Quel est le point commun entre les apéro Facebook, les Projet-X, les manifestations de salafistes à Paris et le No Sarkozy Day et les révoluçion en carton ?

Tout ça se passe grace (ou à cause) des vilains internets, ici de Facebook. Nous allons donc comparer quelques chiffres si vous le voulez bien.

Un apero Facebook : de 6000 a 10 000 personnes, du temps où c’était encore possible. Pour l’exemplaire parisien annulé, environ 50 000 personnes avaient indiqué sur Facebook leur intention de participer.

Projet-X, truc sauvage où des gens s’invitent en surnombre à une fête. Le plus récent, aux Pays-Bas , 30 000 personnes s’inscrivent (via Facebook) à une fête prévue pour 20 ou 30.Et cela crée bien sûr, des émeutes : Riot police have had to be called in after a teenagers Facebook event saw thousands of revelers descend on the small suburban town of Haren (pop. 18,000).  18000 habitants, et donc un gros bordel. Avec des émeutes, des attaques de journalistes.

Les salafistes parisiens : annoncés à 4000 sur Facebook, ils finirent à 250 dans la rue, à crier des slogans antisémites¹ et faire une prière dans la rue.. chose interdite me semble-t-il .

Le No Sarkozy Day, 10 000 sur Facebook , 10 dans la rue. Une grande réussite.

Autre evenement remarquable :

Plusieurs dizaines de milliers d’habitants de Benghazi ( Libye) en ont eu ras le bol des milices salafistes essayent de contrôler tout et n’importe quoi dans leur ville, tuant au passage des habitants. Tout en essayant d’imposer la charia. Voici une photo des manifestants en question.

“Le peuple ne veut pas de milices”

J’espère pour eux que leur action sera suivie par d’autres.  Observez bien cette photo, imaginez la vidéo.  Ceux là ne sont pas dans l’insondable bêtise, dénoncée par F.Hollande

Maintenant que nous ont fait les chaines d’informations ce même jour: des reportages sur des groupes de 100 ou 1000 imbéciles criant de la haine, pilotés par des extrémistes dans d’autres pays: Egypte etc..

Quel dommage que nos editocrates et autres copieurs de dépêches AFP n’aillent pas à la rencontre de ces habitants. Pour leur poser au moins une question à la portée de leur petite cervelle : Se sont ils d’abord rassemblés par Facebook ?  Et bien sûr comprendre ce qu’ils veulent, comment ils veulent vivre ? dans quelle modèle de société par exemple..

Par ce que ceux-là sont bien plus nombreux que les cinglés minoritaires qui servent de sujets aux reportages…