Dindes de Noel
C’est Noel , ou demain, c’est donc la périodes des dindes. La dinde est un gallinacé , ça glousse. J’utilise le mot galinacée pour une caste particulière: les journalistes donneurs de leçons.
Tout d’abord, tous ne sont pas pénibles. J’en ai rencontré des jeunes, des moins jeunes, de presse nationale ou locale qui méritent de prendre la place des autres couchés , ceux qui occupent des plateaux TV ou des emissions de radio depuis 40 ans (soit autant que Daniel Cohn-Bendit par exemple).
Voilà donc ce qu’on a trouvé dans Wikilieaks , qui parait-il met en péril la sécurité des nations occidentales[1] en révélant des secrets. En effet ce qui suit est un terrible secret, attention n’en parlez pas trop autour de vous, le monde pourrait s’écrouler, et des voitures de police venir se garer devant votre domicile:
Les grand journalistes français sont souvent issus des mêmes écoles d’élite que de nombreux responsables gouvernementaux. Ces journalistes ne considèrent pas nécessairement que leur rôle premier soit de surveiller le pouvoir exécutif. Nombre d’entre eux se voient plutôt davantage comme des intellectuels, et préfèrent analyser les événements et influencer leurs lecteurs plutôt que de rapporter les événements.
Ce n’est pas moi qui le dit, ce sont des diplomates US qui expliquent le concept de donneurs de leçons médiatique. Avouez que c’est truculent non ? un beau cadeau de noel donc.
Texte original en Anglais :
Top French journalists are often products of the same elite schools as many French government leaders. These journalists do not necessarily regard their primary role as to check the power of government. Rather, many see themselves more as intellectuals, preferring to analyze events and influence readers more than to report events.
Vous le voyez, de terribles secrets sont présents dans Wikileaks. Le truc qui fait couiner tous les adeptes d’un vieux monde controlé par leurs soins, les excités, les adeptes de babette levytataion ou d’autres pénibles.
Allez lire si vous avez du temps le site miroir de Wikileaks chez mediapart.
Notes :
[1] je vous épargne les citations de pénibles donneurs de leçons.
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Omar Bongo a été le dictateur du Gabon du 2 décembre 1967 à sa mort, en juin 2009.
25 mai 2007.
Réception de Bongo : Sarkozy frappe fort.
Il n’aura pas fallu 10 jours pour que le nouveau président accueille à l’Elysée le doyen des dictateurs africains.
Omar Bongo est le doyen des dictateurs africains : 40 ans au pouvoir. Il est reconduit périodiquement à la tête de l’Etat à l’issue de scrutins ubuesques, après avoir muselé ou arrosé tous ses opposants. Toujours avec la bénédiction de Paris, pour qui il fait fonction de gouverneur d’un dominion de l’hexagone richement doté en pétrole.
On avait peine à croire aux engagements de Nicolas Sarkozy à « refonder la politique africaine de la France sur des relations transparentes et officielles entre pays démocratiques » (programme de l’UMP), après qu’il ait précisément rencontré le vieil Omar Bongo, généreux donateur des partis politiques français devant l’éternel, à quelques semaines du premier tour.
Peut-être Sarkozy croit-il vraiment que le Gabon est un pays démocratique… et que c’est la conception gabonaise de la démocratie qu’il compte importer en France plutôt que l’inverse ?
A moins qu’il n’accueille Bongo que pour lui signifier sa rupture avec la politique de soutien aux dictateurs, comme le demande la cellule Françafrique, en saisissant symboliquement le patrimoine important dont jouit le potentat gabonais à Paris et en France ? Il n’est pas interdit de rêver. Pas encore… »
http://www.cellulefrancafrique.org/…
Mercredi 29 décembre 2010 :
WikiLeaks : des détournements de fonds par Bongo auraient profité à des partis français.
Près de 30 millions d’euros auraient été détournés de la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC) à son profit par le défunt président gabonais Omar Bongo et auraient aussi profité à des partis français, selon des notes diplomatiques américaines divulguées par Wikileaks, visibles mercredi sur le site de El Pais.
Cette information a été donnée quatre jours après la mort de M. Bongo, en juin 2009, par un haut fonctionnaire de la BEAC à un diplomate de l’ambassade américaine au Cameroun, précise le journal espagnol.
Selon la même source, « les dirigeants gabonais ont utilisé les fonds détournés pour leur enrichissement personnel et, suivant les instructions de Bongo, ont remis une partie de l’argent à des partis politiques français, y compris en soutien au président Nicolas Sarkozy ».
L’argent aurait profité « aux deux camps, mais surtout à droite, en particulier à (l’ancien président français Jacques) Chirac mais aussi Sarkozy ».
http://www.google.com/hostednews/af…