Écoutez bien la fin de cette vidéo , c’est un extrait du passage de Jean Sarkozy sur France 2. Dans un élan de sincérité, il a avoué un truc qui est passé presque inaperçu dans les médias.  Et comme un malheur ne vient jamais seul, un sondage CSA montre une rupture dans l’électorat agé. Celui-ci a largué la Sarkozie en pleine affaire “Jean Jean”.

Vous savez il y a beaucoup de choses qui ont été dites, beaucoup d’excès, beaucoup de caricatures, beaucoup d’outrance… et puis il y a du vrai aussi.

Alors qu’est ce qui est vrai ?

C’est simple: Jean Sarkozy n’a pas d’expérience pour ce poste et il y a de gros doutes sur la gestion de l’EPAD démontrés par la cour des comptes. Et il n’y a rien d’insultant ou d’excessif que de dire à une jeune de 23 ans qu’il n’a pas l’expérience requise pour gérer le 2e quartier d’affaire de l’Union Européenne.

Par contre toute l’UMP va parler de complot, d’attaque à la personne et autres. Mais leur champion a avoué, comme un ingénu: il y a du vrai aussi. C’est ce qu’on du se dire les vieux sondés par l’institut CSA , comme l’a expliqué un journaliste de LCI sur twitter: Le sondage CSA montrant un décrochage de Sarkozy dans l’électorat âgé sur l’affaire a convaincu le père de discuter avec son fils…

On le dit toujours: il faut parfois faire confiance à la sagesse des anciens, qui peuvent conseiller les parents et enfants un peu trop fougueux. Ici les vieux pro UMP on du trouver tout cela un peu trop exagéré. C’est dangereux en terme d’image pour Sarkozy, c’est le dernier gros bloc de population qui le soutienne massivement et qui contrairement à ce qu’on pourrait penser, se déplace massivement lors des élections.

Voici les chiffres de l’institut:


Il se trouve qu’on observe dans le même sondage CSA, des chiffres presque identiques de refus du non remplacement d’un poste de fonctionnaire sur deux partant à la retraite ou de changement de statut de la poste… Chez les mêmes plus de 50 ans. Les spin doctors de l’Élysée feraient mieux de méditer la phrase de Jean Sarkozy sur cette histoire : il y a du vrai aussi.

Par ce qu’aller contre le cœur de son propre électorat, c’est assez risqué en terme de stratégie à quelques mois d’élections régionales. La bande de spin doctor, assisté du liquide publicitaire et de la bande d’aboyeurs vont vraiment avoir mal au crâne. Espérons que ça dure.

Et la gauche ? Qu’elle médite ceci: Au soir du 6 mai 2007, on était même le 7, Ségolène Royal venu saluer et discuter son équipe de campagne internet avait eu quelques phrases bien senties : la prochaine fois il faudra plus s’occuper des anciens, qui ont été trompés et abusés et expliqué qu’on avait jeté les uns contre les autres.


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