Pendant ce temps la, en Chine
Il n’y a pas de contre-pèterie dans le titre du billet. Je viens juste de tomber sur une information essentielle. Le petit détail qui fait que la vision d’un pays change, ou se fortifie dans un sens ou l’autre: il y a donc des chinois citadins de souche qui sont réactionnaires..
Ca se trouve dans Courrier International, la traduction d’un article Chinois forcément :
“Bravo ! Ton enfant va enfin pouvoir passer ses examens ici.” Le 30 août, le collègue de Du Guowang s’est précipité pour adresser ses félicitations : il venait en effet de lire dans le journal que le ministère de l’Education envisageait l’ouverture aux enfants de migrants des examens d’admission au niveau supérieur. Le fils de M. Du fit part de cette bonne nouvelle à ses amis de Pékin, et tous se sont mis à sauter de joie, faisant trembler le plancher de la maison sous leurs pieds. Il est clair que ces jeunes ne voient aucun inconvénient à partager un peu l’euphorie que provoque cette ouverture de l’accès à l’examen local d’entrée à l’université.
Vous avez compris: En Chine les enfants de migrants vont pouvoir aller à l’université. Le migrant c’est celui qui vient de la Chine plus profonde. Jusqu’à présent c’était interdit. Et que nous dit l’article:
D’après les résultats d’une enquête publiée sur un site web, pas moins de 95 % des familles pékinoises et shanghaïennes seraient opposées à l’ouverture des examens locaux aux résidents originaires d’autres régions.
On tombe sur le cul: On voit donc les bourgeois des villes contre les paysans. C’est la violence sociale. Ca ne peut aller qu’au conflit social de grande taille vu le pays. Et bien sûr ce genre de détails n’est pas visible dans les médias TV. Qu’en pensent aussi les libéraux en slip qui fantasment sur la réussite chinoise ?
Facebook Comments (les autres sont + bas)
Powered by Facebook Comments