Karachigate : le vieux fusil a un coup
PAN ! le vieux fusil à un coup , alias VGE a été utilisé. En général il ne sert qu’une fois tous les 36 du mois. Et là, on va faire simple: une vidéo !
Comme on dit dans les jeux, c’est un direct headshot. Pan ! Boum !
Vous avez bien entendu ? Entre les chuintements en tout genre ?
« Il existe une liste des rétrocommissions puisqu’on la protège par le secret-défense. Si elle n’existait pas on n’aurait pas besoin de la protéger »
Ca a le mérite d’être clair, voilà la seule question à poser, sans cesse. Les UMP nous répondent secret-défense, ah bon mais alors ça existe et certains nous parlent de la raison d’état (oui, oui, ça ose tout). Comme si la démocratie, le respect des victimes devaient s’effacer au nom d’une .. certaine idée de la France, le fameux vice des URD-RPR-UMP.
Si des membres de la droite commencent à poser la question qui tue, croyez moi on va vraiment rigoler : Ils vont finir par se bouffer entre eux. Giscard va régler de vieux comptes (Chirac et le RPR), les chiraquiens vont se venger sur les sarkozystes qui vont sortir des dossiers sur les vieux ou leurs complices. Et un jour nous aurons un lapsus ou un aveu venu d’un d’entre eux se sachant condamné par une maladie fatale[1] … Ca se produit parfois dans ce genre d’affaire.
Et là, va falloir surveiller les vieux fusils rouillés , les vielles pétoires : tout UMP qui se trouve en face risque d’avoir du mal à s’assoir ensuite.
Notes :
[1] vu l’âge des protagonistes, ça risque fortement de se produire.
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This entry was posted by Rva on November 24, 2010 at 11:15 am, and is filed under Republique Bananière. Follow any responses to this post through RSS 2.0.You can leave a response or trackback from your own site.
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#3 written by BA 1 year ago
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#4 written by BA 1 year ago
Attentat de Karachi : 8 millions d’euros pour l’intermédiaire occulte.
Selon nos informations, l’Etat a accepté de dédommager en 2009 l’organisateur des rétrocommissions.
Au nom de l’industrie de l’armement, un haut fonctionnaire de l’Etat Français a conclu, le 24 janvier 2009, un accord avec Jean-Marie Boivin, le financier qui coordonnait le versement de commissions occultes dans le cadre de ventes d’armes, notamment celle des sous-marins au Pakistan.
Ledit accord prévoit de le dédommager à hauteur de 8 millions d’euros, comme nous l’évoquions ces dernières semaines.
Au large de l’Irlande et de l’Angleterre, se sont ainsi achevées les curieuses tractations engagées dès 2006 entre Jean-Marie Boivin, gérant de la société offshore Heine, et divers ministres en exercice – dont Michèle Alliot-Marie, Thierry Breton ou Nicolas Sarkozy.
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#5 written by BA 1 year ago
Karachi : M. de Villepin confirme l’existence de “commissions illégitimes”.
Entendu pendant plus de quatre heures par le juge Renaud Van Ruymbeke, jeudi 25 novembre, l’ancien premier ministre, Dominique de Villepin, a précisé les circonstances qui ont conduit l’ancien président de la République, Jacques Chirac, à interrompre, dès 1995, le versement de commissions promises à des officiels pakistanais, mais aussi libanais, en marge du contrat Agosta.
Le Monde a pu consulter son procès-verbal d’audition.
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#6 written by BA 1 year ago
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#7 written by BA 1 year ago
Karachi : François Léotard pense que l’attentat est dû à l’arrêt du versement des commissions.
L’ancien ministre de la défense (1993-1995) François Léotard a le sentiment que l’attentat de Karachi, qui a fait onze victimes françaises en 2002, est dû à l’arrêt du versement des commissions à des intermédiaires pakistanais, en marge du contrat Agosta signé en 1994.
C’est ce qu’il affirme dans son procès-verbal d’audition devant la mission parlementaire d’information, établi le 24 novembre 2009.
Ce document a été remis, mercredi 1er décembre, au juge antiterroriste Marc Trévidic par le député communiste (Nord) Jean-Jacques Candelier, membre de la mission.
Le Monde a pu consulter les déclarations de l’ancien ministre du gouvernement Balladur :
“Soit c’est Al-Qaida, mais cela me paraît peu probable compte tenu de la nature des explosifs utilisés, soit c’est une vengeance de personnes n’ayant pas touché leur part de commissions, dit M. Léotard aux députés qui l’interrogent sur l’attentat. Je penche personnellement – mais c’est juste un sentiment – pour la deuxième hypothèse.”
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#8 written by BA 1 year ago
Karachi : Sarkozy informé de l’existence d’une facture.
L’ancien mandataire des sociétés par lesquelles ont transité des commissions a présenté la note…
Mediapart publie des documents qui «placent une fois encore Nicolas Sarkozy et la présidence de la République au cœur du volet financier du dossier Karachi».
Nicolas Sarkozy a été mis en copie le 16 mai 2007, le jour de son intronisation à l’Elysée, d’une facture de 8 millions d’euros présentée par Jean-Marie Boivin, un protagoniste clé de l’affaire Karachi, à la Direction des Constructions navales (DCN). Ces huit millions d'euros sont réclamés pour «services rendus», dit le courrier ; «le prix d’un chantage», assure Mediapart.
Ce document est entre les mains du juge Renaud Van Ruymbeke, qui l’a récupéré après une perquisition des policiers de la Division nationale des investigations financières au siège de la DCN.
Jean-Marie Boivin, c’est «l’homme-clé des commissions occultes du contrat Agosta», celui qui «en sait peut-être trop». Il était en effet le mandataire des sociétés luxembourgeoises Heine et Eurolux, par lesquelles transitaient les commissions plus ou moins suspectes sur les contrats des sous-marins nucléaires.
C’est par ces sociétés, par exemple, que transitaient les fonds promis aux intermédiaires «imposés» à la dernière minute par le gouvernement d’Edouard Balladur comme Ziad Takieddine.
D’après le site internet Mediapart, Jean-Marie Boivin a décidé de faire chanter l’Etat Français à partir de 2004, date à laquelle son contrat a été rompu par la DCN, contre 610.200 euros d’indemnités. Pas suffisant, pour «M. Commission».Libération a révélé le 24 novembre dernier qu’un accord avait été trouvé en janvier 2009 mais d’après l’avocat de Jean-Marie Boivin, son client n’a jamais touché cette somme.
«Il y a eu des discussions, mais il ne les a jamais touchés», a-t-il déclaré au Monde le 1er décembre.
Mis en cause par divers éléments dans la presse, Nicolas Sarkozy a toujours dit que l’affaire de l’attentat de Karachi, qui a fait 14 morts en 2002, ne le concernait «ni de près de loin».http://www.20minutes.fr/article/634…
Pour lire l’article payant de Mediapart :
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#9 written by BA 1 year ago
Les comptes de campagne de Balladur en 1995 seraient irréguliers.
Les comptes de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995 étaient sous-évalués de plus de 13 millions de francs (deux millions d’euros) et auraient pu donner lieu à de lourdes pénalités, selon des pièces saisies par la police publiées mercredi 8 décembre.
Les rapporteurs du Conseil constitutionnel estimaient les dépenses totales de la campagne du rival de Jacques Chirac à 97,2 millions de francs (et non 83,8 comme l’avait déclaré le trésorier), dans un rapport d’experts du Conseil constitutionnel cité par le site internet d’information Mediapart.
Ce rapport sur les comptes d’Edouard Balladur a été saisi et placé sous scellés avec les pièces comptables par la police en mai dernier, dans une enquête pénale sur un supposé financement de la campagne par une corruption en marge d’une vente de sous-marins au Pakistan.
Le total de 97,2 millions de francs excédait le plafond légal de 7,2 millions de francs (1,09 million d’euros), somme qui aurait donc dû être remboursée au Trésor public, selon le code électoral.
Par ailleurs, Edouard Balladur n’étant plus éligible aux aides publiques pour ses dépenses, il aurait aussi dû rembourser beaucoup d’argent.
Les rapporteurs faisaient par ailleurs mention de versements en espèces de 13 millions de francs aux caisses de campagne, non justifiés, car l’explication d’Edouard Balladur parlant de “vente de T-shirts et de gadgets” était jugée peu crédible, selon des éléments déjà publiés dont Reuters a eu connaissance.
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#10 written by BA 1 year ago
Karachi : un haut fonctionnaire confirme les rétrocommissions.
Contrôleur général des armées, Jean-Louis Porchier s’est longuement confié à la mission parlementaire d’enquête sur l’attentat de Karachi, qui a fait onze victimes françaises, en 2002.
Son témoignage, que Le Monde a pu consulter, est resté confidentiel depuis le 15 décembre 2009, date de son audition. Il est essentiel.
Car M. Porchier sait tout du contrat Agosta, signé le 21 septembre 1994 par le gouvernement d’Edouard Balladur, prévoyant la livraison de trois sous-marins au Pakistan.
Or, le juge antiterroriste Marc Trévidic estime que l’arrêt du versement des commissions promises pour ce contrat à divers intermédiaires, imposé par Jacques Chirac en 1995, a pu déclencher un mécanisme conduisant à l’attentat de Karachi.
Le juge financier Renaud Van Ruymbeke postule, quant à lui, que le contrat Agosta a pu générer des rétrocommissions venues gonfler les caisses de M. Balladur pour sa campagne présidentielle, en 1995.
En mars 1999, M. Porchier avait rendu un rapport d’enquête au ministère de la défense, détaillant de nombreuses irrégularités dans l’éxécution du contrat.
Les commissions ? “On arrivait ainsi à un total de 800 millions de francs de commissions 122 millions d’euros ce qui est totalement excessif et injustifié”, explique le contrôleur général.
Lors de son enquête, il va donc se rapprocher d’un personnage clef de l’industrie de l’armement français, Michel Ferrier, ex-directeur des transferts sensibles au secrétariat général de la défense nationale (SGDN).“UNE PARTIE POUR LA CAMPAGNE ÉLECTORALE DE M. BALLADUR”.
Aux membres de la mission, M. Porchier relate dans le détail sa conversation avec ce haut fonctionnaire :
“M. Ferrier m’a dit : ‘ce contrat ne sert à rien. Ce contrat permet le recyclage d’argent pas très net du côté du Pakistan et, du côté français, il permet de verser des rétrocomissions. Il y a 10% de rétrocomissions sur l’ensemble des FCE. Sur ces 10%, il y en avait une partie pour la campagne électorale de M. Balladur, et une autre pour M. Léotard’. Je n’avais pas les moyens de vérifier cela et j’ai écrit dans mon rapport que je ne connaissais pas la destination finale de ces fonds. Je n’ai pas mentionné de noms”.
Les parlementaires ont souhaité entendre Michel Ferrier, quelques semaines après M. Porchier. A-t-il bien tenu les propos qu’on lui prête, interrogent les membres de la mission ?
“Il est possible que je les ai tenus, déclare M. Ferrier, cela était vraisemblable. Je tirais ce raisonnement d’un contrat antérieur, où j’avais bloqué un taux de 10 % de commissions financières qui était manifestement un acte de corruption. Je précise que la corruption ne touchait pas le ministre de la défense, mais un autre membre du gouvernement”.
Par ailleurs, Le Monde a pu consulter la déposition du préfet Jacques Dewatre, patron de la DGSE de 1993 à 2000. Ce dernier infirme les propos de Charles Millon, ancien ministre de la défense de Jacques Chirac, et de Dominique de Villepin, ancien premier ministre. Ces derniers avaient déclaré au juge Renaud Van Ruymbeke que la DGSE avait effectué une enquête, en 1995, pour déterminer si le contrat Agosta avait pu donner lieu à des rétrocommissions versées au camp Balladur. Le mystère reste entier : quel service a bien pu enquêter sur le contrat Agosta, en 1995 ?
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#11 written by BA 1 year ago
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#12 written by BA 1 year ago
Mercredi 2 mars 2011 :
Attentat de Karachi : d’où viennent les 7 millions de la campagne de Balladur ?
L’ancien trésorier de la campagne d’Edouard Balladur en 1995 a reconnu qu’il était incapable d’indiquer la provenance de 7 millions de francs versé sur le compte de campagne du candidat. L’EXPRESS.fr fait le point sur cette affaire.
Qu’est-ce-que l’affaire Karachi ?
Le 8 mai 2002, un kamikaze fait exploser sa voiture contre un bus devant l’hôtel Sheraton de Karachi et tue 14 personnes dont 11 employés français de la Direction des constructions navales (DCN). La justice suppose que cet attentat est une réponse à l’arrêt des versements de rétrocommissions, décidés dans le cadre de la vente de sous-marins français au Pakistan.
Par ailleurs, une partie de ces rétrocommissions aurait servi à financer la campagne d’Edouard Balladur en 1995.Pourquoi l’affaire Karachi revient-elle dans l’actualité ?
L’affaire Karachi a connu de nouveaux rebondissements. Le juge Renaud Van Ryumbeke a auditionné René Galy-Dejean, à l’époque trésorier de la campagne présidentielle de Balladur. Celui-ci s’est dit incapable de justifier le versement de 7 millions de francs sur le compte de campagne du candidat trois jours après la défaite au premier tour.
Pourquoi le nom de Gérard Longuet refait surface ?
En février dernier, le juge Renaud Van Ruymbeke a obtenu le versement au dossier de la procédure du “Fondo”. Il s’agit là d’un versement de 5 millions de francs pour l’achat du siège du Parti Républicain (PR) dont Gérard Longuet était le président jusqu’en 1995.
Selon Le Monde, le juge Van Ruymbeke fait un lien entre le versement de 7 millions de francs sur le compte de campagne et l’affaire du “Fondo”. Le PR aurait bénéficié d’une partie de cette somme pour acquérir son siège. Une forme de remerciement pour le soutien de cette formation au candidat Balladur.
Olivier Morice, l’avocat des parties civiles dans l’attentat de Karachi a annoncé qu’il allait demander l’audition du nouveau ministre de la Défense, Gérard Longuet. -
#13 written by BA 1 year ago
Attentat de Karachi. Bernard Cazeneuve dénonce le «mépris» d’État.
Dans un livre-témoignage, Bernard Cazeneuve, député-maire socialiste de Cherbourg et rapporteur de la mission parlementaire sur l’attentat de Karachi, dénonce «le mépris d’État».
Le Télégramme : Pourquoi ce livre sur Karachi ?
Bernard Cazeneuve : Ce n’est pas un nouveau rapport. C’est un livre sur le fonctionnement de nos institutions, sur ce que j’ai vécu, un livre d’entomologie politique.
Vous dites être le chien au milieu des loups. Pourquoi ?
La question, c’est de savoir si le Parlement peut exercer ses prérogatives de contrôle sur le gouvernement. Ce qui m’a frappé dans cette affaire, c’est l’incapacité qu’ont les députés à se dépouiller des oripeaux de la politique politicienne. Entre ceux dans la majorité qui avaient peur qu’on atteigne le pouvoir, et ceux dans l’opposition qui voulaient que l’on instrumentalise la mission pour qu’elle atteigne le président de la République. Des loups, il y en a partout. Je renvoie les acteurs de droite et de gauche dos à dos.
Ce qui explique votre posture de «notaire méticuleux» ?
Je ne suis pas dans l’extrapolation hasardeuse, pas dans l’intime conviction. Seuls les faits m’intéressent. Les faits m’obligent à reconnaître que sur ce dossier, je n’ai pas rencontré le président de la République. Je le dis clairement. Comme ministre du Budget, il a pu avoir à connaître les conditions de la négociation du contrat, c’est possible. Mais dire que Nicolas Sarkozy est au coeur de cette affaire, je ne le dis pas, parce que je ne l’ai pas matérialisé.
Vous évoquez des entraves à la mission. De quel ordre étaient-elles ?
Au nom de la séparation des pouvoirs, les parlementaires n’ont pas eu accès aux documents dont ils souhaitaient disposer, comme le contrat Agosta, des compte-rendus de réunions interministérielles. On nous a refusé aussi des documents que le juge n’avait pas demandés, sous prétexte qu’il pourrait les demander un jour! C’est hallucinant!
Vous parlez du mépris du gouvernement pour les parlementaires. Pourquoi ?
Quand le gouvernement ne transmet rien, il agit avec un mépris total pour le Parlement et fait preuve d’un cynisme absolu. Quand on voit le Quai d’Orsay déclassifier la presse, il faut quand même le faire!
Vous avez eu des soucis avec le président de la mission, l’UMP Yves Fromion. Comment l’expliquer ?
Je pensais que la pluralité des sensibilités pouvait s’exprimer. Cela aussi était inédit : l’avant-propos mettait quasiment en cause l’intégrité du rapporteur. Il était extrêmement partisan, excessif, alors que le rapport ne l’était pas. Cela a justifié aussi que j’écrive ce livre, pour expliquer quelles étaient les motivations sincères qui guidaient ce travail. Ce texte, c’est celui de quelqu’un qui s’est senti en légitime défense.
«Karachi. L’enquête impossible», chez Calmann-Lévy. 18 euros.
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#14 written by BA 8 months ago
Affaire Karachi : Takieddine mis en examen par le juge Van Ruymbeke, Sarkozy en danger.
C’est une très mauvaise nouvelle pour l’Elysée. A l’issue de son autidion par le juge Van Ruymbeke, l’homme d’affaires Ziad Takieddine a été mis en examen, mercredi 14 septembre, pour «abus de biens sociaux» dans le cadre du volet financier de l’affaire Karachi. Un nouveau témoin avait révélé aux policiers avoir eu connaissance de transports de fonds opérés en espèces, depuis la Suisse, par l’homme d’affaires franco-libanais avec deux proches de Nicolas Sarkozy : Thierry Gaubert et Nicolas Bazire.
http://www.mediapart.fr/journal/france/130911/karachi-takieddine-devant-le-juge-sarkozy-en-danger
Qui est Nicolas Bazire ?
Nicolas Bazire est un membre du clan Balladur-Sarkozy.
Pendant la deuxième cohabitation, Nicolas Bazire est le directeur de cabinet du Premier ministre Édouard Balladur, entre mars 1993 et janvier 1995. Il prend la présidence de l’Association pour la réforme, une association créée par Édouard Balladur après l’élection présidentielle de 1995.
Fin 1995, il est nommé associé-gérant de la banque Rothschild & Cie, en charge des fusions-acquisitions et membre du Conseil de surveillance. Membre du Conseil de surveillance de cette banque en 1999, il devient alors directeur général du Groupe Arnault, fondé par Bernard Arnault, ainsi que du pôle presse de Louis Vuitton Moët Hennessy (LVMH), DI Group (La Tribune, Investir, etc.), et directeur du développement et des acquisitions de LVMH.
Il est depuis 1993 un proche de Nicolas Sarkozy et un de ses conseillers personnels. Il a été son témoin lors de son mariage avec Carla Bruni le 2 février 2008.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Bazire
Qui est Ziad Takkiedine ?
Ziad Takkiedine est un membre du clan Balladur-Sarkozy.
Lisez cet article :
Dans l’Affaire Karachi, Ziad Takieddine est accusé d’avoir joué l’entremetteur entre la classe politique française et le Pakistan pour assurer la vente de frégates françaises. Celui-ci aurait été imposé dans les négociations à la dernière minute, et aurait empoché une somme d’argent anormalement élevée pour son rôle d’intermédiaire. En 2010, l’homme d’affaires riposte, accuse le camp Chirac, et porte plainte pour tentative d’assassinat.
Signé le 21 septembre 1994, le contrat Agosta dessine selon le journaliste Guillaume Dasquié un « schéma de corruption [qui] profite en particulier à Ali Zardari – époux du Premier ministre de l’époque Benazir Bhutto, avant de devenir plus tard président du Pakistan ».
Selon les photos et documents publiés par Mediapart et l’interview diffusée sur France Inter, Ziad Takkiedine est un ami proche de personnalités politiques liées à Nicolas Sarkozy : l’ancien ministre de l’intérieur Brice Hortefeux, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy mêlé au scandale du 1 % logement Thierry Gaubert, le secrétaire général de l’UMP et ex-ministre du budget Jean-François Copé, et Dominique Desseigne, dirigeant du restaurant le Fouquet’s.
Après la victoire de la droite en 2002, Ziad Takkiedine organise une fête le 27 juin 2002 rassemblant les anciens partisans d’Édouard Balladur en 1995 dont Renaud Donnedieu de Vabres, ex-ministre aux affaires européennes et futur ministre de la culture, Jean-François Copé (qui confirme plusieurs autres invitations dans sa villa du cap d’Antibes et à l’étranger), secrétaire d’État aux relations avec le Parlement, Brice Hortefeux, alors membre du cabinet du ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy, Christian Estrosi alors député, Thierry Gaubert, et Étienne Mougeotte, alors vice-président de TF1.
Les documents obtenus par Mediapart font apparaître à la date du 7 avril 2004, un « avoir de la famille Copé » de 19 050 euros dans les comptes de l’intermédiaire, au moment où Ziad Takieddine s’emploie à décrocher des marchés d’État au ministère de l’intérieur, alors dirigé par M. Sarkozy, dont le contrat « Miksa » de protection des frontières de l’Arabie Saoudite, suivi en direct par Brice Hortefeux et Claude Guéant, en relation étroite avec Ziad Takieddine.
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#15 written by BA 8 months ago
Attentat de Karachi : Balladur devra “rendre des comptes” estime l’avocat des victimes.
Après l’audition par la justice de deux proches de Nicolas Sarkozy et d’Edouard Balladur dans le volet financier de l’affaire Karachi, plusieurs voix se sont élevées, mercredi 21 septembre, pour demander que soit éclairci le rôle des deux hommes politiques dans le dossier. Thierry Gaubert, chef adjoint du cabinet de Nicolas Sarkozy quand il était ministre du budget, et Nicolas Bazire, ancien directeur de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995, ont été respectivement mis en examen et placé en garde à vue.
“J’ai la conviction que dans les prochains jours ou dans les prochaines semaines, l’ancien premier ministre M. Edouard Balladur devra rendre des comptes”, a déclaré, lors d’une conférence de presse, Maître Olivier Morice, l’avocat des familles des victimes de l’attentat au Pakistan, mercredi 21 septembre.
L’avocat a aussi estimé que ses accusations contre Nicolas Sarkozy, qu’il avait décrit fin 2009 comme étant “au cœur de la corruption”, sont “confirmées” par le développement de l’enquête. M. Sarkozy fut ministre du budget d’Edouard Balladur et son porte-parole de campagne.
“Les accusations qui visent Nicolas Sarkozy et son entourage peuvent avoir des implications très graves et très lourdes, a estimé Maître Morice. Aujourd’hui, nous ne pouvons que confirmer ces accusations que nous avons lancées en décembre 2009. Le travail du juge va bien au-delà de ce que nous avions pu déceler à travers l’analyse de ce dossier.”
“Les juges d’instruction indépendants font leur travail en se rapprochant du cœur de la corruption et notamment du chef de l’Etat”, a-t-il encore déclaré. Les familles de victimes de l’attentat de Karachi avaient déposé plainte en décembre 2009 pour corruption contre l’association créée en 1995 par Edouard Balladur, dénonçant un “financement politique illicite”.
“L’UNE DES AFFAIRES LES PLUS GRAVES DE LA Vème RÉPUBLIQUE”
Martine Aubry a demandé mercredi que la justice “aille jusqu’au bout” en relevant en outre qu’il y avait dans ce dossier “des personnages un peu douteux, qui sont toujours là”.
“Qu’est-ce qu’ils font exactement ? Qu’on nous le dise ! Les Français ont besoin de savoir, de comprendre et ces pratiques dans la République, ce n’est plus possible”, a déclaré la candidate à la primaire socialiste, invitée de l’émission “Questions d’Info” LCP/France Info/Le Monde/AFP/Dailymotion.
“Jamais rien ne doit être mis sous le tapis. C’est peut-être là l’une des affaires les plus graves de la Vème République”, a-t-elle ajouté.
Egalement candidat à la primaire socialiste, François Hollande a, lui, estimé mercredi devant la presse que les “affaires”, “il faudra en sortir après 2012″. “Je ne veux rien dire sur le plan judiciaire, rien dire qui puisse être interprété comme une condamnation avant l’heure”, a-t-il continué avant de lancer que “ce climat, le règne des intermédiaires, les commissions, c’est tout ce que nous devons proscrire pour l’avenir”.
“C’était un candidat, je ne me rappelle plus son nom, qui avait parlé de République irréprochable. Il faudrait le retrouver pour savoir ce qu’il pense de la situation d’aujourd’hui”, a-t-il lancé, faisant référence aux propos de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2007.
M. Bazire, qui était le directeur de cabinet de M. Balladur à Matignon (1993-1995) et le directeur de la campagne présidentielle de l’ancien premier ministre en 1995, a été interpellé mercredi matin et mis en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur le financement présumé occulte de la campagne présidentielle de M. Balladur.
Thierry Gaubert, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, a été mis en examen et laissé libre, mercredi soir.
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Salut
Comme dirait Giscard “La venchanche est un plat qui che manche froid”
Il va y avoir de la merde dans le ventilateur.
Et comme ils vont tous en mettre (contre Chirac, contra Sarkozy, contre Léotard etc.), ça va éparpiller laaaarge.
Le poisson pourrit par la tête.
Mais aromatisé en plus à la merde ambiante …
Pfouah !
Finissons-en vite.
Arf !
Zgur