis, ou la Libye ? Ce qui serait vraiment dangereux, ce serait de leur refuser. D’abord parce qu’on donnerait raison à l’Iran qui fait croire que l’Occident refuse par principe le nucléaire à des pays musulmans. Mais aussi parce que chaque baril de pétrole et chaque mètre cube de gaz économisé sur la planète (…) c’est un peu moins d’effet de serre”.
UN ACCORD FRANCO-LIBYEN SUR LE NUCLÉAIRE DÈS JUILLET 2007
Et cette théorie fut mise en application avec le colonel Kadhafi. Ainsi, ce commmuniqué du ministère des affaires étrangères, en date du 8 juillet 2009, faisant état de la signature par Alain Joyandet, alors secrétaire d’Etat à la coopération, d’un “accord de coopération pour le développement des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire avec Abdelaati Ibrahim el Obeidi, ministre libyen des affaires européennes”.
Ce document rappelle explicitement que cet accord fait suite à un “premier mémorandum d’entente”, “signé à l’occasion du déplacement du président de la République française à Tripoli, le 25 juillet 2007 qui prévoyait la conclusion d’un accord de coopération “pour le développement des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire”.
Le document en question est consultable sur le web. Cosigné par le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner et son homologue libyen Mohamed Chalgam, il prévoit “d’autoriser les institutions et entreprises industrielles des deux pays à œuvrer conjointement en vue de la réalisation de projets de production d’énergie nucléaire et de dessalement de l’eau, ainsi que d’autres projets de développement liés à l’utilisation pacifique de l’énergie atomique”.
Ce projet nucléaire n’a pas cessé de se poursuivre. Le 21 octobre 2010, moins d’un an avant la chute du régime de Kadhafi, le ministre français de l’industrie, Christian Estrosi, signait à Tripoli un partenariat stratégique prévoyant toujours l’ouverture de négociations pour la construction d’une centrale nucléaire.
EN 2009, KADHAFI ÉTAIT “DEVENU FRÉQUENTABLE”
Du reste, la France a “frayé” régulièrement avec le régime de Tripoli avant sa chute. Le 11 juin 2010, un décret ratifiait ainsi un accord de coopération “en matière de sécurité et de lutte contre la criminalité organisée”.
L’année précédente, en septembre 2009, Alain Joyandet se rendait à Tripoli pour célébrer le 40e anniversaire de la révolution libyenne et donc les 40 ans de pouvoir de Muammar Kadhafi. Dans le JDD, il jugeait que ce dernier était “devenu fréquentable”. Et n’hésitait pas à affirmer : “Si des avions de chasse doivent être vendus, autant que ce soit la France qui les vendent.”
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/04/17/nucleaire-m-sarkozy-reecrit-ses-relations-avec-kadhafi_1686477_1471069.html