les zozos de la ville de Paris vont avoir du travail. On découvre en effet que les vélib sont fabriqués en Hongrie pour pas grand chose. On avait déjà appris que les salariés de la maintenance Vélib étaient précarisés et victimes de comportements pas très sympas.

Bien sûr, l’information ne vient pas de France, mais de Belgique: C’est la RTBF qui a vendu le morceau:

Là où l’usine est implantée, pas très loin de Budapest, il y  plus de 10% de chômage donc en fait il y a énormément de demandeurs d’emploi. Ils n’ont aucun mal à trouver des ouvriers pour cette usine. Les employés travaillent en moyenne 5 jours par semaine de 6h à 14h30 avec seulement deux pauses de dix minutes et un déjeuner de 20 minutes. En travaillant tout ce temps là, ils ne peuvent gagner au maximum que 352 euros par mois. Les cols blancs gagnent encore moins puisque l’on parle à peu près de 340 euros par mois“.

Pour un salaire horaire de 2 euros, les 400 ouvriers de Toszeg produisent plus de 200 000 vélos par an. Ils gagnent moins que le salaire moyen hongrois dans un pays où il n’existe pas de salaire minimum garanti.

En d’autres termes, s’il permet de promouvoir la mobilité douce et participe au développement durable, le “Villo” de la firme JCDecaux n’a, en revanche, pas grand chose d’éthique.

Que dire de plus ? Ce que j’ai écrit en introduction: Le travail de communication de la marie de Paris va être complexe.Une affaire à suivre.


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