Le troll mistral adore nous sortir des phrases toutes faites, poncifs de la dialectique sarkozienne. Pour une fois, une de ses saillies va me servir pour les corriger dans un billet. Ca changera des billets classiques :o )

Attention c’est du gros, du solide, du béton !

Le social, le social, le social, vous n’avez donc que ce mot à la bouche ?

Non ce n’est pas le seul mot de notre vocabulaire, mais un de ceux qui provoquent en toi des réactions épidermiques, comme si une idéologie anti-sociale oeuvrait dans ton esprit. Mais c’est vrai que tu déteste aussi l’idéologie, comme Guano le fait. Il l’a rappelé Jeudi matin sur I>télé. C’est d’ailleurs assez drôle de le voir ensuite nous faire le bon idéologue en nous expliquant sa propagande sur le rôle de la religion.

Et plus vous en parler du social depuis trente ans, et moins on progresse.

Tout dépend de la notion de progrès: Si on parle du progrès du niveau de vie, il a progressé, de l’espérance de vie: progrès aussi. Du PIB ? il a progressé aussi, ben zut alors, qu’est ce qui régresse? Ah oui je sais, l’idée de la france éternelle. Ca doit être pour ça que tu nous qualifié d’anti-patriote ou de je ne sais quel connerie du même genre. Dans le genre des choses qui progresse, il y a aussi la progression de la part du capital dans le PIB, même si elle est source de polémique, elle existe. Et que dire de la progression du revenus du dernier décile? en particulier depuis 2002?

Les entreprises ont pour objectif la rentabilité. Point.

Elles participent au tissu social, à la société en édifiant des liens entre les individus c’est aussi important. Tu te place dans une logique purement financière, c’est la marque de fabrique idéologique de la droite néo-con française. L’argent roi, que tu va vomir dans certaines postures sans te rendre compte que tu te contredis.

Et pour atteindre cette rentabilité, il faut entre autre faire en sorte que les salariés aient envie de se bouger.

C’est quoi se bouger? c’est aller travailler ? prendre conscience de la valeur du travail? Accepter des sacrifices depuis 20 ans : Subir la flexibilité sans réagir alors que les profits explosent ( cf les entreprises du CAC40)? Peux tu nous donner la définition de bouger? Est ce par exemple accepter de travailler 12 heures par jour et n’avoir que 5 ou 6 heures de sommeil?

Et puis le social, on en fait quoi sans les entreprises ? Hein, qui c’est qui va payer tous ces fonctionnaires et tous ce social si les entreprises n’étaient pas la ?

Allez hop, le coup du binaire : 0 ou 1, tout doit être simplifié dans l’esprit de néo-cons, cf la formule de bush “soit vous êtes avec nous, soit contre nous”. Ici on est avec les entreprises ou contre elle, et elle sont tout. C’est un peu la dialectique du Medef avec son idéologie “entreprise” qui devient de plus en plus grotesque au fur et a mesure que l’on cherche un peu à étudier la représentativité du Medef.


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