La Gauche est diverse, voici donc un essai de bestiaire politique, pour décrire les créatures de Gauche. C’est approximatif bien sûr et un peu en mode “LOL” : rigolons un peu si vous le voulez bien.

Je connais des gens dans toutes ces catégories, et ne soyez pas adeptes de la pensée binaire (début du fascisme moderne)… Et bien sûr ce texte peut être amendé, ou corrigé (dans la limite du raisonnable) . Merci de ne pas faire de dénonciations. Tout ces gens là savent débattre.

 

Soc-lib,  social-libéral

Socialiste intoxiqué par les idées libérales : trop d’impôt tue l’impôt,  auto-régulation, réduction de la place de l’état et donc des moyens de régulation, dé-régulation (baisse des normes par exemple),  entreprises comme références à tout, invocation du réalisme pour masquer la lâcheté, gestion en bon père de famille, n’entretient plus les services publics pour mieux privatiser ..  En règle générale, c’est un CSP+ bien installé qui pense que son modèle de réussite sert de modèle global. Reste vaguement (ou plus par moment) de gauche, mais ne fera pas grande chose contre les abus du système: On ne sait jamais ça pourrait diminuer son niveau de vie. Peut être réanimé en soc-dem au prix d’efforts intenses.

Exemples historiques : Blair, Schroeder. Cas d’intoxiqués notoirement grotesques : Fabius en 2000 : baisse les impôts des plus riches, puis se maquille en “gauche du PS” en 2005.

Soc-dem : social-démocrate. Historiquement socialiste qui pense que les syndicats doivent l’aider à reformer la société. Tout en restant dans un système parlementaire au contraire des autres et des marxistes. N’est pas d’adepte de la lutte des classes comme les cocos et autres marxistes voyant tout via ce prisme. S’estompe au fur des années, et finalement devient gauche molle ou moins molle. Peut être réanimé en socialiste.

Radical : peut être fortement de gauche, ou couché au Sénat: on parle alors de radicaux de gauche.

Réformiste: autre nom des soc-dem honnis par les autres (souvent gauchistes). Mais on peut aussi être réformiste radical ou avancé , comme l’est par exemple Jean-Luc Melenchon. Mais il ne faut pas le dire, ses adeptes de 20 ans pensent qu’il est révolutionnaire(™). En fait il s’agit de tout ceux qui veulent changer les choses, sans mettre la pays sans dessus dessous. Tout ici est donc question de niveau de changement.

Trotskiste : adepte du programme de transition : 3 types de machines à laver, 1 seule couleur, la taille en fonction des besoins de votre foyer, c’est à dire sa taille, et par défaut : la laverie pour les célibataires. Pour le reste, tout sur le même principe: auto, cuisinière. Signe particulier effrayé à la vue d’un piolet. Se trouve encore chez LO, qui manifeste en chantant. Le jeune exemplaire pense que Trotsky a tout écrit, tout prévu. Un peu comme Nostradamus. Prépare secrètement la révolution mondiale.

Lutte des classes : Autrefois les choses étaient simple : masse de prolétaires, des traitres à leur classe “jaunes” et les bourgeois. Mais depuis l’arrivée du progrès, le nombre de “jaunes” augmente, et la diversité des métiers et rapports sociaux chez les prolétaires fait qu’on peut sans doute parler de lutte dedans les classes contre les classes. Rien qu’en écrivant ça, je vais me prendre un A4 en réponse par “Cri du Peuple”.

NPA : nouveau en 2009. Depuis nous n’avons plus de nouvelles. Il faut dire que ça c’est mal passé.

Stalinien: créature rare, manie le piolet. Le seul apport historique reconnu par tous est d’avoir réduit le nombre de trotskistes. le reste fait débat.

Anarchiste, libertaire: braves gens qui nous rappellent toujours que la stucture au dessus de nous, l’Etat peut etre oppresseur. Et que l’Homme peut se fabriquer ses propres chaines (je résume, hein, j’ecoute France culture là, ça épuise).  Historiquement combattus et assassinés par les staliniens. Certains ont été intoxiqués par des des libéraux, devenant libertarés.

Marxiste: personnage très cultivé souvent de sexe mâle, fait partie de l’avant garde éclairée du prolétariat. A lu Karl Marx, ce qui s’apparente à une psychanalyse politique, et pense qu’un livre écrit dans l’Angleterre des années 1840 s’applique forcément au monde du XXIe siècle. Permet comme le libéral pur sucre des débats intenses, utiles et formateurs pour l’esprit.

Prolétariat : personnes qui vivent de leur travail salariés et exploités par des vilains du top 1%, exemple : trader.

Maoïste : futur patron de presse soc-lib.

Révolutionnaire en carton, veut faire la révolution a coup de LIKE sur Facebook ou de tweets, mais ne va pas prendre un flingue dans la rue ou envisager des trucs mondiaux comme les mecs de LO. Opposé à la propriété individuelle, mais s’énerve quand on lui explique qu’on va commencer par les appartements de son père….

Révolutionnaire : être pur fait de lumière, détient la vérité et possède des pouvoirs magiques. Souvent sincère et  pas forcément extrémiste , surtout en âge avancé.

Pensée binaire :  trouble mental affectant des gens intelligents dans les catégories ci-dessus et dessous. Se résume en “si t’est pas avec nous à 100% tu est contre nous”. Utilisé aussi par les néo-cons comme G.W Bush. Se caractérise aussi par le fait que toute critique de l’adversaire fait de vous,pour ces gens là,  quelqu’un à capter. Et si vous refusez : un ennemi. Il n’y a que deux états dans le monde des andouilles en pensée binaire : ami-ennemi. C’est le début du fascisme moderne.

 

 

socialiste: autrefois adepte de la collectivisation/socialisation des moyens de production. Tout cela reste d’actualité: SCOP etc..

 

 

gauchiste: pense que le parlement ne sert à rien, qu’il faut des soviets ou assemblées locales populaires et autres objets politiques intéressants sur le papier, mais pas forcément ailleurs.