Merci François ! Voilà un aveu, pour lui la banque centrale complote.. c’est un lapsus, donc forcément révélateur.

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Lapsus de Flamby ) par rehearsais

Ca fait s’interroger mon pote le vieux , on le comprend. Pensez donc, on a vu que la BCE violait son statut, se moquait de l’inflation et qu’elle ne faisait que soutenir les banquiers.

Il faut donc rappeler à François Hollande ses propos de campagne.

Non il ne s’agit pas des banquiers, lorsque les banquiers font une activité de crédit, je l’ai dit, il faudra séparer d’ailleurs les opérations de crédit des opérations de spéculation , donc nous avons besoin de la Banque. Heureusement,  que la banque existe pour financer l’économie.

En revanche, la spéculation, la rente , le fait que des capitaux se déplacent de place en place uniquement pour déstabiliser des états…

Rendez vous compte que des banques peuvent emprunter auprès de la banque centrale européenne, mais que cette banque ne peut pas prêter aux états. Il y a là une différence de point de vue qui ne peut pas être contestée.

Je salue donc son lapsus, tout lapsus est forcément révélateur. Ce n’est pas assez cependant pour que comité Moody-Moet et Veuve-Cliquot-SP agence de notation se réunisse et passe sa note en évaluation positive. Ce lapsus est donc la preuve d’une pulsion refoulée: F.Hollande veut dénoncer le complot de la finance “son ennemi” au sein de la BCE… mais il ne sait pas comment. Il faut l’aider et le soutenir, le soutenir à faire sortir les mots.

Lorsque je l’ai rencontré pendant la primaire, j’avais fait remarqué à un très bon observateur de la chose politique, que le problème de Hollande lors de cette interview avait été visible: des mots ne sortaient pas de sa bouche, il avait du mal à les prononcer, malgré le fait que les situations liées lui provoque des émotions fortes. Nous avions été obligés dans certains cas de lui souffler le mot…

Alors François, tu va fendre l’armure et aller convaincre les victimes de la finance de se regrouper ? calmement mais mais avec un message ferme : pas de “réformes molles“. Ceci étant un autre mot de Moscovici, cette fois-ci un déni…