__Nous devons dire non au fichage génétique des étrangers__, pour des raisons éthiques, humaines, législatives et de bon sens économique. C’est typiquement __une mesure-klaxon__ : On fait du bruit autour d’un truc qui ne sera pas mis en place, et surtout qui ne peut pas être mis en place. Comme les bracelets électroniques à GPS intégré…Derrière tout cela, une politique odieuse qui jête l’opprobre sur les miséreux et fait de chaque individu une fiche dans un système qui produira alors de nombreuses erreur. La culture du résultat contre l’Humanité, ça n’est pas compatible.

Les chercheurs du collectif la recherche en danger [lancent une pétition en ligne|http://recherche-en-danger.apinc.org/spip.php?article1625|fr] que je vous invite à signer. Elle a été reprise par [Irène Delse|http://www.irenedelse.com/2007/09/18/petition-non-au-controle-genetique-de-limmigration/|fr], [Partageons mon avis|http://jegpol.blogspot.com/2007/09/non-au-contrle-gntique-de-limmigration.html|fr], [Luc Mandret|http://777socrate.blogspot.com/2007/09/non-au-contrle-gntique-de-limmigration.html|fr] et d’autres. Cette initiative doit être étendue, elle est transversale et montre que sur certains sujets, nous pouvons être d’accord. Extrait de la pétition: > « ”En France, les législateurs ont souligné l’importance du fait que le lien de filiation ne pouvait en aucun cas se réduire à sa dimension biologique. L’importance de ce principe est évidente lorsque l’on songe aux enfants adoptés ou aux familles recomposées. Ce principe cesserait-il d’être important pour ceux qui ne sont pas nés en France ? Le droit à vivre en famille, reconnu par la convention européenne des droits de l’homme, serait-il réservé aux Français ou à ceux qui ont les moyens de payer des tests génétiques, présentés avec une hypocrisie certaine comme non obligatoires, mais qui deviendraient vite indispensables ? Ignore-t-on que ce contrôle supplémentaire engendrerait immanquablement des trafics de documents et autres irrégularités ?” > > ”En contribuant une fois de plus à stigmatiser les candidats à l’immigration et sous prétexte de réduire un désordre, cette disposition en créerait un autre, infiniment plus grave, car il entamerait pernicieusement des principes éthiques, et ouvrirait la porte au fichage génétique de certaines catégories de la population. L’histoire nous a appris à quels désastres s’exposent les peuples qui acceptent de rogner peu à peu leurs principes éthiques, de banaliser l’inacceptable.” » Signez [la pétition en ligne,|http://recherche-en-danger.apinc.org/spip.php?article1625|fr] et envoyer le lien de celle-ci à vos amis et connaissances, blogeurs relayez celle-ci. Si nous disons pas non tout de suite, quels seront les prochains fichages génétiques? !!!Yves Jego, moins borné que ses collègues? [20 minutes|http://www.20minutes.fr/article/181594/France-Yves-Jego-Regulariser-ceux-qui-ont-logement-et-emploi.php|fr] nous apprend qu’Yves Jego ( vous vous souvenez, les cloportes) préconisait de ”régulariser un étranger en situation irrégulière résidant en France s’il remplit deux conditions: s’il a un logement et s’il bénéficie d’une promesse d’embauche”. Il pense la même chose pour ceux qui travaillent déjà et explique que cela profiterait ”aux métiers où la main-d’œuvre manque, comme le BTP.” Il espère qu’elle fera l’objet d’un amendement à la loi. On se demande quelle sera la position du gouvernement Sarkozy-Fillon et de la majorité UMP toujours prête à faire des excès de zèle. En tout cas il faut saluer cette idée, nous la défendions pendant la campagne électorale, elle était dans le pacte présidentiel de Ségolène Royal. Un immigré qui travaille et est intégré dans la société doit alors disposer des outils adéquats pour par exemple scolariser ses enfants sans soucis ni trouble social et payer ses impôts pour participer à l’effort collectif. Le recyclage des idées de Ségolène Royal et de la gauche continuent. On peut envisager aussi de régulariser les immigrés clandestins qui dénonceraient avec preuves les employeurs violant le code du travail, et utilisant le travail au noir qui coute si cher à la collectivité. Là on parle de quelques milliards d’Euros de cotisations non payées.