Karachigate is back
Il y a quelques mois j’écrivais que soir Sarkozy savait et nous mentait ou alors qu’il nous faisait croire qu’il avait été si nul qu’il ne pouvait rien savoir… sur le Karachigate.
Tadam , voilà ce qui arrive :
Voilà qui confirme de plus en plus de choses, les UMP pourront dire que tout ça est inventé mais un jour la vérité eclatera. Par ce que j’en suis convaincu les familles des victimes ne lâcheront pas le morceau.
Vous le voyez, il ne faut pas compter sur les médias mainstream et les TV pour citer des témoins qui demandent des explications à Sarkozy. Forcément ce n’est pas le genre de TF1, France 2 ou M6 de raconter des fables grotesques. Vous le savez bien mes chers lecteurs ). Mais là il s’agit d’un ancien ministre.
Plus sérieusement sur cette affaire, Libération fait un bon travail ainsi que Mediapart ou Arrêt sur Image. Les blogs de gauche ne lâcheront pas l’affaire, par ce qu’elle illustre ce que nous rejetons: la République bananière, la confusion des intérêts privés avec les intérêts publics, l’argent sale, les barbouzes, les officines et les coup en douce avec commissions et contrat pourris. Ici en plus, il y a eu mort d’homme. Et pauvre troll de droite, ne vient pas nous parler des saloperies de Mitterand, par ce que tu seras surpris de la réponse.
Cette affaire durera et survivra à la censure médiatique, j’en suis convaincu pour une raison évidente. les salariés de l’entreprise en questions travaillent dans l’armement. Ils ont une certaine idée de la France comme on dit, c’est à dire qu’il font ou faisaient confiance dans la nation pour les protéger… Ici c’est raté.
Pour ne rien rater, consultez le blog dédié de Seb Musset.
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Mercredi 17 novembre 2010 :
Jean-Louis Debré refuse de transmettre des documents sur Karachi.
Le président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré a refusé de transmettre à un juge enquêtant sur de possibles faits de corruption les délibérations sur les comptes de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Dans un courrier envoyé le 9 novembre au juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke, auquel cette source a eu accès, Jean-Louis Debré explique que ces délibérations sont couvertes par le secret pendant 25 ans, aux termes d’une loi organique de 2008.
Le juge Van Ruymbeke avait fait cette demande après la découverte par la police au Conseil constitutionnel d’autres pièces montrant que ses rapporteurs avaient demandé en vain en 1995 le rejet des comptes de campagne d’Edouard Balladur.
Ces comptes comportent des versements en espèces non justifiés de plus de 13 millions de francs (deux millions d’euros).
Edouard Balladur a expliqué à l’époque au Conseil constitutionnel que cet argent provenait de la “vente de gadgets et de T-shirts”, selon les pièces saisies par la police.
Cette explication a été jugée peu crédible par les rapporteurs, qui relevaient l’absence de justificatifs, et 22 dépôts en espèces en mars et avril 1995, dont un dépôt de plus de 10 millions de francs le 26 avril 1995.
Ces éléments n’ont jamais figuré dans la validation des comptes d’Edouard Balladur publiée au Journal officiel.
C’est ce résultat final que le juge Van Ruymbeke voulait éclairer par le procès-verbal des délibérations.
L’hypothèse d’un financement de la campagne d’Edouard Balladur par des fonds détournés en marge d’un marché de sous-marins français au Pakistan est apparue dans le dossier du juge Van Ruymbeke.
http://fr.reuters.com/article/topNe…