Sarkolchevik en peau de lapin
Vous y avez cru, hein, bande de nuls qui soutenez encore sa politique, regardez cette vidéo. Elle est datée: Discours de Toulon , le 25 septembre 2008. C’était il y a presque 1 an maintenant. Alors savourez ce petit extrait.
sarkolchevique toulon
Il faut tirer les leçons de la crise pour qu’elle ne se reproduise pas. Nous venons de passer à deux doigts de la catastrophe, on ne peut pas prendre le risque de recommencer. Si l’on veut reconstruire un système financier viable, la moralisation du capitalisme financier demeure la priorité.
Je n’hésite pas à dire que les modes de rémunération des dirigeants et des opérateurs doivent être encadrés. Il y a eu trop d’abus, trop de scandales. Alors ou bien les professionnels se mettent d’accord sur des pratiques acceptables, ou bien nous réglerons le problème par la loi avant la fin de l’année.Les dirigeants ne doivent pas avoir le statut de mandataire social et bénéficier en même temps des garanties liées à un contrat de travail. Ils ne doivent pas recevoir d’actions gratuites. Leur rémunération doit être indexée sur les performances économiques réelles de l’entreprise. Ils ne doivent pas pouvoir prétendre à un parachute doré lorsqu’ils ont commis des fautes ou mis leur entreprise en difficulté. Et si les dirigeants sont intéressés au résultat, les autres salariés doivent l’être aussi. S’ils ont des stocks options, les autres salariés doivent en avoir aussi ou à défaut bénéficier d’un système d’intéressement.
Voilà quelques principes simples qui relèvent du bon sens et de la morale élémentaire sur lesquels je ne céderai pas.
Nous voilà donc rassurés.. sur quelques éléments de la personnalité de Sarkozy: il cède facilement malgré ces bombements de torse déjà dénoncés l’an passé. En fait, il suffit d’être patient, chaque annonce est faite en musique, les médias répètent bêtement et quelques mois plus tard d’observer les résultats négatifs. C’est le cas sur l’insécurité et l’économie, lui qui voulait remettre la France au travail. Le G20 où les médias français ont fait une lèche incroyable s’avère avoir été une vaste plaisanterie doublée d’un chauvinisme qu’on croyait perdu.
Ici les fait l’ont prouvés : Aidé par 5 Milliards d’Euros, BNP Paribas fait des bénéfices ( modulo trucages de comptes FAS-157 incorporées dans le corporate management UE), et envisage de verser 1 Milliards de bénéfices à ses “élites”. La plus juste des réactions à ce scandale est venue de l’association des petits porteurs : «”le milliard des traders” de la BNP soit remboursé à l’Etat», elle dénonce «Un milliard en plus pour les uns, qui bénéficieront aussi du “bouclier fiscal” (…), un milliard en moins pour les autres». Le rappel du fait que ces très hauts revenus vont bénéficier du bouclier fiscal est mérité, même si dans la réalité on peut être sûr que ces nuisibles font usage de fiscalistes doués en niches fiscales…
On voit donc que le problème n’a pas été résolu avant la fin de l’année 2008 comme s’y étais engagé Sarkozy qui ne devait pas céder. IL est donc important pour lui de désigner le responsable de ce plantage. Tout le monde le sait, c’est Frédéric Lebfevbre qui devait moraliser le capitalisme assisté de Dominique Paillé. Ces deux bons à rien n’ont rien fait, ils doivent donc être licenciés pour incompétence notoire et ce sans indemnités: Par leur faute, les banques ont continuer à fauter et l’économie réelle s’effondre.
Et on peut aussi compter sur la cour des comptes pour expliquer que ce gouvernement n’a rien foutu: La Cour s’étonne également que l’Etat, qui « supporte les mêmes risques qu’un actionnaire normal », ne soit pas représenté dans les organes de gouvernance. «Si le dispositif devait être prolongé ou accru – comme il pourrait l’être si une troisième tranche SPPE était ouverte d’ici la fin de l’année 2009 –, il y aurait une nouvelle donne. Dans l’hypothèse du franchissement d’un seuil de participation au capital, par exemple de 20 %, l’Etat devrait pouvoir nommer des administrateurs. En dessous de ce seuil, et si la présence de l’Etat devait se prolonger après 2010, ce dernier devrait pouvoir nommer un commissaire du Gouvernement dans l’établissement bancaire. » Philippe Séguin préconise également que l’Etat « se dote d’une doctrine d’actionnaire bancaire ».
On voit ici que la cour des comptes rappelle que l’état devrait nommer des représentants au conseil d’administration des banques aidées et donc contrôler un peu tout ça, et quand plus tout ce petit monde se prépare à un 3e passage à la caisse publique: Si une troisième tranche SPPE était ouverte d’ici la fin de l’année 2009. Étrange non ?
dans des termes certes polis, la cour des comptes exécute notre président court sur pattes!!
excellent!