Dans le précédent épisode, je vous ai expliqué que j’étais donc invité à répondre aux question d’un officier de police judiciaire dans le cadre d’une commission rogatoire. Voici donc la suite.

Il s’agit donc d’une plainte pour “injure publiquecontre X d’une personne privée qui se prénomme Marine, mais dont le vrai prénom est Marion et qui pense que la France est une catin…

Plainte au sujet d’un billet d’avril 2013 , plainte déposée le 22 avril 2013. Il est donc étonnant de voir un tel délai dans le traitement par la justice d’un fait anodin. La dame en question s’est évidement constitué partie civile… sans doute, c’est là une supposition de ma part, pour demander des sommes folles. Mais hélas, elle ne le sait pas, elle n’a pas lu certaines parties du blog: je suis presque insolvable… et dans le besoin en attendant des jours meilleurs..

Petites infos: le billet dont je vous interdit la republication cher lecteur, n’a été consulté selon Google Analytics qu’environ 590 fois lors de ce mois d’avril 2013, et ce chiffre concentré dans les 2 jours suivant sa publication, comme pratiquement tous les billets de ce blog.

Il n’a  pas fait lors de sa publication, ou depuis cette date,  l’objet d’une demande de correction, d’effacement via le module de contact du blog (qui m’envoie un mail) ou de la page d’infos. Ces deux éléments visibles dans le menu tout en haut sur la page d’accueil du site du moment que vous utilisez un navigateur récent. Il est possible que sur certains mobiles les menus soient différents.

Voici la vie du billet selon le même outil de statistiques Google Analytics :

consultation_billet_truie

 

Vous constatez par simple calcul que dans cette période là , ces 588 consultations là ne représentaient que 1,32% du total . Vous calculerez donc facilement le nombre total de pages vues et aurez une estimation du poids d’un blog politique hors période électorale, et donc relativisez le tout, ainsi que l’étendue du trouble.

Petit détail, l’OPJ m’a dit en aparté et sans conséquences sur l’affaire que je ne respectais pas la loi par ce que je ne publiais  pas mon nom et adresses dans les infos. Or c’est mon droit le plus strict, je ne suis pas journaliste, donc pas professionnel et donc comme le précise la loi en question:

 Les personnes éditant à titre non professionnel un service de communication au public en ligne peuvent ne tenir à la disposition du public, pour préserver leur anonymat, que le nom, la dénomination ou la raison sociale et l’adresse du prestataire mentionné au 2 du I, sous réserve de lui avoir communiqué les éléments d’identification personnelle prévus au 1.

Plus de détails sur cette page. Cela n’empêche pas quelques appels étranges et “anonymes” depuis quelques jours . Ce n’est pas grave pour l’instant.

J’ai donc répondu aux questions de l’OPJ, qui peut lire ce billet et les commentaires sachez-le… et expliqué au sujet des termes en question que c’est une allégorie, une  image du front national, des élus, candidats, militants et sympathisants: la chose lepeniste donc. J’ai donné d’autres exemples, et expliqué que c’est pas nominatif et ce même si le terme peut être pris comme une injure.

Donc si le juge décide d’instruire plus profondément la plainte de MLP; je serai informé des suites d’ici un mois ou deux selon l’OPJ et  sans doute mis en examen pour “injure publique” et dans ce cas je devrais répondre aux 7 ou 8 propositions sérieuses[1. ça c’est pour Slate]  que j’ai reçu par mail ou twitter. Je ne citerai pas les noms, qu’ils en soient remerciés. Ils vont donc être contactés.

 

 

 

 

 

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