Banqueroute du systeme bancaire US?
“J’estime que les pertes pourraient atteindre 3 600 milliards de dollars pour les établissements financiers américains, avec une moitié pour les banques, a averti Nouriel Roubini lors d’une conférence qui se tenait à Dubaï le 20 janvier 2009. Si c’est le cas, cela signifie que le système bancaire américain est effectivement insolvable, car il ne dispose que de 1 400 milliards de capitalisation. C’est une crise bancaire systémique.“
C’est la traduction des informations qu’on trouve en VO chez Bloomberg : “I’ve found that credit losses could peak at a level of $3.6 trillion for U.S. institutions, half of them by banks and broker dealers,” Roubini said at a conference in Dubai today. “If that’s true, it means the U.S. banking system is effectively insolvent because it starts with a capital of $1.4 trillion. This is a systemic banking crisis.”
C’est donc clair, et on précisera que Nouriel Roubini est un des rares a avoir prévu que les subrprimes exploseraient. Et que précise t’il en plus, voilà de quoi vous effrayer : “Les problème de Citigroup, de Bank of America et d’autres, laissent penser que le système est en état de banqueroute, c’est la même chose en Europe“.
D’après vous quelles sont les frayeurs des têtes d’oeufs et super-mega-nantis en ce moment à Davos. “Le problème auquel nous sommes confrontés est plus grave que pendant les années 1930“. Voilà pour le réel, imaginez les conséquences pour chacun d’entre vous , d’entre nous.
Mais pour eux, le pire c’est de découvrir que 50 000 milliards $ US de patrimoine individuel a disparu depuis l’amplification de la crise. On précisera qu’il s’agit comme c’est dommage, de patrimoine de nantis ou de gogos qui ont cru que les arbres grimpaient jusqu’au ciel.
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Il ne faut pas confondre les nantis et le système financier mondial, même s’il y a des zones de croisements. Ce n’est pas pour plaindre les nantis, mais certains se sont réellement fait rouler par des types comme Madoff ou bien même par leurs propres banquiers qui pourtant avaient l’air de gens honnêtes (ils portaient même des cravates, dit-on). Evidemment, c’est toujours plus simples de dénoncer les “nantis” que d’essayer d’expliquer les problèmes.