Chers lecteurs, les Mettout sont ils des cons ?
Je vous invite à lire le billet de mon pote Seb Musset au sujet des nouveaux site d’informations en ligne, qui veulent faire travailler gratuitement des blogueurs. Il se demande si pour accepter de produire du contenu gratuitement pour des sites commerciaux, certains ne se disent pas les blogueur sont des cons.
Le sieur Eric Mettout (directeur de l’Express) a publié un avis sur la gratuité du travail des blogueurs et ça énerve Seb :
Et vous avez mille fois raison lorsque vous affirmez courageusement qu’àL’Express.fr vous ne payez pas les blogueurs pas seulement “par souci de bonne gestion, mais aussi par principe.”Comme vous l’écrivez on ne peut mieux: ne pas payer les blogueurs c’est également leur permettre de garder cette “liberté de ton“ qui leur permet d’écrire aux fats, aux sots et autres imbus de leur petit pouvoir “va te faire enculer, hey connard“. Les blogueurs sont taquins, certes, c’est pour cela qu’on les tolère. Ils sont le zeste de causticité d’un quotidien trop formaté. Il faut donc les aider à subsister tout en continuant de ne pas les payer, les aider à s’émanciper en les prenant sous sa coupe. Il en va de la liberté d’expression de ceux qui veulent faire l’opinion.
Que dire de plus ? On apprend des choses très interressantes en lisant des sites Canadiens où la aussi la saloperie Huffington s’installe:
Dans le dernier numéro de l’International Journal of Communication, un site universitaire édité par Manuel Castells, une étude faite par plusieurs chercheurs, dont Danah Boyd, suggère que les nouvelles qui circulent dans les médias sociaux (Twitter en particulier) se coconstruisent entre les blogueurs et les gens sur le terrain, en parallèle avec les journalistes.
Et la nouvelle, aujourd’hui, n’est plus un simple fait social isolé par le journaliste, mais fait partie d’un processus (« d’une conversation ») qui part des gens directement impliqués vers de nouveaux intermédiaires qui couvrent la nouvelle en la redistribuant, puis vers une audience plus grande, celle considérée autrefois comme le lectorat passif des journalistes.
Ancrer les blogueurs dans l’écosystème d’un journal, si un véritable travail de filtrage (édition de contenu) s’y fait, au-delà de la simple offre d’une « visibilité », il est possible d’entr’apercevoir comment l’écosystème médiatico journalistique québécois peut profiter d’une synergie nouvelle pour aborder le futur du journalisme.
Manifestement, toute cela n’est pas encore venu aux oreilles de certaines élites de la presse écrite Française
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