Tax heaven create poverty
Oui, je sais c’est de l’angliche le titre. Et en plus dans la rubrique chiens libéraux . Mais ceci est un extrait d’un site dont je conseille la lecture à tous ceux qui veulent combattre les conneries libérales.
Voilà un résumé de ce qu’ils pensent :
Tax is the foundation of good government and a key to the wealth or poverty of nations. Yet it is under attack. These places allow big companies and wealthy individuals to benefit from the onshore benefits of tax – like good infrastructure, education and the rule of law – while using the offshore world to escape their responsibilities to pay for it. The rest of us shoulder the burden.
Tax havens offer not only low or zero taxes, but something broader. What they do is to provide facilities for people or entities to get around the rules, laws and regulations of other jurisdictions, using secrecy as their prime tool. We therefore often prefer the term “secrecy jurisdiction” instead of the more popular “tax haven.”
The corrupted international infrastructure allowing élites to escape tax and regulation is also widely used by criminals and terrorists. As a result, tax havens are heightening inequality and poverty, corroding democracy, distorting markets, undermining financial and other regulation and curbing economic growth, accelerating capital flight from poor countries, and promoting corruption and crime around the world.
The offshore system is a blind spot in international economics and in our understanding of the world. The issues are multi-faceted, and tax havens are steeped in secrecy and complexity – which helps explain why so few people have woken up to the scandal of offshore, and why civil society has been almost silent on international taxation for so long. We seek to supply expertise and analysis to help open tax havens up to proper scrutiny at last, and to make the issues understandable by all.
The fight against tax havens is one of the great challenges of our age. Our approach challenges basic tenets of traditional economic theory and opens new fields of analysis on a diverse array of important issues such as foreign aid, capital flight, corruption, climate change, corporate responsibility, political governance, hedge funds, inequality, morality – and much more.
Voilà pourquoi je ne pourrai jamais soutenir des cons qui nous expliquent qu’on ne peut pas augmenter les impôts (Fabius récemment) ou des complices de la finance internationale comme DSK. Le site est très riche et comporte de nombreux liens, c’est donc une base documentaire à mettre dans votre besace a coté de ce qui sert à attendrir la viande libérale.
On trouvera par exemple grâce à tout ça, des PDF comme celui-ci, qui permet de calmer les cons :
Édifiant non ?
Facebook Comments
Powered by Facebook Comments
Merci pour le billet et les liens.
La mise en évidence des problèmes liés à la disproportion entre les plus hauts et les plus faibles revenus qui transparaît dans les travaux de Wilkinson et Pickett est effectivement le meilleur argumentaire à opposer aux partisans du libéralisme économique décomplexé.
A bien faire passer dans l’opinion publique donc…
Par contre, plus qu’une hausse mécanique des impôts, il me semble que ce qui importe est de limiter les moyens d’y échapper en luttant contre l’évasion fiscale dans les paradis fiscaux, avec le mécanisme des prix de transfert notamment, ou encore contre la défiscalisation de certaines activités pour restaurer la capacité de régulation/action des collectivités.
Car au final quel soit le taux initial d’imposition, en y échappant – et ce sont évidemment les entreprises multinationales, le constat étant le même en France ou aux USA, ou les organisations criminelles qui y réussissent le mieux – le résultat sera le même.
Le contribuable moyen ou la PME sont nettement moins concernés a priori car fortement soumis à l’impôt de leur côté.
Le chiffre de 11 500 milliards de dollars qui seraient détenus rien que par les particuliers dans les paradis fiscaux est lui faramineux et a rapproché du PIB mondial qui était approximativement de 60 630 milliards de dollars en 2005 pour comprendre l’ampleur du problème.