Décidément, j’ai vraiment du mal avec l’église catholique et les autres. Je dois l’avouer je suis un chien d’infidèle. Par provocation il m’arrive même d’invoquer des trucs louches comme Belzebuth (mon maître, guide mon esprit) ou des divinités d’une autre mythologie.

Mais alors, mes lecteurs crédules ou incrédules, quand un ponte de la secte grande Église Catholique explique qu’un viol c’est moins grave qu’un avortement vous en pensez quoi ?

On apprend aussi de la même bouche ou enfin d’un truc du même troupeau de brebis guidés par la loi divine (sic) que la machine à laver a libéré la femme. Quel fantastique progrès vous ne trouvez pas? Je suppose pour le même genre d’individu,on peut dire que la perceuse a libéré le tortionnaire des affres de la torture manuelle. Ne rigolez pas, ça se fait.

Tout cela vient quand même 5 siècles après le fameux concile qui avait décidé in fine que les femelles avaient une âme. Les plus “sympathiques” avec ces mythologies nous diront, qu’il y a du progrès, qu’on ne brule plus les sorcières et qu’on n’écartèle plus les agnostiques depuis .. 200 ans en gros. Ici l’avortement est un choix de la Femme en son âme et conscience, pourrait-on dire (là je risque le bucher). Tandis que le viol est le fait d’un mâle, et qualifié comme crime dans notre droit pénal. On va bien que le loi catholique est moins avancée que la loi des incultes.

Il suffit de lire l’ancien testament pour comprendre pour ces crédules là, que toute créature à vagin est de facto une complice du mal, une vilaine, une salope. D’ailleurs quand Adam et Eve sont expulsés du paradis terrestre (amen), la vilaine salope est punie après avoir osé toucher à la pomme sous inspiration maléfique (sans que Satan existe à l’époque notez le): Elle est condamnée à obéir à son mari et à enfanter dans le douleur. C’est la punition divine.

Olympe a expliqué sur son blog tout le mal que les religions mythologies mono-théistes avaient comme haine de la Femme, avec de grosses conséquences en terme de psychanalyse et de troubles mentaux: On parle là de déni de la réalité, la Femme ne peut pas être le mal puisse qu’elle donne la vie.

Et tout cela revient de plus en plus fort, la violence des attaques de la secte catholique contre la société sont de plus en plus fortes. C’est un élément de la contre-révolution morale, avec retour des nantis, des oligopoles et du néo-féodalisme. Je vous rappelle que Sarkozy est allé se faire bénir par le Pape, et a osé promouvoir le rôle “moral” de l’église non seulement dans des discours, mais dans un de ses livres. La morale catholique n’existe pas: la notion de bien et de mal est aussi ancienne que l’intelligence humaine. Dès que l’être humain a eu conscience de son existence et de celle des autres, il a rapidement compris ce qui était bien et ce qui ne l’était pas. Par exemple nos ancêtres ont compris que se jeter dans le feu, ça faisait mal et qu’on ne jetait pas les autres dans le feu sauf pour leur faire du mal ou les faire cuire pour les manger. Les Chrétiens ont mis un peu plus de temps à comprendre ça, et on vite compris que cela pouvait servir à se débarrasser de leur adversaires.

En tout cas moi je n’ai pas de problème de conscience, pour moi cette mythologie est néfaste et nuisible. Le plus grave est qu’elle exploite les bons sentiments de croyants qui sont dans ce cas piégés par les déclarations extrémistes de certains prélats. Là, comme on dit, chacun sa merde! On m’a dit en commentaires, qu’il ne fallait se moquer des croyances des crédules, et bien si, par ce que c’est de ces croyances inscrites dans un mauvais roman de gare que découlent toutes les conneries de la religion catholique. Que ce soit dans l’ancien ou le nouveau testament. Cela leur permet d’écrire par exemple des inepties de ce genre: La gravité morale de l’avortement provoqué apparaît dans toute sa vérité si l’on reconnaît qu’il s’agit d’un homicide et, en particulier, si l’on considère les circonstances spécifiques qui le qualifient. Ce qui n’est pas un crime pour la religion, l’est pour la société et ce qui n’est pas un crime pour la société l’est pour la religion.

Avec de tels décalages, qu’on ne s’étonne pas qu’elle ait mis plus de 350 ans à officiellement réhabiliter Galilée… Et on se doit se souvenir de l’avis très particulier du futur pape sur l’affaire Galilée. Pour lui l’église de l’époque était plus “rationnelle” que Galilée. Ne vous étonnez donc pas du virage de l’église, c’est une révolution au sens physique du terme. Un retour aux sources en quelques sorte.