Demain je fêterai ma 3e année de chômage. Ceux et celles qui me connaissent un peu (mais pas tous hélas) savent que me parler de “projet” sans donner de suite me casse le moral. Il suffit d’un simple espoir, d’une petite phrase. Il y a un déséquilibre entre la proposition et l’attente que j’en ai. On me dira que je dois m’habituer. Et bien je le suis, et voici donc de quoi rigoler.

Quand nous avons rencontré Minc, je lui ai expliqué pourquoi je ne trouvais pas de travail, en gros c’est ma participation à la campagne de Ségolène (pour résumer). Tout ça laisse des traces. Écoutez ce son et qu’entendez vous ?

Très drôle non ? Il va s’en dire que je n’ai jamais eu de suite. Il est parti comme un voleur lors de l’interview. On peut donc dire sans se tromper qu’Alain Minc est un menteur patenté. Forcément, il est pote avec Sarkozy et d’autres, dont les grands patrons du Cac40. A ce niveau là, le mensonge et la flatterie sont vus comme des qualités par tous ces tartuffes.