Une petite vidéo m’a interpellé. C’est au niveau de ce fameux AAA, la note de la France auprès des bons à rien des agences de notation…

Ecoutez bien les explications du journaliste de BFM-TV . Vous entendez bien que le note restera AAA (soit le meilleur) jusqu’en 2012, mais qu’ensuite les agences pourront se lâcher et demander au peuple Français de se serrer encore plus la ceinture pendant que le top 1% , l’oligarchie et ses complices pourront continuer à ne rien changer ou à profiter encore plus ! Et bien sûr ces lâches la ne disent rien sur le fait que la politique UMP crée volontairement du déficit. Chose que la cour des comptes observe.. en silence.

Sarkozy, chantage sur le AAA Français jusqu’en… par dagrouik

On voit donc que Sarkozy est au courant de tout ça. Et que pour 2012, nous auront après avoir voté à subir la chantage des agences de notations qui n’ont rien vu. Rien vu sur les subprimes, jugées elles aussi AAA. Rien vu sur les valeurs loufoques de portails pour chien et chats en pleine bulle TIC. Et qui par leurs déclarations peuvent influencer les situations dans le pire des sens. Et ce sens est toujours favorable aux adeptes de la spéculation sans risque, ceux qui vont ensuite nous expliquer que nous devons accepter des réductions de revenus pour mieux continuer de faire semblant de sauver un système qui ne fonctionne plus que pour permettre à une clique d’ultras nantis de continuer à nous imposer leur mode de pensée.

Et pendant ce temps on apprend que Mario Draghi, un ancien de Goldman Sachs, va être nommé à la tete de la banque centrale Européenne, à la place de Trichet le donneur de leçons. La boucle est bouclée, les pressions viendront d’en haut. Ou des cotés, le poids des banques d’affaire dans la gestion de la crise (et donc du système) va être amplifiée: Le FMI par exemple, profite des errements de DSK pour revenir dans son mode “ami des banquiers d’affaires”.

L’autre jour, en réunion publique, Chevenement a rappelé qu’en 2007 devant les soc-dems européen du PSE réunis en conclave , Ségolène Royal avait expliqué qu’il fallait changer le mandat de la BCE. La salle avait frémi d’horreur. Forcément :

“Ca n’est plus à M. (Jean-Claude) Trichet (président de la BCE) de commander l’avenir de nos économies, c’est aux dirigeants désignés par les peuples” (..) ”Cela suppose aussi que la Banque centrale européenne soit soumise à des décisions politiques”

Et depuis 2007, qu’a fait Sarkozy pour changer d’un iota le statut de la BCE : rien ! Et que dirait désormais cette tripotée de dirigeants sociaux-démocrates ?