C’est le canard enchainé qui a vendu le morceau, il suffit là encore de lire les ouvrages écrit par David Douillet pour comprendre pourquoi il s’est présenté dans les Yvelines, zone sarkozyste, catholique pratiquante :

Ainsi dans « L’âme du conquérant» (Robert Laffont, 1998), Douillet explique : «On dit que je suis misogyne. Mais tous les hommes le sont, Sauf les tapettes ! » Voilà un truc, ces vilaines tapettes respectent les femmes, et ça c’est un drame pour notre député gros con.  En tant que tapette je t’emmerde gros con, pénible tas de graisse amie de la vioque Bernadette mariée au quasi-délinquant Chirac. Tiens je suis sûr que tu as le cul sale, et qu’un jour on découvrira des trucs pas très catholiques (sic) dans tes affaires. Par exemple tes trucs pour la forme que le client dont monter lui même. Tellement pratique pour économiser les coûts, et en plus ça occupe les femmes au foyer.

 « Par essence, la femme n’étant pas faite comme l’homme, elle ne peut s’y comparer. »

Avec le même genre de raisonnement (sic) le noir n’étant pas de la même couleur que le blanc on ne peut pas le comparer. Voilà la base des raisonnements racistes et sexistes: l’apparence, l’habit fait le moine pour ce gros con. Ensuite la valeur des gens, des individus? pour ce gros con ça se simplifie… Ici la misogynie est flagrante, tout comme l’homophobie de base, la plus conne.

«Pour moi, une femme qui se bat au judo ou dans une autre discipline, ce n’est pas quelque chose de naturel, de valorisant. »  Vous êtes sportives? Inquiétez vous, d’après Douillet le réactionnaire vous êtes un truc sans valeur ni naturel.

 « C’est la mère qui a dans ses gènes, dans son instinct, cette faculté originelle d’élever les enfants. Si Dieu a donné le don de procréation aux femmes, ce n’est pas par hasard. »  Et voilà l’explication, la main de Dieu, hostie de tabernacle, il va sans doute citer les évangiles. Cet homme est une grenouille de bénitier, un pauvre type qui pense que tout ou presque est décrit dans un ouvrage écrit par des poivrots il y à 2000 ans ou plus.

 « De fait, cette femme-là, quand elle a une activité professionnelle externe, pour des raisons de choix ou de nécessité, elle ne peut plus jouer ce rôle d’accompagnement essentiel. (. .. ) Je considère que ce noyau est déstructuré. Les fondements sur lesquels était bâtie l’humanité, l’éducation en particulier, sont en partie ébranlés. » « Pour l’équilibre des enfants,je pense que la femme est mieux au foyer, à gérer affectivement la cellule familiale, quel que soit d’ailleurs le niveau social concerné. (. .. ) J’ai une authentique admiration pour les femmes qui vouent leur vie aux leurs. » 

On résume tout ça : la Femme au foyer. Et bien sûr ça sous entend que la Femme doit se laisser engrosser…

Il avait besoin de fric, et a donc écrit  « 110% » (Michel Lafon, 2001), et là c’est le travail qui est glorifié.

«Ce n’est pas normal .. autrefois, on travaillait plus dur et surtout plus longtemps, du plus jeune au grand âge, et du lever au coucher du soleil, hormis le jour du Seigneur. C .. ) Et pourtant, de l’aveu même de nos grands-parents, bien que l’on se tuât à la peine, on savait garder du temps pour les veillées au coin du feu, des après-midi pour les fêtes … » 

Mais bien sûr en version cravache!  Gamins et vieux au travail, ah que c’était bien selon ce gros con. Vous avez donc ici la pensée (sic) résumée d’un député UMP du 78. A mon avis, les militants socialistes de sa circonscription doivent se dire qu’ils ont raté un truc: Lire les bouquins du Douillet. C’est un conseil à donner aux autres pour les régionales, lire les ouvrages des candidats UMP, ça doit être rempli de perles !