On l’a remarqué, le “drapeau rouge” fait de nouveau peur à la droite.  Sarkozy a demandé aux syndicats d’abandonner le drapeau rouge.  Le retour de cet item dans l’objet politique correspond dans l’opinion rance et moisie à un resserrement sur elle même (pas trop fort sinon la poche à urine explose) …

Les rouges ont donc manifesté, en voici la preuve ! vous observez le nombre énormes de drapeaux rouges ?

 

Je vais faire comme sarkozy “aidez moi, aidez moi” en effet je suis daltonien. Et je ne vois que des drapeaux rouges de parti politique sur cette image. Les syndicats sont de couleurs variées dans leur expression graphique.  Voici donc une vidéo sur la manifestation parisienne d’hier. Vous y verrez la France qui travaille ou cherche du travail. la Nation dans son expression la plus simple : jeunes et vieux, de toutes les couleurs.

Je remercie Seb Musset et le petit monde de Gildan qui m’ont accompagné. Ainsi que le camarade Rosselin soumis à l’impôt révolutionnaire ( glaces lors du passage à coté du jardin du Luxembourg). A noter que mes 2 complices sont restés jusqu’au moins 20h et et donc constaté qu’a l’ouverture des journaux TV du soir, on ne vous a pas dit que le cortège parisien n’était pas encore fini. Alors que les rentiers du 16e et du 8e étaient déjà dans leur loft.

Vous observez dans cette vidéo (sans commentaires)  que les drapeaux sont de toutes couleurs. J’ai même failli en manger un. Est ce que des hordes de rouges sont visibles ? Non. Pourtant dans le langage de Sarkozy ça revient. Et dans celui des militants UMP aussi.

« Le drapeau rouge, c’est le drapeau d’un parti ! Le drapeau tricolore, c’est le drapeau de la France ! »

Devant un tel risque d’attaque de rouges, voilà donc le très juste message du très juste président-candidat selon lui même :

Cet avenir, en ce 1er mai, je vous propose de le bâtir sur un nouveau modèle français fondé sur le travail, le mérite, l’effort, la responsabilité et sur la force de notre héritage. Ce projet est celui d’une grande nation française rassemblée, fière de ses valeurs et de son identité. Une nation qui conserve la maîtrise de son destin et l’ambition de grands projets. Tel était mon message aujourd’hui (…) Il ne reste que cinq jours pour transformer cet élan en victoire et permettre à ce grand projet de se réaliser. Je compte sur vous dans les défis à venir.

Vous lisez ce truc et subitement, un envie de vous pincer : Non vous ne rêvez pas. Voilà donc un candidat qui parle de rassembler. On ne commentera pas les valeurs proposées , mais le mot “rassembler“.

Par ce que voilà, les gens du voyage, les roms, les étrangers, les enfants français d’étrangers, les syndicats, les corps intermédiaires, les journalistes, les régions, l’opposition, les chômeurs, les bénéficiaires d’allocations, les enseignants, les malades … Ceux-là on leur a tout fait depuis 5 ou 10 ans. Tout le monde l’a compris: Le rassemblement de Sarkozy , c’est le rassemblement des gens qui étaient présents devant lui à ce moment là. La confusion est classique entre ces militants et la France entière. Il ne parle qu’à cette France là, celle qui a peur de tout et surtout de ce qui est loin d’elle.

Des militants UMP dont certains ont agressé des journalistes faisant leur travail, ou pour d’autres se sont mis à clamer haut et fort “La france aux français“. Il faut dire que les mêmes militants ont appris par coeur les discours de Sarkozy. Discours où celui-ci dénonce les élites parisiennes.. ou la violence des propos.

Et cet élan? de quel élan parle-t-il ? sans doute des 200 000 personnes annoncées dans environ 30 000 mètres carrées de place ( 21 000) , et d’avenues dont certaines étaient bloquées par la police. 200 000 / 30 000 soit environ 7 personnes au mètre carré.  Tout ça avec des formules creuses. Cet élan, là n’est donc que de 40 ou 50 000 personnes. Chiffre d’ailleurs cité par les chaines d’infos. Sarkozy c’est donc le mensonge permanent, que ce soit sur ses mots (“vrai travail”) ou la défense de son bilan.

Le rassemblement de Sarkozy c’est donc celui de la France du FN et de l’UMP. Rien de plus. Hier soir, tard dans la nuit, Régis Debray en débat avec Henri Guaino a posé la simple question du besoin de changement d’air de la France. Et  si tout simplement la Nation avait envie de changer d’air. Par ce que les odeurs de moisi et de rance, ça commence à bien faire.

 

 

 


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